Revoilà déjà le malaise mauve

Revoilà déjà le malaise mauve

John van den Brom n’y comprend rien : Anderlecht a touché le fond à Charleroi.

Décidément, Anderlecht n’est pas si guéri que cela. Samedi, à Charleroi, le Sporting mauve a une fois de plus touché le fond. Aucune véritable occasion en une heure de jeu, pas d’âme, pas d’idées, pas de fond de jeu. Et le pire de tout : une défaite par 2-1, déjà la 5e de la saison.

S’agirait-il d’un accident de parcours, après le 13 sur 15 et le point pris au PSG ? Ou est-ce qu’Anderlecht s’apprête à vivre une nouvelle crise ? On connaîtra la réponse ce mercredi, face à Benfica. "Ce serait trop facile de dire que tout ce qu’on a construit, a disparu en un match, dit John van den Brom. Mais il est clair que je suis très déçu, parce qu’on était dans une spirale positive, et on s’était bien entraînés. J’attendais beaucoup de ce match."

En tout cas, on n’a pas vu grand-chose de la fameuse organisation que van den Brom pensait avoir retrouvée. Milicevic, Kaya, et les buteurs Pollet et Kebano : ils faisaient ce qu’ils voulaient face au champion en titre.

John van den Brom n’en revenait pas. "Nous avons livré une très mauvaise prestation. Mes joueurs n’ont pas suivi les consignes, et c’est ce qui me déçoit le plus. On s’était mis d’accord de prendre Charleroi par la gorge, mais je n’ai vu aucun pressing. Les espaces entre les lignes étaient trop grands, et Charleroi en a profité. Bien sûr que le terrain était mauvais, mais ce n’est pas une excuse, ni une raison pour négliger le marquage."

"La défaite est justifiée. La mentalité n’était déjà pas bonne dès le début du match. Et le début de la seconde mi-temps était encore pire, malgré mes consignes à la mi-temps."

Les deux buts de Charleroi symbolisaient le malaise d’Anderlecht. "Je n’ai pas bien vu le 1-0, mais il est clair que beaucoup d’erreurs ont été commises, avouait le coach du Sporting. Sur le 2-0, le marquage dans l’entrejeu était insuffisant. Milivojevic a dû lâcher son homme, ce qui a obligé Vanden Borre à quitter son flanc. Je ne lui fais donc pas de reproches, même si les buts sont tombés via son côté. Devant le but, tous les Carolos étaient libres. C’est inacceptable."

Les seules lueurs d’espoir étaient les montées de Vargas et de Gillet. "Vargas a montré qu’on a vraiment besoin d’un type de joueur comme lui. Il est créatif et a une excellente frappe. En 25 minutes, il était le meilleur joueur sur le terrain. Il est possible que je l’utilise contre Benfica. Et je suis aussi content de l’apport de Gillet. Avec Vargas et lui, on a mieux joué."