La méthode Hasi paie : jeunesse et caractère

La méthode Hasi paie : jeunesse et caractère

Le RSC Anderlecht a gagné son premier match de la saison. Cela ne lui était plus arrivé depuis quelques saisons. Les Bruxellois ont cependant versé quelques gouttes de sueur (froide et chaude) contre Mouscron-Peruwelz.

Deuxième match officiel de la saison déjà pour le Sporting d'Anderlecht et deuxième victoire à l'arrachée. Sans convaincre outre mesure et en étant par moments malmené. Mais là où la saison passée sous John Van den Brom, la jeune équipe cafouillait son jeu et perdait ses moyens dès qu'elle était bousculée, ces mêmes joueurs, travaillés au mental par Besnik Hasi, semblent puiser une énergie nouvelle et une volonté de rachat manifeste lors de chaque contretemps. "L'égalisation à 1-1 a été difficile à digérer. Et Kaminski a même réalisé un arrêt crucial pour empêcher le 1-2. Ce qui a permis sans doute de nous ressaisir" a réagi après la rencontre Dennis Praet. Il est vrai, par ailleurs, que les champions de Belgique ne sont pas encore prêts. Ils paraissent un peu court physiquement. Besnik Hasi est le premier à le reconnaitre. Mais loin d'être un alibi pour justifier une défaite, l'argument sert plutôt ici à inciter des joueurs victorieux à redoubler de travail. "J'ai de bonnes sensations, car nous avons gagné" a simplement commenté Hasi au but des 90 minutes. Et un coach qui gagne a toujours plus de facilité à faire passer son message aux entrainements. Bref, cet Anderlecht-là à encore une bonne marge de progression.