Champions League (Les Poules)

Et si Dennis Praet débutait ?

Il a charmé van den Brom contre Waasland-Beveren

La surprise de la soirée, cela pourrait être la titularisation de Dennis Praet. Praet a fait forte impression, contre Waasland-Beveren. “On ne peut pas nier qu’il a joué un très bon match”, dit John van den Brom. “Mais je ne vais pas vous dévoiler s’il débute.”

On a l’impression que ce sera le cas. La veille, Herman Van Holsbeeck avait déjà déclaré : “S’il est prêt pour des matches pareils ? Un joueur avec sa classe est toujours prêt. Physiquement, il n’a pas encore le corps d’un adulte. Mais au niveau footballistique, il a le niveau. Vendredi, il était un des points positifs de la soirée.”

à Milan, il était monté à la 77e, et l’avait fait avec beaucoup de maîtrise. Suite au système de jeu de van den Brom, il a peu joué cette saison, mais il pourrait être lancé dès demain. En tout cas, il a déjà annoncé qu’il n’a pas peur de débuter en Ligue des Champions.

Pour rappel : Praet n’a toujours que 18 ans, mais il y a des joueurs qui ont joué la Ligue des Champions à un plus jeune âge. Kompany avait 17 ans, en 2003 contre le Bayern.

Le Barça au bout du suspense, Chelsea battu à Donetsk

Manchester United, Valence et le Bayern ont gagné tandis que la Juventus a été tenue en échec contre le surprenant Nordsjelland
Chelsea, tenant du titre, est tombé mardi soir à Donetsk contre le Shakhtar (2-1), lors d'une 3e journée de poules de la Ligue des champions où le Barça s'est imposé sur le fil au Nou Camp contre le Celtic Glasgow (2-1).

GROUPE E

Shakhtar Donetsk - Chelsea: 2-1

Le choc au sommet de ce groupe E a tenu ses promesses et c'est la douche froide pour les Blues de Chelsea, tenants du titre européen, battus. Les Ukrainiens s'installent dans le paysage de la Ligue des Champions, en prenant la tête de la poule avec 7 points.

Nordsjaelland - Juventus: 1-1

Les Italiens sont passés tout près de la sortie de route au Danemark. Invaincue dans le Calcio, la "Vieille Dame" échappe à la dernière place de sa poule, qu'occupe toujours les Danois. La Juve peut dire merci à son sauveur Vucinic, qui obtient le nul en fin de match.

GROUPE F

Lille - Bayern Munich: 0-1

Les saisons se suivent et se ressemblent pour le LOSC. C'est la 3e défaite en 3e match pour les Lillois. Il faudra un miracle pour ne pas être éliminé par la suite. Les équipiers de Salomon Kalou peuvent nourrir des regrets: ils ont cédé au Bayern en première période sur un penalty marqué par Müller, après une faute de Digne sur Lahm qui a paru bien sévère lors des ralentis. Ribéry a été remplacé à la pause et a mis une poche de glace sur sa cuisse gauche.

Bate Borisov - Valence: 0-3

Le Valence de Soldado, auteur d'un triplé, a réussi à enrayer la belle mécanique de l'équipe surprise de ce groupe F et à donner un gros coup de massue aux Biélorusses chez eux. Voilà un résultat qui n'était pas attendu et qui relance le suspense dans ce groupe où les trois équipe de tête se retrouvent à égalité à 6 points à mi-parcours.

GROUPE G

Spartak Moscou - Benfica: 2-1

Le Spartak s'est relancé en prenant ses premiers points et en laissant la dernière place du groupe à Benfica. Les Lisboètes peuvent s'en vouloir puisqu'ils s'inclinent sur un but contre son camp de Jardel.

Barcelone - Celtic Glasgow: 2-1

C'est une des sensations de la soirée. Le Barça et son armada allaient concéder dans leur Nou Camp un nul inattendu. Il a fallu un but dans les arrêts de jeu d'Alba pour éviter une désillusion aux Catalans. Plus de peur que de mal au final puisque le Barça de Tito Vilanova reste largement en tête de poule avec cinq points d'avance sur les Ecossais. Les 8e de finale tendent les bras au Barça.

GROUPE H

Manchester United - Sporting Braga: 3-2

On fut à deux doigts de "LA" surprise de la soirée. Les Portugais de Braga menaient à Old Trafford sur un doublé d'Alan. Les pires pensées devaient occuper les esprits des supporters mancuniens. ManU allait-il encore, comme la saison passée, quitter prématurément la Ligue des champions pour être reversé en Europa League ? Non, heureusement, Evans a réussi à arracher l'égalisation puis "Chicharito" Hernandez a inscrit son 2e but de la soirée au bon moment à un quart d'heure de la fin du match. L'honneur est sauf, de même que la tête de la poule, toujours occupée par United.

Galatasaray - Cluj: 1-1

Décidément, la soirée a été riche en rebondissements dans cette poule H. Puisque Cluj, même réduit à 10, à réussi à faire trembler Galatasaray dans son enceinte survoltée. La supériorité numérique a logiquement permis aux Turcs d'égaliser. Mais Galatasaray est dernier et Cluj est 2e.

Zenit-Anderlecht: Les compos probables

A 18h00, Anderlecht va essayer de décrocher un point sur la pelouse du Zenit Saint-Pétersbourg. Voici les probables compositions des équipes.

Du côté de Anderlecht on semble se satisfaire d'un point mais dans ses déclarations, le coach John van den Brom est lui ambitieux. "Notre but est d'éliminer le Zenit à Bruxelles", a-t-il notamment déclaré. Certes, le Zenit traverse une période difficile mais les Mauves ne doivent pas oublier qu'ils affrontent là une équipe de référence. Dans le double affrontement de la saison 2011-2012, le Sporting n'avait pas pesé lourd dans la balance.

Ce soir, Dennis Praet pourrait être titularisé après sa belle prestation contre Waasland-Beveren. Wasilewski devrait occuper le back droit et retrouver, pour la première fois, Axel Witsel. Dans la défense centrale, Kouyaté semble bien remis de sa blessure aux adducteurs et devrait tenir se place.

Les compos probables :

Anderlecht : Proto, Wasilewski, Kouyaté, Nuytinck, Deschacht, Biglia, Kanu, Praet, Gillet, Jovanovic, De Sutter
Banc : Kaminski, Roef, Hawsawi, Odoi, Safari, Kljestan, Molins, Vargas, Iakovenko

Zenit : Malafeev, Anyukov, Hubocan, Lombaerts, Criscito, Witsel, Semak, Shirokov, Bystrov, Hulk, Kerzhakov
Banc : Baburin, Alves, Lukovic, Zyryanov, Fayzulin, Bukharov, Kanunnikov

Lombaerts : "le Zenit est plus fort qu’Anderlecht à chaque poste"

Le classement complet du groupe d'Anderlecht
Nicolas Lombaerts a joué le guide pour la DH avant l’importantissime de duel

Quand on lui explique combien nous a coûté le taxi de l’aéroport au stade Petrovski (près de 5.000 roubles, soit 125€), Nicolas Lombaerts ne peut s’empêcher de rigoler. “Les Russes adorent arnaquer les touristes” , explique-t-il. “C’était maximum 2.000 roubles. Le meilleur moyen de voyager dans Saint-Pétersbourg, ce sont les Gipsy taxi. En fait, ce sont des particuliers qui vous prennent en stop et vous conduisent où vous voulez. Avec quelques centaines de roubles, ils sont déjà contents. Ce sont souvent les vieilles Lada qui s’arrêtent. Il m’arrive d’utiliser ces Gipsy taxi. Les gens sont parfois surpris de voir un joueur du Zenit dans une Lada, mais j’essaie de rester quelqu’un de modeste.”

Assis à la table du Singer Café , un endroit qui mêle une bibliothèque et une taverne de manière fort harmonieuse, Nicolas Lombaerts est comme un poisson dans l’eau sur les bords de la Neva. Arrivé en 2007 en Russie, celui qui avait été jugé trop juste par le FC Bruges avant d’exploser à Gand est devenu le patron de la défense d’un club qui n’arrête pas de grandir. Au Zenit, notre compatriote est très respecté. Samedi, pour la réception de Kuban en championnat, il était à la Une du fanzine . “Je ne sais pas si je suis le chef de la dernière ligne, mais j’essaie effectivement de coacher mes équipiers. En russe avec la majorité, en anglais avec les étrangers et maintenant en français avec Axel.”

Dans le vestiaire du Zenit, le Flandrien s’est imposé comme l’un des leaders, un rôle habituellement exclusivement laissé aux Russes. “Je fais toujours l’effort de parler leur langue et j’essaie de m’intégrer au mieux. Par exemple, je suis présent lors de chaque fête d’anniversaire des joueurs russes. C’est quelque chose qu’ils apprécient. Je sens un certain respect pour moi.”

Le respect sera aussi présent avec son opposant direct ce soir puisque Nicolas Lombaerts aura une vieille connaissance dans les pattes : Tom De Sutter. “J’ai quasiment passé toute ma jeunesse avec lui. On jouait ensemble dans les équipes d’âge du FC Bruges. Ce n’est pas un attaquant facile à jouer. Il est très costaud physiquement.”
Cela n’empêchera pas le Zenit d’endosser le rôle de favori face au Sporting, même s’il est actuellement à la dernière place du groupe. “Pour franchir le cap des poules dans cette Ligue des Champions, on devra réaliser un 12 sur 12. Peut-être qu’un 10 sur 12 suffira, mais il est clair que nous voulons faire le carton plein contre Anderlecht.”
Le Zenit sort doucement d’une crise née des mauvais résultats et de la jalousie de Denisov, l’ancien capitaine. “Cela va effectivement mieux” , reprend Nicolas Lombaerts. “On a ressenti une certaine pression, mais les deux succès consécutifs en championnat ont fait du bien. On est capable de jouer mieux que maintenant. Hulk doit encore s’adapter à notre manière de jouer et nous à la sienne. On cherchait souvent la profondeur par le passé alors que le Brésilien aime venir demander le ballon dans les pieds. On doit retrouver de nouveaux automatismes. Cela dit, nous sommes individuellement plus forts qu’Anderlecht à chaque poste. Nous devrions prendre le dessus. Je le souhaite vraiment car ce n’est pas agréable de perdre contre un club de son propre pays.”

City s'enfonce dans le groupe D

Manchester City est dernier de son groupe !

Dans le groupe A, le FC Porto a disposé du Dynamo Kiev, 3-2. Les Portugais, qui ont mené 1-0 puis 2-1, étaient encore rejoints à 2-2 par leurs adversaires à la 72e minute mais un goal de Martinez, à la 78e, leur a permis de s'imposer. Steven Defour, sur le banc en début de match, est monté à la 75e pour Moutinho, soit juste avant que le but de la victoire soit inscrit.

Au classement, Porto est en tête avec le maximum de points (9) après trois journées devant le PSG (6).

Défaite pour Vermaelen et Arsenal contre Schalke

Arsenal a subi les foudres de Schalke 04, 0-2, à domicile dans le groupe B. Thomas Vermaelen, aligné dans l'axe de la défense londonienne durant les nonante minutes, a reçu un bristol jaune dès la 15e. Son équipe a encaissé les deux buts lors de la seconde période. Au classement, les Gunners sont dépassés par les Allemands et sont deuxièmes avec toujours 6 unités.

Alderweireld - Kompany: 3-1

L'Ajax Amsterdam a créé la surprise en venant à bout de Manchester City, 3-1. Cela avait pourtant mal commencé puisque Nasri avait fait 0-1 pour les Citizens à la 22e mais De Jong (45e), Moisander (57e) et Eriksen (68e) ont inversé la tendance.

Tobby Alderweireld, côté ajacide, et Vincent Kompany, en face, ont tous les deux disputé la rencontre intégralement en défense centrale.
Au classement de ce groupe, Dortmund - qui a battu le Real Madrid (2-1) - est en tête (7 pts) devant le Real (6), l'Ajax (3) et Manchester City

Le Real chute à Dortmund, Arsenal se fait surprendre par Schalke

Le Real Madrid s'est incliné à Dortmund (2-1), sa première défaite européenne de la saison qui relègue le champion d'Espagne à la 2e place du groupe D derrière son vainqueur du jour, mercredi, lors de la 3e journée de la Ligue des champions.

Dortmund a fait respecter la tradition allemande selon laquelle le Real n'a gagné qu'une seule fois en désormais 24 matches outre-Rhin en Ligue des champions, après la défaite l'an dernier au Bayern Munich en demi-finales aller.

Déjà distancé en Liga par Barcelone (4e à 8 pts), le Real se trouve désormais en délicatesse dans son parcours européen où l'objectif "est la Ligue des champions pas l'Europa League", avait bien insisté la veille le coach Mourinho.
A l'opposé, le Borussia a montré qu'il avait parfaitement digéré sa défaite contre Schalke samedi et qu'il pouvait rêver compenser ses déboires en Bundesliga (4e à 12 pts du Bayern) par une aventure en C1.

Le champion d'Allemagne a crânement défendu ses chances d'entrée de jeu, alternant avec un pressing haut agressif et prudence face aux combinaisons et accélérations des Cristiano Ronaldo-Di Maria et Özil.

Aux gestes techniques des Madrilènes, les Allemands répondaient par une rage de vaincre qui les poussaient indéniablement vers le but adverse. La sortie prématurée de Khedira touché (20e, remplacé par Modric) se faisait immédiatement sentir côté madrilène et Casillas était à la parade sur une frappe de Kehl (27e) avant de jouer des poings dans sa surface.

Chaud chez les Blancs, qui avaient du mal face à un Götze très inspiré pour son retour de blessure! Et sur une perte de balle de Pepe, Kehl lançait idéalement Lewandowski qui se désaxait pour placer sa frappe au premier poteau (1-0, 36e).

Une joie de courte durée. Deux minutes seulement. Le temps pour Özil de lancer Ronaldo qui prenait de vitesse la défense pour venir lober le gardien (1-1). Avec son 5e but européen de la saison, "CR7" en Ligue des champions permettaient aux hommes de Mourinho de rentrer plus serein au vestiaire.

Mais la reprise montrait que l'égalisation n'avait rien enlevé à la volonté et au courage des Jaune et Noir. Et notamment Götze, véritable casse-tête pour les Merengue. Après une frappe détournée par Casillas, le petit genie plaçait une accélération pour entrer dans la surface et centrer sur Schmelzer qui tentait avec succès une reprise dans le petit filet (2-1, 64).

Les hommes de Jose Mourinho essayaient de pousser pour accrocher au moins le nul mais se montraient trop brouillons et maladroits dans le dernier geste. Et ils restaient confrontés aux percées déterminées des Reus et Götze, le portier Weidenfeller effectuant quelques gestes salvateurs.

Tout au courage, les Jaune et Noir tenaient jusqu'au coup de sifflet final plongeant leurs illustres adversaires dans le doute.

Triste première pour Arsenal face à Schalke

Arsenal a subi la première défaite de son histoire à l'Emirates Stadium contre une équipe non anglaise mercredi en Ligue des champions, 2 à 0 face aux Allemands de Schalke, récompensés de leur domination par deux buts d'Huntelaar et Affelay dans le dernier quart d'heure.

Le dernier échec des "Gunners" à domicile contre un club étranger datait de 2003 et la venue de l'Inter à l'ancien stade de Highbury, soit 45 matches d'affilée sans défaite.

Les hommes d'Arsène Wenger n'ont pas volé celle de mercredi. L'entraîneur avait demandé une réaction à ses joueurs, après le couac de samedi en Championnat à Norwich (défaite 1-0), l'une des équipes du bas du classement de Premier League, mais elle n'a pas eu lieu face à des Allemands qui se sont montrés de loin les plus dangereux.

Même s'ils abandonnent la tête à leurs adversaires, la situation des Londoniens dans le groupe B n'est pas encore inquiétante. Mais elle pourrait le devenir s'ils continuent à livrer des performances aussi faibles, que les nombreuses absences (Sagna, Diaby, Rosicky, Szczesny) ne peuvent à elles seules expliquer.

Défense statique

Lents et imprécis, les "Gunners" ne se sont créé que très peu d'occasions. Certains joueurs ont évolué à un niveau très insuffisant, comme le latéral brésilien Santos, ou encore le milieu de terrain gallois Ramsey. Seul l'Espagnol Cazorla a de temps en temps provoqué quelques étincelles rapidement éteintes.

Schalke aurait pu marquer deux fois en première mi-temps, d'abord lorsque le gardien Mannone, fébrile tout au long du match, est passé à deux doigts de provoquer un penalty en plongeant dans les pieds d'Affelay (15).

Puis à deux minutes de la pause, Huntelaar a raté une grosse occasion à bout portant, sur un centre du Japonais Uchida.

Les 60.000 supporteurs anglais n'avaient rien eu à se mettre sous la dent de la part des leurs.

La deuxième période a été du même tonneau, la confiance des Allemands dans la possibilité de l'emporter grandissant de minute en minute. Ils auraient pu prendre l'avantage dès la 50e, lorsque Howedes a gâché un beau centre en retrait en tirant au-dessus.

La punition a finalement été administrée, très justement, par Huntelaar, servi de la tête à huit mètres par Affelay au milieu d'une défense d'Arsenal complètement statique (76). Elle a été aggravée à quatre minutes de la fin par le jeune Néerlandais, sur un centre de Farfan.

Montpellier perd encore contre l'Olympiakos (1-2)

Comme d'habitude, Montpellier a ouvert le score, grâce à la révélation Charbonnier. Comme d'habitude, les Héraultais (4e) n'ont pas su garder leur avantage, l'Olympiakos (3e), d'habitude bien fade loin de ses terres, s'imposant même dans le temps additionnel. Avec un point en trois matches, la qualification n'est plus qu'une vue de l'esprit. En revanche, les Grecs ne sont qu'à un point de la 2e place...

Malaga poursuit son sans-faute en battant le Milan AC

Anderlecht n'est donc pas la seule victime des Andalous

Malaga l'a logiquement emporté (1-0) contre un Milan AC très défensif, mercredi à La Rosaleda, les Andalous prenant ainsi le large dans leur groupe avec trois victoires en trois matches, lors de la 3e journée de la phase de poules de la Ligue des Champions.

Un but de Joaquin (64), qui s'est bien racheté d'un penalty manqué en première période, a logiquement récompensé des Andalous ultra-dominateurs.

S'ils restent toujours 2e du groupe avec 4 points, les Milanais et en particulier leur entraîneur Massimiliano Allegri voient s'obscurcir un peu plus leur horizon après leur mauvais début de saison en Serie A, où ils sont 15e au classement.

Après une entame de match assez volontaire, les Rossoneri ont rapidement reculé sous la pression des locaux, étouffant ensuite complètement en deuxième période.
Les Lombards avaient pourtant été les premiers à se montrer dangereux grâce à deux occasions toutefois gâchées par El-Shaarawy (25, 31).
Mais au fil des minutes, les Italiens ont perdu cette capacité à se projeter vers l'avant.

Le côté gauche du Milan, soumis aux incursions d'un Joaquin de plus en plus inspiré, a notamment pris l'eau à partir de la demi-heure de jeu. Par deux fois, Joaquin a adressé ainsi deux excellentes passes en retrait à Isco qui n'a pas su toutefois pas totalement en profiter (35, 36).

Insistant sur ce côté, les Ciel et Blanc se voyaient toutefois récompensés juste avant la pause par un penalty, un rien sévère. Mais Joaquin, qui avait déjà manqué un penalty au cours du dernier match de Liga contre Valladolid (2-1), envoyait le ballon sur la barre.

Après la pause, les Italiens subissaient encore davantage. Bonera rattrapait Saviola d'extrême justesse quand celui-ci se préparait à tirer (57). Mais à la 64e minute, la défense du Milan était prise en défaut sur un bon appel de Joaquin qui ajustait parfaitement le gardien Amelia (1-0).

Allegri jouait ensuite son va-tout en lançant Pato et Bojan, mais rien n'y faisait. A la suite d'un corner, Mexès tenait bien la balle de l'égalisation au bout du pied, mais sa reprise filait à côté des buts de Caballero, toujours invaincu en C1 (85).

Anderlecht laisse passer sa chance au Zenit (1-0)

Il a manqué de l'efficacité et de la maturité à Anderlecht pour ramener quelque chose du Zenit. Pourtant, les Russes étaient prenables au stade Petrovski

Le déplacement à Saint-Pétersbourg revêtait une importance toute particulière pour Anderlecht. C'était en effet la première fois que Marcin Wasilewski recroisait le chemin d'Axel Witsel depuis le Classico de la honte. Le 30 août 2009, la carrière du back droit du Sporting était stoppée net par le Liégeois lors d'un match que personne n'a oublié. Encore moins le Polonais, victime d'une terrible blessure qui allait le tenir hors des terrains pendant des mois. Une épreuve aussi pour Witsel, qui se retrouvait dans la tourmente. Soudainement détesté, le petit prince de Sclessin découvrait les critiques et les insultes. Une épreuve qui l'a rendu plus fort, affirme-t-il.

Sportivement aussi le rendez-vous était immanquable. Les Mauves devaient s'imposer en Russie pour relancer leur campagne européenne. Troisième du groupe C, à 3 points du Milan AC et 5 de Malaga, le Sporting prenait le risque de se retrouver dernier en cas de défaite contre le Zenit. Le Zenit, une équipe qui porte bien mal son nom en ce moment. Un zéro pointé en Ligue des champions, une 4e place en championnat , à 5 points de l'Anzhi, l'équipe de Spaletti impressionne peu. Tout profit pour Anderlecht, qui comptait bien sur le déplacement en Russie pour se remettre de son cuisant échec face à Malaga. On se souvient que les Andalous avaient croqué Anderlecht 3-0 à Bruxelles.

Le rythme à l'anderlechtoise

On attendait également ce match pour découvrir ce que valait vraiment Dennis Praet. Titularisé par van den Brom, le jeune homme est le premier à se mettre en évidence. A la suite d'un beau mouvement, il centre mais aucun équipier n'est à la réception. Sous une pluie battante, le match est lent, le rythme peu soutenu. Kerzhakov profite de cette relative léthargie pour armer un beau tir à la 7e minute. Cela passe de peu à côté. Mais les Mauves sont prévenus. Ils doivent se méfier de l'avant-centre du Zenit. Peu avant le quart d'heure, Praet refait parler de lui. Il tente un une-deux avec Jovanovic. Le Serbe se retrouve seul devant Malafeev. Pas de chance, le Serpent croise trop sa frappe, qui lèche le montant du Russe.

Le Zenit aussi a des cartouches. L'une d'entre elles leur a coûté la bagatelle de 60 millions d'euros. Hulk sort les griffes à la 20e minute sur coup franc. Une frappe de mule qui passe un rien à côté. Anderlecht se crée une nouvelle opportunité à la 27e. Jovanovic, auteur d'un bon début de match, sert bien Guillaume Gillet. Mais ce dernier se montre trop altruiste et au lieu de saisir sa chance centre pour... personne ! Caramba, encore raté ! Et râlant, tant les Bruxellois dominent leur sujet. C'est sûr, il y a quelque chose à ramener de la cité de l'Ermitage !

T'es où, Dieu ?

En 2e mi-temps, Anderlecht se montre à nouveau offensif. Mais l'efficacité fait toujours défaut. Seul fait de match, l'énorme tacle de Praet sur Hulk à la 63e. Le Louvaniste n'hésite pas à se frotter à l'armoire à glace brésilienne. Pas impressionné du tout, le jeunot de 18 ans ! Tant mieux !

A le 69e, Bystrov manque complètement son tir. Pourtant, il avait le chemin du but ouvert. Moralité, si les Mauves galvaudent, le même constat s'impose pour les Russes. Mais rater un pénalty est nettement moins probable que de louper les quelques semi-occasions que se sont crées les Russes jusqu'à cette fatidique 70e minute. A 20 minutes du terme, Milan Jovanovic commet l'irréparable sur Anyukov. Une faute aussi stupide qu'inutile qui offre un pénalty au Zenit. C'est la consternation dans le camp mauve lorsque Kerzhakov le transforme deux minutes plus tard. Et la frustration lorsque dans la foulée, l'arbitre ignore cette phase litigieuse entre Lombaerts et Iakovenko dans le rectangle des Russes. Les Sportingmen ratent encore deux belles occasions d'arracher le nul à la 83e (frappe de Jovanovic) et à la 93e (De Sutter ne marque pas sur un beau centre de Molins).

C'est donc une nouvelle défaite pour Anderlecht, après la dégelée contre Malaga. Mais contrairement au match face aux Espagnols, les Bruxellois peuvent s'en vouloir. Ce satané manque d'efficacité coûte encore une fois de précieuses unités aux Mauves. Et surtout, il les mène à la dernière place du groupe. Désormais, Anderlecht ne compte qu'une maigre unité, glanée au Milan AC. Encore une rencontre que le Sporting aurait pu remporter. Le Zenit a 3 points, Milan 4 et Malaga 6. Si rien n'est mathématiquement joué pour Jova et les autres, la pression s'accentue fortement. Il faudra gagner le 6 novembre prochain au stade Constant Vanden Stock pour prouver que le club a sa place dans le grand bal européen. Ce sera contre... le Zenit !

Bram Nuytinck: "C'est une honte"

"Sur le coup franc, un de nos joueurs veut se mettre devant la balle mais il est repoussé. L'arbitrage aurait donc dû siffler une faute," estime Bram Nuytinck. "C'est une honte. On avait bien débuté et on jouait bien et puis on prend un but de cette manière. Je suis fâché car on sait tous que l'on pouvait obtenir plus. Je suis convaincu qu'ils sont à prendre à Bruxelles mais on aurait déjà dû le faire ici," a conclu le défenseur néerlandais.

Dennis Praet pense également qu'Anderlecht peut prendre des points le 6 novembre lors du match retour contre le Zenit. "Ils sont à prendre mais nous devrons à nouveau jouer de manière organisée," a expliqué le jeune milieu de terrain au micro de 2BE. "Notre organisation ici était très bonne et nous avons eu des opportunités pour marquer. Mais à cause d'un goal qui n'aurait jamais dû arriver nous laissons filer un point, voire trois. Cela me laisse un goût amer."
Anderlecht est dernier du groupe C avec 1 point, Zenith en compte 3.

Jovanovic : “C’était penalty... pour moi !”

Le Serbe estime qu’il a été arrêté fautivement dans le rectangle russe

Il était un des derniers à apparaître dans la zone des interviews après le match. Et com- me toujours, Milan Jovanovic avait le sourire. “Quand je vois les journalistes, je me sens mieux.”

Quels sont vos premières impressions de ce match dans lequel vous avez joué un rôle crucial?

“Je suis déçu et triste. On méritait un point et peut-être même trois. Mais c’est le football. On ne reçoit pas toujours ce qu’on mérite.”

Parlez-nous de ce penalty.

“Lequel? Celui que j’ai provoqué ou celui que je méritais?”

Vous en méritiez un?

“Le défenseur me barre vraiment la route vers le but. Et celui sur Iakovenko était encore plus flagrant. Au lieu de cela, l’arbitre en donne un contre moi.”

Y avait-il faute de votre part?

“Je ne crois pas. Je n’ai pas l’habitude de défendre dans mon propre rectangle. Combien de fois me suis-je retrouvé dans cette position dans ma carrière? Pas souvent. Et dans le vestiaire, on me dit qu’il y avait hors-jeu sur cette phase...”

C’était limite. Mais vous auriez déjà dû mener au score.

“Oui, j’aurais dû marquer sur cette occasion avant la mi-temps. Le terrain était glissant, cela a peut-être joué un rôle. Je me sentais bien, je n’ai pas eu de chance.”

Praet et vous: cela fonctionnait bien.

“Oui, j’aime jouer avec Dennis. Je jouais bien entre les lignes. C’est ça, le football que j’aime. Nous gardions bien le ballon, nous étions patients.”

Vous avez montré que vous pouvez battre le Zenit au retour.

“C’est possible, mais ce sera difficile. Charleroi sera aussi difficile. Je vais vous dire un truc: c’est plus difficile de jouer contre Waasland-Beveren que contre le Zenit...”

Malgré le penalty, vous avez joué votre meilleur match de la saison. Vos accélérations ont fait des dégâts. On aurait dit le Jova du Standard.

“Mon meilleur match? Pas du tout. Combien de fois n’ai-je pas été décisif pour Anderlecht cette saison? Je sens que certains journalistes – et je ne vise personne – doutent de mes qualités. Pour deux raisons. Un: par rapport à mon salaire. Et deux: par rapport à mon âge.”

Le bulletin de notes des mauves

Proto 6 : Une soirée frustrante pour Proto. Il n’a été fusillé qu’une fois: sur le penalty. Il s’attendait sans doute à passer une première mi-temps d’enfer, mais il a à peine eu un ballon à capter.

Wasilewski 5.5 : N’a pas connu le moindre souci avant la mi-temps, mais a trop souvent dû faire des fautes par après.

Kouyaté 7.5 : Un match quasiment parfait. Une perte de balle en seconde mi-temps, mais à part cela, il était toujours à la bonne place.

Nuytinck 6.5 : Il jouait dans un fauteuil, aux côté de Kouyate.

Deschacht 7 : Pas du tout impressionné par Hulk, il s’est montré très solide dans les duels. Est monté quand il le pouvait. Vainqueur face à Hulk d'un duel à la toute dernière seconde, après un sprint de 60 mètres.

Biglia 6 : A parfois trop facilement perdu des ballons. Un premier corner raté, mais ses suivants étaient bons. Très bon coup franc vers Kanu, qui a failli marquer.

Kanu 6.5 : Souvent au ballon, il a parcouru beaucoup de kilomètres. Dommage que ses tirs n’étaient pas cadrés. Une tête qui a failli faire mouche.

Gillet 7 : Match intéressant de Guillaume à sa position de la saison passée. Toujours disponible, mais à un certain moment en première période, il aurait dû tenter sa chance lui-même.

Jovanovic 6 : L’anti-héros de la soirée. Ses accélérations ont fait très mal à la défense russe, mais il a raté l’occasion du match et il a provoqué le penalty du Zenit.

Praet 6.5 : A joué sans complexes et a offert un ballon de but à Jovanovic, en vain. Parfois bousculé dans les duels, mais il mérite de nouvelles chances!

De Sutter 6 : Pas toujours évident pour Tom de s’emparer du ballon. Il n’a pas reçu de caviars. Jolie passe vers Jovanovic, qui n’en a pas profité. Plus menaçant en fin de match.

Wasilewski: "La direction ne m’a pas obligé à serrer la main de Witsel"

Dans la presse polonaise, Wasilewski est revenu sur la fameuse poignée de mains

Si Axel Witsel avait évoqué le moment avant et après, Marcin Wasilewski n’avait, lui, pas dit un mot sur la poignée de mains tant attendue entre les deux hommes. La presse polonaise, pourtant très proche du défenseur anderlechtois, n’avait jamais réussi à le joindre avant le Zenit - Anderlecht de la semaine passée.

Hier, le plus grand quotidien de Pologne, Fakt , a pu obtenir en exclusivité la première réaction de Wasyl. “Si je n’ai rien dit avant le match, c’est parce que je me l’étais promis à moi-même. Je ne voulais rien dire aux journalistes.”

Au Sporting, beaucoup se demandaient si Marcin Wasilewski allait accepter la poignée de mains d’Axel Witsel. Certains étaient optimistes, d’autres moins. Tous ont en tout cas conseillé au Polonais de ne pas éviter le médian belge du Zenit. “La direction d’Anderlecht ne m’a pas obligé à serrer la main. On a juste évoqué ce sujet car cela faisait à nouveau couler beaucoup d’encre dans les journaux.”

C’est donc un choix que Wasyl a fait seul. “Si j’ai accepté cette poignée de mains, c’est surtout pour éviter de rendre l’atmosphère de la rencontre plus pesante. Je ne voulais pas que ce match soit résumé à un duel entre Witsel et moi. C’était une rencontre importante de Ligue des Champions au Zenit. C’était cela l’essentiel.”

Un match finalement perdu par un Sporting pourtant séduisant au stade Petrovski. Marcin Wasilewski garde aussi ce résultat au travers de la gorge. “On devait au moins prendre un point. Notre situation au classement est maintenant difficile, mais on peut toujours y croire. Malaga est vraiment trop fort, mais on reçoit le Zenit, puis Milan chez nous à présent. Il faudra bien négocier ces deux duels avant un dernier déplacement à Malaga. N’oublions pas que la troisième place est aussi qualificative pour la Coupe d’Europe, même si c’est l’Europa League.”

Hulk forfait contre Anderlecht

Au match aller, le Brésilien avait été mangé par Deschacht

Hulk, qui s’est occasionné une déchirure aux ischios vendredi soir, est absent pour deux semaines. La star brésilienne du Zenit est donc forfait pour le match de demain contre Anderlecht. Même s’il avait été assez maladroit au match aller, personne, du côté mauve , ne se plaindra de son absence…

Praet : “On est en pleine confiance”

Après son 1 sur 9, Dennis Praet sent qu’Anderlecht peut battre le Zenit

Alors que le Zenit avait envoyé son homme qui valait 40 millions (Axel Witsel) à la conférence de presse de l’Uefa, Anderlecht était représenté par ses deux jeunes, Dennis Praet et Massimo Bruno. Ils se sont bien débrouillés pour parler du match de la dernière chance, après le 1 sur 9. “On y croit à fond”, dit Praet. “Partons de nos propres qualités, jouons notre propre jeu. Au Zenit, nous méritions un point ou même plus que cela. À domicile, on doit être capable de rééditer cette prestation. En ce qui me concerne, je suis assez content de mes matches. Si je peux jouer, je voudrais me montrer.”

Depuis samedi, on sait qu’on ne peut plus comparer Praet à Iniesta. “De Sutter avait fait cette comparaison après mon tout premier match, à Lommel. C’était un beau compliment, mais cela augmente les attentes... Moi, je préfère rester humble. Iniesta, c’est le top.”

Même en français, Praet s’est très bien exprimé. Et même des questions piège ne l’ont pas déstabilisé. Comme quand on lui a parlé de Mbokani ou De Sutter. “J’ai moins joué avec Mbokani qu’avec Tom. Mais je m’entraîne tous les jours avec Dieu.”

Ou quand on a évoqué son manque de puissance, dont Witsel avait parlé après le match aller. “Je ne sais pas si je manquais vraiment de puissance à l’aller. C’était mon premier match comme titulaire en C1. J’étais impressionné par la vitesse. Et en ce qui concerne ma musculation : j’y travaille dans la salle de musculation...”

Anderlecht tient enfin son succès en C1

Un but de Mbokani au quart d'heure suffit au bonheur des Mauves. Cette victoire 1-0 permet à Anderlecht de prendre la 3e place du groupe, à un point du Milan

Match crucial pour Anderlecht lors de cette 4e journée de poule de Ligue des Champions. La victoire était impérative pour espérer se relancer dans la course à la qualification. Mission accomplie pour les Mauves. Une victoire 1-0 contre une équipe du Zenit plutôt lymphatique. Un but de Mbokani à la 17e minute de jeu a suffi au bonheur des Anderlechtois ce mardi soir!

C'est le Zenit qui prenait les commandes de la partie dès le coup d'envoi. Proto sauvait une première fois les Mauves à la 5e minute. Trois minutes plus tard, Bystrov, le meilleur Russe au match aller, servait Semak dans le rectangle.

Heureusement pour Anderlecht l'ancien Parisien expédiait un tir bien au-dessus de la cage de Proto. Après ces premières minutes difficiles, les hommes de van den Brom prennaient le jeu à leur compte. Un premier mouvement intéressant était amorcé par Bruno qui combinait avec Praet. Le centre de l'ailier était bon mais ne trouvait personne...

Première alerte pour le Zenit. La seconde tentative était déjà la bonne pour Anderlecht! Kouyaté trouvait Mbokani. L'avant-centre perdait le cuir mais Lombaerts se trouait et le Congolais pouvait combiner avec Klestan. Dieu piquait au dessus de Malafeev, une finition remarquable! La suite de cette première mi-temps n'apportait aucun rebondissement.

Spalletti, l'entraineur italien du Zenit, lançait Danny en début de deuxième période à la place de Semak. Sous l'impulsion du Portugais, les Russes revennaient avec des intentions plus offensives. A la 57e minute, Proto sauvait Anderlecht! Le ballon retombait dans le rectangle anderlechtois suite à un centre venu de la droite. La défense se dégageait mal et le ballon arrivait dans les pieds de ... Witsel. Le diable rouge, sifflé tout le match par le kop mauve, frappait en un temps mais trouvait Proto sur sa route.

Dix minutes plus tard, c'est Anderlecht qui pointait le bout du nez avec deux occasions en or. D'abord Bruno, joliment lancé par un Praet des grands soirs, se retrouvait dans le rectangle. Il ratait sa passe en retrait pour Jova qui était pourtant seul au point de pénalty! Dans la foulée c'est Biglia, côté gauche, qui tentait un centre vers Mbokani, mais c'était dégagé.

Le match ne s'emballait pas et Anderlecht gardait la main mise sur la rencontres. Les Mauves se montraient de nouveau dangereux à la 82e, mais Iakovenko frappait la latte après une belle déviation de la tête de Mbokani!

La fin du match était plus rythmée par des cartons jaunes (Shirokov, Alves et Iakovenko) que par des occasions. Anderlecht assurait l'essentiel sans avoir été réellement inquiété par des Russes peu à leur affaire. Cela faisait 9 ans que le stade Constant Vanden Stock attendait une victoire en Champions League! Le match n'était pas d'un très grand niveau, mais peu importe: Anderlecht tient cette victoire tant attendue! Les Mauves dépassent leurs adversaires du jour au classement et prennent la 3e place avec 4 points.

Dans l'autre rencontre du groupe C, Malaga est allé chercher un point à Milan. Pato a répondu à l'ouverture du score d'Eliseu. Malaga est donc en tête du groupe (et qualifié !) avec 10 points, suivi de Milan, 5 points, Anderlecht 4 points et le Zenit ferme la marche avec 3 petit points en 4 rencontres.

Le bulletin de notes des Mauves

Proto 7 : Premier arrêt (sur un tir de Witsel) après 56 minutes: c’est du jamais-vu pour Proto en C1 . Il a répondu présent. Très attentif tout au long du match.

Gillet 7,5 : Beaucoup d’actions offensives à 0-0. Il était très bien dans le match et a été irréprochable défensivement. Quel effort à la 92e!

Kouyate 7,5 : Il était à la base du 1-0, avec une belle infiltration. Était toujours au bon endroit quand cela risquait de chauffer.

Nuytinck 7 : Très affûté dans les duels, il s’est également montré très sûr de lui en possession du ballon.

Safari 7 : Le danger russe en début de match venait surtout de son flanc. Par après, il a gagné tous ses duels.

Biglia 8,5 : Prestation cinq étoiles du capitaine, surtout en seconde mi-temps. Il a remporté son duel personnel avec Witsel, il a couru un marathon et a distribué le jeu à un niveau de Ligue des Champions.

Kljestan 7 : L’homme de l'assist à Mbokani. L’Américain a récupéré beaucoup de ballons et a livré un très gros travail.

Bruno 6,5 : A joué avec un grand sang-froid. Très actif en première mi-temps. Dommage que ses centres ne trouvaient pas toujours de destinataire, surtout sur une contre-attaque qui aurait dû être décisive.

Jovanovic 7 : Un excellent tir de loin. Dans son rôle plus axial, il a une fois de plus donné des passes intéressantes avant le repos. A quelque peu disparu par après.

Praet 7 : A une fois de plus charmé le public. Est souvent parvenu à trouver l’homme libre. Vers la demi-heure, il a fait un geste technique qui a fait vibrer le stade. Un peu moins actif en 2e période.

Mbokani 8,5 : Le choix de sa titularisation n’avait en réalité souffert aucune discussion. Mais en plantant le but de la victoire dès la 17e, Mbokani a donné à van den Brom doublement raison. Si certains craignaient le manque d’automatismes avec Praet, Dieu aurait pu hier soir évoluer au côté de n’importe qui tant il sembla par instants survoler la mêlée. Plus fort en homme contre homme, souvent bien placé, Mbokani aura hier soir laissé tomber les masques pour offrir le visage d’un joueur de classe mondiale.

Iakovenko 6 : A raté l’occasion de doubler le score, mais a touché le dessus de la latte. Est rentré avec une bonne mentalité.

Bruno : "La priorité, c'était d'attaquer"

Les Anderlechtois sont aux anges après leur premier succès en Ligue des Champions

Guillaume Gillet est le premier à se présenter à l'interview : "C'est une belle revanche sur le match aller. Nous sommes solides en défense, c'est déjà la deuxième fois qu'on garde le zéro après le match à Milan. Maintenant, on peut toujours jouer la deuxième place. On va jouer le coup à fond, on ne veut pas avoir de regrets."

Avec Dennis Praet, Massimo Bruno a démontré la qualité des jeunes du Sporting : "On a la confiance du coach, il nous donne notre chance." L'ailier des Mauves se satisfait d'une victoire "qu'on attendait tous, et elle est là avec la manière. Aujourd'hui, la priorité, c'était d'attaquer"ajoute Bruno.

La tactique de John van den Brom aura donc payé : "Nous avons joué un football conquérant. Notre but était fantastique. Nous continuons sur notre lancée des dernières semaines, c'est agréable."


Witsel déçu par le public

La mine d'Axel Witsel à l'interview était bien moins réjouie que celle des Mauves : "On a démarré le match trop tard. On a mieux fait tourner le ballon en deuxième mi-temps, mais on était absents en début de match."

Axel a été sifflé copieusement par le public à chaque touche de balle : "Quand je joue avec les Diables, tout le monde est pour moi. Ici, tout le public était contre moi, mais c'est comme ça, c'est le football."

Malaga et Porto, premiers qualifiés

Porto et Malaga se sont qualifiés mardi pour les 8e de finale de la Ligue des champions, en faisant match nul respectivement chez le Dynamo Kiev (0-0) et à l'AC Milan (1-1), mardi lors de la 4e journée de la phase de poules.

GROUPE A - Porto qualifié, Paris SG s'amuse et s'approche

Le Paris SG s'est imposé à domicile (4-0) contre le faible Dinamo Zagreb grâce à des buts d'Alex, Matuidi, Menez et Hoarau. Et Ibrahimovic alors ? Oh, juste quatre passés décisives ! Il suffira d'un nul au PSG contre Kiev pour passer en 8e de finale. Carlo Ancelotti avait fait tourner, laissant sur le banc des remplaçants Pastore et Verratti, titularisant en revanche Lavezzi et le jeune Rabiot.

Dans l'autre match, il suffisait d'un nul aux "Dragons" de Porto pour passer à l'échelon supérieur et un 0-0 dans le froid de Kiev contre le Dynamo a parfaitement fait l'affaire. Oleg Blokhine, coach du Dynamo, avait sans doute rêvé d'un autre cadeau d'anniversaire pour les 60 ans qu'il a eu lundi. Le Porto de Lucho et Jackson Martinez tourne ainsi la page de la saison passée et le mauvais souvenir d'une élimination en poules.

GROUPE B - Montpellier éliminé, Arsenal neutralisé

Montpellier, champion de France inexpérimenté en Ligue des Champions, a payé cher pour apprendre sur la pelouse d'Olympiakos (3-1), lourde défaite qui lui enlève le droit d'espérer encore un miracle en C1. Les Montpelliérains ont été cueillis à froid à la 4e minute par Paulo Machado, un ancien pensionnaire du championnat de France. Ils ont répondu en seconde période par un penalty de Belhanda, avant de sombrer. Et les supporters montpelliérains se sont accrochés avec la police dans les tribunes avant le match. L'UEFA va sans doute sévir après les incidents à Schalke.

Dans l'autre match du groupe, Arsenal, qui menait 2 à 0, a manqué l'occasion de prendre la tête du groupe sur la pelouse de Schalke (2-2). Olivier Giroud a marqué un but. Le vent de critiques risque de souffler à nouveau sur le club londonien et son manager Arsène Wenger. Schalke pouvait se qualifier avec une victoire et doit se mordre les doigts.

Groupe C - Malaga qualifié

Malaga pouvait se contenter d'un nul pour accéder aux 8e de finale, et c'est fait avec un nul 1-1 contre l'AC Milan, chez lui, qui n'a vraiment plus rien d'un grand d'Europe.

GROUPE D - Le Real évite le pire, City survit

Le Borussia a manqué l'occasion de se qualifier avec un succès. Le Real, mené, a évité le pire en égalisant dans son Santiago-Bernabeu (2-2). Au Real, Benzema, blessé, avait déclaré forfait, tandis que Varane était titularisé en défense centrale. José Mourinho aura-t-il droit à des passes d'armes vigoureuses avec une presse espagnole qui ne laisse rien passer ?

Manchester City --champion d'Angleterre en titre-- a évité de quitter la compétition prématurément au stade des poules. L'équipe de Samir Nasri a arraché chez elle le nul contre l'Ajax (2-2).