Cheikhou Kouyaté en a eu plein les pattes avec Tony Watt dans les parages vendredi.
Malgré un habituel sourire jusqu’aux oreilles, Cheikhou Kouyaté ne semblait toutefois pas des plus sereins après la défaite d’Anderlecht au Lierse.
Logique si l’on considère que durant nonante minutes, il s’est farci un Tony Watt en pleine forme qui lui a mis la misère par son pressing constant et ses courses en profondeur.
"Nous n’étions nulle part, a-t-il concédé après la rencontre. Parfois, on ne savait pas quoi faire. Je dois concéder qu’il n’est pas toujours simple de s’adapter chaque semaine à un nouveau système. La semaine dernière était très bonne et ce coup-ci le coach a changé."
Pas étonnant que Kouyaté fasse état d’un manque d’automatisme et d’habitudes au vu des nombreux changements effectués par van den Brom. La question reste en suspens mais tout le monde s’est interrogé sur le fait qu’il n’ait joué qu’avec une seule pointe et qu’il ait remis Dennis Praet dans l’axe, excentrant ainsi Massimo Bruno.
"La raison ? Il faut demander au coach, il décide et nous nous adaptons à ses choix et en l’occurrence, il a penché pour un seul avant-centre. Nous avions bien joué contre Bruges. Nous avons montré de l’envie, un état d’esprit guerrier, mais je n’ai pas vu ça au Lierse. Nous devions venir ici pour gagner la totalité des points."
Le Standard pourrait dès lors prendre dix unités d’avance sur son dauphin actuel. "Sept points c’est beaucoup alors dix… Je peux vous dire qu’on était tous déçus en rentrant au vestiaire."