POJ7: FC Bruges vs RSC Anderlecht et les autres...

Standard - Zulte-Waregem
Genk - Lokeren
Waasland-Beveren - Ostende
La Gantoise - Lierse
Courtrai - Charleroi
Malines - Cercle Bruges
FC Bruges - Anderlecht

Verbist sifflera FCB-RSCA

Johan Verbist a été désigné pour diriger la rencontre de dimanche prochain au Jan Breydel Stadium. Le coup d'envoi sera donné à 18 heures.

Zetterberg : « le match à Bruges sera capital »

Pär Zetterberg qui a donné le coup d'envoi dimanche soir du Clasico a porté chance à ses anciennes couleurs. Mais Anderlecht sera-t-il champion ?

« Tout reste possible, même si je pense que le Standard a le calendrier le plus facile. Les Liégeois auront l’avantage de jouer trois de leurs quatre derniers matches à domicile. Le Bruges-Anderlecht de dimanche prochain sera capital. Ce sera un match à six points. Si les Mauves parviennent à gagner là-bas, alors ils auront pris un réel ascendant »

Hasi: “Si on perd, on peut oublier le titre”

C’est fini de tourner autour du pot à Anderlecht. À la veille du match au Club Bruges, Besnik Hasi a dit les choses comme elles sont. “Oui, ce match sera décisif pour le titre. Si nous perdons à Bruges, on peut l’oublier. Six points de retard à trois matches de la fin : ce serait trop. Avec un point, on reste dans la course au titre. Et avec une victoire, on participerait à la lutte jusqu’au bout.”

Comme Herman Van Holsbeeck l’avait fait la veille, Besnik Hasi a mis la pression sur Bruges. “Bien sûr que le match est plus important pour le Club que pour nous, confirme-t-il. Les deux prochains matches de Bruges en sont deux en déplacement : au Standard et à Genk. Bruges doit nous battre. Il fera tout pour nous déstabiliser. Le public va créer une ambiance folle et les joueurs voudront prendre leur revanche pour le 3-0 du match aller. Bref, Bruges est favori.”

Mais ne vous trompez pas : Anderlecht est prêt à faire un putsch, dimanche soir. Les Mauves peuvent se hisser à la même hauteur que Bruges. “On est prêt, estime Besnik Hasi. Cela fait des semaines qu’on n’a pas le choix : on devait gagner contre Bruges et le Standard. On l’a fait, malgré la moyenne d’âge jeune de notre groupe. Depuis notre défaite au Standard, on a subi une métamorphose.”

en déplacement , la guérison ne s’est pas encore traduite en points. 3 sur 9, ce n’est pas assez. “On s’est presque débarrassé de notre traumatisme en déplacement, indique Besnik Hasi. À Genk, on n’a pas été suffisamment payé. Mais je confirme : notre bilan à l’extérieur est insuffisant. Un point dimanche serait positif. N’oublions pas que Bruges nous a infligé un 4-0 en septembre. De plus, à domicile, le Club n’a concédé qu’un nul en playoffs.”

Herman Van Holsbeeck se contente d’une troisième place. On est convaincu que Hasi vise plus haut, mais il tempère son enthousiasme. “Rappelez-vous d’où on vient. On était dans le trou après le déplacement à OHL. Il n’y avait plus aucune structure dans l’équipe. En peu de temps, on a créé quelque chose de solide. On s’est battu; on est revenu dans le parcours. Mais je ne vais pas mettre de tension inutile sur les joueurs en disant : Il nous faut la première place. Non. Mais tout le monde est ambitieux. On veut terminer le plus haut possible.”

Cyriac devrait pouvoir tenir sa place

Zorro Cyriac était absent hier lors de l'entraînement au stade Constant Vanden Stock. Le complice de Mitrovic en attaque était malade mais sa participation au choc de dimanche ne semble pas compromise.

“Il était déjà malade mercredi et l’était encore un peu jeudi, confirmait Besnik Hasi. Il a suivi un entraînement de cardio mais n’était pas prêt à s’entraîner. Il devrait être là pour le match"

Nuytinck : " A Bruges pour les 3 points"

Bram Nuytinck a retrouvé sa place en défense centrale avec l'avancée de Cheikou Kouyaté sur l'échiquier anderlechtois. Le Néerlandais est confiant avant le déplacement dans la Venise du Nord.

“On va à Bruges pour gagner, assure-t-il. Dans notre situation, trois points de plus sont les bienvenus. On a perdu beaucoup de points pendant la saison, mais vu le système des PO, on savait que tout était possible.”

Mbemba et Kouyaté sont 2 défenseurs comparables pour Bram !

« Chancel est un peu plus timide, mais ils sont tous les deux grands, puissants et forts de la tête », conclut-il.

Hasi: "Une totale confiance en cette équipe"

Massimo Bruno: "J'ai essayé de faire mon boulot. On m'a mis devant et j'ai tenté de trouver les espaces au maximum. J'ai de la réussite que ça aille dans le but. Je suis frais, donc il était logique que je profite des espaces au maximum. Mais j'ai de la réusite, car s'il n'y a pas ce but, on ne parle pas de mon match. On a pris trois points ici, à dix contre onze. Et ils sont très importants. Cela fait du bien. Je reviens dans l'équipe et je crois qu'il faut saisir sa chance, oui, mais ça arrive au second plan. A ce moment-ci de la saison, l'équipe importe plus. Je préfère ne pas jouer et être champion que tout jouer et me retrouver derrière au classement. J'espère qu'on va continuer comme ça jusqu'à la fin, il reste trois matches et on va tout donner."

Dennis Praet: "Je crois que Massimo est très bien rentré. Il avait encore de la fraicheur à la fin pour lancer cette action. Tout le monde est content, on a tout donné. Hasi nous a dit qu'on pouvait venir pour un point. A Bruges, quand on est à dix, on sait que c'est très difficile. Mais Massimo marque sur le contre."

Olivier Deschacht: "Quand on joue à Bruges, qu'on joue pour le titre, c'est normal de ressentir de la pression. En ce moment, on a besoin d'un peu de chance. On l'a eue, avec la barre transversale, etc. J'ai joué beaucoup de matches pour Anderlecht, mais gagner à dix à Bruges, je ne l'avais jamais vécu. L'entraîneur nous a apporté de la hargne."

Timmy Simons: "On avait beaucoup plus la possession du ballon, avec quelques bonnes occasions. Mais on n'a pas marqué. Après l'exclusion de Mitrovic, on a eu encore plus le contrôle du jeu, mais ça ne marche pas. C'est dommage. Ce qui nous manqué ? Peu de choses. On a eu les plus belles occasions, mais il faut les marquer. On voulait aussi garder le zéro."

Vadis Odjidja: "Je ne pense pas qu'il manque grand-chose. On a des occasions aujourd'hui, mais la balle ne voulait pas rentrer. C'est dommage mais on a dominé toute la partie, même quand ils étaient à onze. C'est le plus important. Après, il faut mettre ces occasions au fond. Mais ce n'est pas facile quand une équipe essaye de défendre avec des joueurs juste devant le rectangle. On a essayé, c'est dommage pour nous de tomber sur un own-goal. Peut-être qu'on n'a pas assez alimenté les attaquants. On a fait quelques centres. C'est dommage de perdre, mais on doit au moins prendre un point ici. On a toujours notre sort entre nos mains. On pouvait faire une affaire intéressante aujourd'hui et ce n'est pas le cas. Mais il faut se concentrer sur le match au Standard et gagner des points là-bas."

Michel Preud'Homme: "En première mi-temps, on aurait pu faire mieux, malgé tout. Comme contre le Standard, quand on a affaire à une équipe bien organisée derrière, on n'arrive pas à faire la différence. En deuxième période, on joue à dix, et même si je pense qu'on n'a pas créé assez d'occasions, on a quand même eu la possibilité de prendre l'avantage et on aurait pu gagner ce match. Sobota a fait un très bon match. Il continue sur la lancée de la semaine dernière, mais ce n'est pas suffisant. On a utilisé toutes les armes dont on dispose dans le noyau, avec un second avant dès la mi-temps et puis Odjidja et Refaelov. On a essayé d'amener des joueurs créatifs, mais on n'a pas réussi à marquer. Le but de Meunier ? Ca fait partie du football, on doit l'accepter. On a eu de la malchance, mais c'est le mérite d'Anderlecht. On a pris un coup aujourd'hui. On va réagir directement. Ca ne sera pas facile car on a un déplacement difficile au Standard, mais la vie continue, il faut garder espoir. Dans ces playoffs, tout est possible."

Besnik Hasi: "Je n'ai pas demandé à la direction de signer mon contrat maintenant, mais ils sont venus d'eux-mêmes. Ce n'était pas un souci pour moi de continuer comme ça jusqu'en fin de saison, car j'ai une totale confiance en cette équipe. Je remercie néanmoins la direction pour cette confiance exprimée envers moi. Je remercie aussi la façon dont les joueurs ont joué ce match. Pas seulement ceux qui ont joué à dix, pas seulement ceux qui sont rentrés. Toute l'équipe. Avec le staff, on forme une team. On a tout donné pour les supporters, comme une équipe. On a vu beaucoup de volonté. Avant le carton rouge, on n'était pas bien. On n'a pas assez joué. On n'a pas cherché les zones libres entre les lignes. C'est un bon test car nous avons une équipe jeune. Chapeau à eux. Ils ont joué comme ils aiment le faire. Ils s'amusent, il y a beaucoup d'entraide. Cet esprit fonctionne".

Mbemba: "Mitrovic pleurait à la mi-temps"

Exclu stupidement, le Serbe a reçu le soutien de ses équipiers mais pas d’Engels qui estime la carte rouge justifiée

Il a répondu aux sollicitations de la presse d’un grand sourire et d’un bisou envoyé à la volée, sans un mot. Aleksandar Mitrovic semblait soulagé en quittant le vestiaire. Son exclusion aurait pu coûter le titre au Sporting; elle a finalement renforcé l’esprit de groupe.

En quittant la pelouse au bout d’une grosse demi-heure, l’attaquant serbe semblait au bord des larmes. Et il a carrément craqué en voyant ses équipiers revenir dans le vestiaire à la pause. "Il pleurait vraiment", explique Chancel Mbemba. "Il en faut pourtant beaucoup pour le faire pleurer", précise Anthony Vanden Borre. "C’est vraiment qu’il ressentait une injustice. On s’est battu pour lui."

Son tête-à-tête viril avec Bjorn Engels ne méritait pas la carte rouge, selon ses équipiers. "J’étais vraiment attentif depuis le banc sur cette phase", raconte Massimo Bruno. "Ils se cherchaient depuis quelques minutes et ils se donnent tous les deux un petit coup pour régler leur compte. Rien de grave, ou de bien méchant mais Engels fait sa fillette et se laisse tomber. Ce n’est vraiment pas de bien de sa part."

Une opinion partagée par tout le camp anderlechtois mais pas par le jeune défenseur brugeois. "Ai-je provoqué Mitrovic ? Cela fait partie du football, on voit ça à tous les niveaux", estimait Bjorn Engels. "Moi, je tire juste mon chapeau à Monsieur Efong Nzolo qui a pris ses responsabilités sur cette action. Au Parc Astrid, il n’aurait par contre jamais osé donner la rouge."

Si Bruges a pu jouer avec un homme de plus pendant cinquante-cinq minutes, Anderlecht a retrouvé son esprit conquérant après la sortie du Serbe. "J’ose le dire : c’est grâce à l’exclusion de Mitrovic qu’on a gagné. Elle a boosté toute l’équipe. On a pu reculer et miser sur la contre-attaque."

La saison de Mitrovic risque cependant de se terminer plus vite que prévu. Une suspension l’attend. Il recevra une proposition ce lundi. S’il ne l’accepte pas, il passera mardi en commission des Litiges et, éventuellement, en commission d’Appel vendredi. "J’espère vraiment qu’il n’aura pas de grosse punition", demande Besnik Hasi. "Il n’a rien fait de grave. Les décisions de l’arbitre sont parfois avec toi ou contre toi… C’est maintenant à la fédération de prendre ses responsabilités en prenant la bonne décision."

En attendant, Mitrovic avait retrouvé le sourire en accueillant ses partenaires dans le vestiaire après la rencontre. "Il rigolait et il faisait des blagues comme à son habitude", sourit Chancel Mbemba.

Anderlecht crée le "hold-up" parfait, Bruges KO debout

Dominé durant la quasi-totalité du match, Anderlecht a réalisé le hold-up parfait au stade Jan-Breydel (0-1, Meunier c.s.c). En infériorité numérique (suite à l'exclusion de Mitrovic), les Mauves ont souffert mais résisté aux assauts brugeois. Alors que Lestienne aurait dû donner l'avance à son équipe (sa reprise a heurté la transversale), les Blauw en Zwart se sont fait surprendre en contre-attaque en fin de match. Sur un centre de Massimo Bruno, Thomas Meunier a malencontreusement dévié le ballon dans son propre but. C'est une victoire inespérée pour le Sporting, qui revient à hauteur de Bruges (42 points) et qui est plus que jamais candidat au titre. Pour les protégés de Preud'homme, c'est un coup de massue terrible. Le Club a peut-être perdu le titre ce soir, même si tout reste encore possible.

1. L'exclusion de Mitrovic
Excessive pour certains, justifiée pour d'autres, l'exclusion de Mitrovic alimentera encore les discussions d'après-match. Dans une altercation comme il y en a beaucoup dans un match, Mitrovic et Engels se retrouvent nez à nez, front contre front même. A ce moment-là, l'attaquant serbe fait un léger mouvement et Engels s'écroule (de manière théâtrale, il est vrai). Si d'aucuns pesteront contre la fourberie du défenseur brugeois, le geste de l'Anderlechtois n'était pas très malin. "Le quatrième arbitre a soi-disant tout vu, mais en fait, on va se rendre compte qu'il n'a rien vu du tout. Le premier qui provoque, c'est Engels. C'est totalement idiot de sa part", analysait Jean-François Remy à la mi-temps sur VooFoot. Oui, sauf qu'il y avait bel et bien un geste volontaire de la part de "Mitrogoal"...

2. Bruges a-t-il perdu le titre?
Le Club de Bruges avait toutes les cartes en main pour faire la différence ce soir. A onze contre dix, les Blauw en Zwart ont dominé de la tête et des épaules ce match, qu'ils n'auraient jamais pu perdre. Quelque part, les hommes de Michel Preud'homme doivent s'en prendre à eux-mêmes puisqu'ils n'ont pas su exploiter leur supériorité numérique. Les infiltrations de Sobota ont fait mal, mais le dernier geste a toujours fait défaut. Lestienne a loupé deux occasions 5 étoiles et s'en mord déjà les doigts. En fin de match, ni Castillo ni Refaelov (ou encore Vadis) ne sont parvenus à faire la différence. Même si le championnat risque de nous réserver encore quelques surprises, le Club de Bruges a peut-être laissé filer le titre ce soir.

3. Une victoire "à la Chelsea" pour Anderlecht
On le sait, les playoffs risquent d'être indécis jusqu'au bout. Ce soir, on en a eu une nouvelle illustration. Qui aurait misé un copeck sur Anderlecht, réduit à dix, à la mi-temps? Pas grand monde. Pourtant, il faut saluer la solidarité des hommes de Hasi, qui n'ont rien lâché malgré la domination brugeoise. Mention spéciale pour Kouyaté et Mbemba, auteurs tous les deux d'une très grosse prestation. Alors qu'on se demandait quand allait tomber le but brugeois libérateur, Massimo Bruno a glacé l'Olympiapark en fin de match. Son raid solitaire a débouché sur un but contre son camp de Thomas Meunier, emporté par son élan. "C'est leur mérite aussi", reconnaissait sportivement Michel Preud'homme à l'interview d'après-match. Une victoire qui relance complètement le Sporting, qui se met à rêver d'un nouveau titre...

L'analyse d'Alexandre Teklak

Pour Alexandre Teklak , les changements de Besnik Hasi sur la pelouse brugeoises ont été logiques et payants.

“Le match a bien débuté, mais la carte rouge a tout changé. Le RSCA a ensuite fait le gros dos et a reculé son bloc de 20 mètres sur le terrain. Pour faire la différence, il fallait compter sur des joueurs de contre qui soient frais et c’est exactement ce qu’il s’est passé. En faisant monter Bruno, Gillet et Acheampong, Hasi a réalisé des changements logiques et payants. Ils ont eu la chance que Bruges ne les a pas trop fait souffrir. Les Bruxellois se sont réorganisés sans être trop menacés.”

Quelques réactions d'après-match

Les joueurs anderlechtois étaient heureux après cette victoire acquise avec les tripes. Proto soulignait le jeu d'intimidation chez les Brugeois, et l'attitude peu commune de Tom De Sutter.

David Pollet :

«L’exclusion a rendu le match compliqué. Mais les mecs qui sont rentrés au jeu ont bien fait leur boulot. Si jamais Mitro devait être suspendu, je suis prêt à prendre le relais. J’attends ma chance. Massimo n’est pas un attaquant de pointe, mais il est très bien monté. Le coach a fait des choix et le résultat lui donne raison. »

Silvio Proto :

«C’est vraiment triste que les joueurs de Bruges aient dû avoir recours à l’intimidation. Je suis d’ailleurs allé trouver Tom De Sutter pour le lui dire. Je ne le reconnaissais pas. Tom n’a jamais été comme ça à Anderlecht. Chez nous, je me dois de féliciter ma défense. Tous les quatre ont été fantastiques. La carte rouge ? Je ne sais pas. J’ai reçu des sms qui me disaient que ce n’était pas mérité. »

Guillaume Gillet :

«On a été au bout de nos forces. Si on fait appel à moi, je me donnerai toujours à 200 %. Les remplacements étaient les bienvenus car certains joueurs étaient cuits. On revient dans le coup pour le titre au meilleur moment. Maintenant, il ne faut surtout pas tout gâcher. C’est dommage cette reprise de volée. J’étais frustré de ne pas avoir marqué sur cette action. »

Leonard : "Anderlecht doit croire au titre"

Pour Philippe Leonard, année de transition ou pas, les Mauve et Blanc doivent croire au titre , bien que les Rouches ont encore leur sort entre les mains.

«C’est incroyable de voir Anderlecht à un point de la tête, il revient de très loin. Maintenant, il doit croire au titre. Quand il y a un sacre à la clé, saison de transition ou pas, il faut tenter d’aller le chercher"

«On croit toujours qu’une équipe réduite à dix va souffrir mais c’est souvent le contraire qui se passe, cela lui facilite la tâche. Elle doit se montrer plus concentrée, plus présente dans les duels et elle joue mieux"

Mbemba n'est pas tendre pour De Sutter

Chancel Mbemba a été l’un des hommes en vue dans le topper. Le jeune défenseur central congolais n’a jamais été pris à défaut par Tom De Sutter, qui semblait très énervé dans cette rencontre.

"Défendre contre lui ? C’est simple comme bonjour, déclarait-il avec le sourire. Il n’a pas beaucoup de technique, ne bouge pas beaucoup et n’est pas rapide. Je savais que sa détente était son principal atout. Il m’a parfois provoqué mais je n’ai pas réagi; je sais comment ça se passe."

Proto: "Jamais vu autant de simulations que dans ce match"

"Ce n'est pas un exploit"

Le portier anderlechtois est revenu sur la victoire des siens face à l'équipe de Michel Preud'homme. Il refuse de parler d'exploit: "Ce n'est pas un exploit, nous ne sommes pas tombés sur une bonne équipe de Bruges, ils n'ont fait que balancer des ballons et essayer de faire des centres. C'est une équipe qui, en théorie, essaye de construire mais là c'était bizarre. Ils ont plus joué sur l'engagement, mais même à dix contre onze, je pense qu'on a été plus réaliste."

"La base du football c'est une bonne organisation, on a prouvé qu'avec une bonne organisation on pouvait gagner un match même sur une seule occasion. A la mi-temps, on s'est dit que si on gardait le zéro, on pouvait gagner car on allait avoir une occasion".

Sur l'expulsion de Mitrovic

"Je n'ai pas vu ce qu'il s'était passé, j'ai reçu des sms comme quoi il ne méritait pas la carte rouge, maintenant ça va faire débat. On s'est battu pour lui, par solidarité." Il s'est également exprimé sur les intimidations de Bruges: "C'est triste de jouer comme ça pour gagner un match... Faire ça ou des simulations. Je n'ai jamais vu autant de simulations que dans ce match."