Sécurité Anderlecht-PSG: qui payera la note ?
Arrêté spécial du bourgmestre, renforcement du dispositif policier, hélicoptère. La venue de Paris à Anderlecht a été classée comme un match à haut risque. Des mesures spéciales ont donc été adoptées. Des mesures qui ont bien évidemment un coût.
Le jour du tirage au sort, les forces de l’ordre ont marqué d’une croix ce mercredi 23 octobre. Durant trois jours à Anderlecht, il y aura davantage de policiers. Des fonctionnaires qui, évidemment, ne travaillent pas pour rien. Alors le Sporting doit-il payer les frais de police pour ce match ? La réponse est non. Du moins, pas directement.
« En fait, les frais de polices sont mutualisés deux fois », explique Eric Tomas, le bourgmestre PS de la commune. « Une première fois au sein même de la zone midi. (Forest, Saint-Gilles, Anderlecht). Et une seconde fois entre toutes les zones. Il y a parfois besoin de policiers supplémentaires pour les prisons de notre zone ou pour Forest Nationale par exemple. Ces policiers travaillent alors aussi pour les matchs d'Anderlecht. Et entre zones, nous nous envoyons parfois quelques renforts. » Mais le Maïeur anderlechtois reconnait que tout cela coute de l’argent. « Il est difficile d’estimer le coût total. Mais certains policiers font des heures supplémentaires, ou prendront plus tard des jours de récupération. »
700.000 euros de taxe annuelle.
Tous ces frais sont normalement pris en charge par le Sporting d’Anderlecht via un système de taxe. Un montant de 700.000 euros est versé par le club pour couvrir les frais engendrés par les matchs. « Normalement, cette taxe couvre tout », estime Eric Tomas. « Frais de sécurité, de nettoyage, etc. »
Si cette taxe ne prend pas en compte le fait que le match de cette semaine soit classé à très haut risque, elle varie tout de même en fonction du programme du Sporting. « La taxe est calculée en fonction du nombre de matchs qui devront se jouer sur le territoire de la commune. Ensuite, par ticket vendu, le RSCA paye également une taxe. »
Du côté du Sporting, on espère certainement qu’il n’y aura que pour la commune que la venue de Paris laissera une addition salée.