Ronald Vargas

Vargas : saison terminée !

Dès la deuxième minute de jeu en coupe face au Rupel Boom, Vargas s'est gravement blessé et est sorti du terrain en se tenant le genou

Le Vénézuélien est de nouveau touché au genou, le même que celui qui l'avait empêché de poursuivre sa magnifique saison 2010-2011. Il a été évacué sur civière après deux minutes de jeu à peine lors du huitième de finale Anderlecht - Rupel Boom.

En cours de deuxième mi-temps, nous apprenions de notre journaliste présent au stade que le verdict médical est sans appel : la saison du "second dtriker" mauve est terminée ! Deux diagnostiques restent possibles : soit les ligaments croisés sont de nouveau déchirés, soit il s'agit d'une fracture sous le genou, mais dans les deux cas la saison du Vénézuélien est terminée ! Il n'aura donc joué qu'une poignée de matches depuis son retour à la compétition, sous le maillot mauve. Un deuxième long calvaire s'annonce pour lui.

Ses ligaments croisés sont intacts, mais son tendon rotulien est déchiré

Relative bonne nouvelle pour Ronald Vargas : ses ligaments croisés ne sont pas déchirés, contrairement à ce qui avait été craint. Par contre, son tendon rotulien est arraché.

L’indisponibilité de Vargas a été fixée à quatre mois. Si tout va bien, il pourra donc rejouer en mars et il sera disponible pour les playoffs. Si ses ligaments croisés avaient été touchés, il aurait été indisponible pendant huit mois. Et – dans le pire des cas – sa carrière aurait été terminée.

Vargas a passé la nuit passée à la maison, et il a assez bien dormi. Accompagné par plusieurs représentants d’Anderlecht et par sa famille, il avait subi les premiers examens à l’hôpital Parc Léopold mercredi soir. Hier matin, il y est retourné pour la suite des examens. Le verdict aurait pu être pire.

En principe, il devra attendre que son genou soit dégonflé (ce lundi ?) avant de passer sur le billard. C’est le Docteur Declercq, qui avait déjà opéré ses ligaments croisés, qui effectuera l’intervention. Il devra placer une greffe. Soit d’un autre tendon de son corps, soit d’un tendon rotulien d’une personne décédée. Vargas devrait pouvoir retrouver 100 % de ses capacités.

Y a-t-il un lien entre son ancienne blessure et celle-ci ? Selon des spécialistes, c’est bel et bien le cas. Afin de renforcer des ligaments croisés, une partie du tendon rotulien est enlevée. Et ces dernières semaines, Vargas avait une inflammation à ce même tendon.

Néanmoins, ce n’était pas une raison pour le laisser au repos. Une inflammation pareille est courante après une telle intervention. Cette fois-ci, elle a été fatale au joueur. Vargas n’a pas pris de risques en rejouant.

Comme toujours, Anderlecht ne laisse pas tomber son joueur. Herman Van Holsbeeck a lancé le communiqué suivant : “La blessure de Ronald Vargas est un contrecoup pour le club. Anderlecht mettra tout en vigueur pour soutenir le joueur et le ramener à son meilleur niveau. Ronald a déjà prouvé qu’il est doté d’une mentalité exemplaire. Il devra faire appel au courage et à la force dont il a fait preuve ces derniers mois. Nous mettrons tout en œuvre pour qu’il puisse se rétablir dans les meilleures conditions.”

Ronaldo - Vargas, même combat ?

C’est vrai, El Fenomeno était revenu dans le coup après trois opérations. Mais c’est aussi cette même lésion qui a mis fin à sa carrière

C’est le pire cauchemar de tous les footballeurs : une blessure au genou. Contrairement à une fracture, qui n’entraîne habituellement pas ou peu de séquelles, une lésion du genou peut laisser des traces. Et ruiner une carrière.

Celle de Ronald Vargas est-elle en péril ? Le Vénézuélien semble poursuivi par le mauvais sort. Le 6 février, il se déchirait les ligaments croisés du genou gauche. La semaine dernière, après seulement 90 secondes de jeu dans le match de Coupe face à Rupel-Boom, le néo-Anderlechtois s’effondrait, en se tenant le même genou. Heureusement pour lui, ses ligaments n’étaient pas déchirés, comme les médecins l’avaient d’abord craint. Il souffrait en fait d’une déchirure du tendon rotulien.

Cette lésion est fréquente chez les… haltérophiles, qui soulèvent des charges énormes. Elle est occasionnelle pour des basketteurs ou des volleyeurs, quand la réception d’un saut tourne mal. Mais pour les footballeurs, c’est une blessure rarissime.

L’ex-international portugais Jorge Andrade en avait été la victime et ne s’en est jamais remis. Les spécialistes qui ont examiné Vargas sont pourtant optimistes : ils affirment qu’il pourra rejouer au football. Dès le mois de mars.

L’infortuné meneur de jeu a cité un exemple réputé de retour après une rupture du tendon rotulien : celui de Ronaldo. “Il a eu la même blessure que moi et après sa guérison, il est devenu meilleur buteur du Mondial 2002. Cela me donne du courage.”

Vargas a-t-il raison de prendre El Fenomeno en guise d’exemple ? La question est complexe, comme le dossier médical de la star brésilienne. Les tendons rotuliens de Ronaldo ont presque toujours été une source de problèmes (voir par ailleurs).

Après deux opérations, le tendon gauche a fini par rompre, en avril 2000. Le buteur a mis le temps mais il a fini par revenir dans le coup, en brillant lors du Mondial asiatique. Mais après cette blessure, il fut obligé de changer son jeu. Il n’était plus capable de signer de longues chevauchées comme à son époque barcelonaise.

Le Brésilien était devenu moins mobile et il avait, intelligemment, adapté sa façon de jouer, se rapprochant du but adverse, limitant ses mouvements et se focalisant sur son efficacité.

Ronald Vargas doit en fait croiser les doigts pour ne pas connaître le même sort. Le Vénézuélien ne sera jamais un vrai attaquant de pointe. Pour exprimer son potentiel, il a besoin de ses changements de rythme et de direction. S’il ne retrouve pas toute sa mobilité, Vargas aura bien des difficultés à retrouver son meilleur niveau.

Autre motif d’inquiétude pour le transfuge du Sporting : les risques de rechute. Si Ronaldo a été relativement épargné de 2001 à 2006, ses genoux l’ont de nouveau fait souffrir par la suite. En 2008, il fut victime d’une rupture totale du tendon, cette fois du genou gauche. Cette énième lésion lui fut fatale. Celui qui était devenu Gronaldo tenta bien un comeback au Brésil. Il se traîna sur le terrain pendant trois ans. Mais il le savait : il était fini.

Cela ne signifie pas que Vargas connaîtra le même sort : les tendons de Ronaldo étaient, à la base, beaucoup plus fragiles que ceux du Vénézulien. La prise continuelle d’anti-inflammatoires pendant des années n’a rien arrangé. Au Brésil, il se dit même que Ronaldo a utilisé par périodes certains anabolisants, qui ont affaibli ses genoux.

Finalement, Ronaldo n’a rien d’un exemple à suivre pour Ronald Vargas…

Vargas prêt pour les playoffs

En travaillant cinq jours sur sept avec Lieven Maesschalck, il est en avance sur son schéma de rééducation

Tout porte à croire qu’Anderlecht pourra compter sur tout son effectif pendant les playoffs. Guilhermo Molins s’entraîne déjà à fond, et Ronald Vargas est en avance sur son schéma de rééducation.

Voilà quatre mois qu’il s’est déchiré le tendon rotulien contre Rupel-Boom. Étant à peine remis de son opération aux ligaments croisés du genou, il s’était écroulé après son premier tir au but. Il n’avait joué que 77 minutes en championnat et 10 minutes en Coupe.

Mais Vargas a travaillé comme un malade pour que sa saison ne soit pas terminée. Cinq fois par semaine, il rend visite à Lieven Maesschalck, le kinésithérapeute de l’équipe nationale qui collabore avec Anderlecht. Il devrait pouvoir reprendre la course à pied à la fin de ce mois. Début avril, quand les playoffs débutent, il devrait être disponible.

Il est clair qu’Ariël Jacobs ne va pas prendre d’énormes risques avec lui, mais puisque les playoffs durent jusqu’au 14 mai, il peut encore jouer un rôle significatif pour les Mauves .

Lieven Maesschalck est optimiste. “On doit le freiner” , dit-il. “Normalement, une blessure pareille exige une période de rééducation de six mois, mais Ronald sera prêt plus tôt. De lundi à vendredi, il est à 7 h 30 chez moi, et on bosse pendant quatre heures. Après trois mois et trois semaines, il a retrouvé sa force dans son genou. Si tout va bien, il peut bientôt courir et reprendre avec ballon. Les risques de rechute sont très minimes.”

Est-ce que cela vaut la peine de prendre des risques avec lui ? “On ne va pas brûler des étapes. On travaille en parfaite collaboration avec le staff médical d’Anderlecht. Le but est qu’il soit plus fort qu’avant.”

Vargas reviendra-t-il pour la fin des PO1?

Bonne nouvelle pour Ronald Vargas: il pourra reprendre la course la semaine prochaine. Pour rappel, l'attaquant vénézuélien du Sporting d'Anderlecht s'était blessé contre Rupel Boom en coupe de Belgique.

Ronald Vargas, touché par deux graves blessures, entrevoit tout doucement le bout du tunnel.

"Vargas travaille dur pour revenir dans le coup", souligne Jochen De Coene, le kiné des Mauves, dans Het Laatste Nieuws. "Ce serait formidable qu'il puisse jouer le dernier match des playoffs 1. Cela lui donnerait un énorme "boost" pour la saison prochaine."

Le 13 mai sonne la fin des playoffs 1. Il y a deux ans, on se souvient que Marcin Wasilewski, également auteur d'une grave blessure face au Standard, avait réussi à disputer le dernier match des PO. "Cela lui a donné encore plus de force mentale pour continuer."