Non, Sclessin n’est plus un enfer !

Non, Sclessin n’est plus un enfer !

Le Standard ne s’y impose plus depuis quatre rencontres. Les fans sont amorphes.

Il y a quinze jours, au lendemain de la correction infligée par Ostende (3-5), nous interrogions deux anciennes gloires liégeoises, Léon Semmeling et Christian Piot, sur la situation actuelle de leur club de cœur.

Les deux légendes étaient unanimes : le Standard ne parvient plus à faire la loi chez lui. Pire, Sclessin n’inspire plus la crainte chez les adversaires des Rouches.

Quinze jours plus tard, le constat est toujours le même du côté de la Cité ardente. Sclessin ne semble plus être l’enfer de jadis. "Nous avons un problème à Sclessin. Nous ne parvenons plus à y gagner. Il faut vite y remédier", précisait Laurent Ciman.

Cela fait désormais quatre rencontres consécutives que le Standard ne parvient plus à s’imposer sur ses terres. Le bilan est de deux points sur douze avec deux nuls face à Westerlo et au Lierse et des défaites contre Gand et Ostende.

La dernière fois que le Standard a autant piétiné à Sclesssin, c’était sous Rednic en 2013 avec le même bilan de deux sur douze lors des trois derniers matches de la phase classique et la première rencontre des PO1. Lors des quatre premiers matches de la saison 2002-2003, le Standard avait également enregistré un tel bilan.

Un constat s’impose également en tribunes. Lorsqu’Igor De Camargo loupait une grosse occasion à la demi-heure de jeu alors que le score n’était que de 0-0, un concert de sifflets débutait dans les gradins. Depuis le début de saison, l’ambiance à Sclessin n’est plus ce qu’elle était auparavant. Les sifflets et les chants contre le coach et la direction sont beaucoup plus fréquents que le reste.
À leur décharge, les fans liégeois ne sont pas gâtés ces derniers temps et certains semblent totalement résignés. Bref, Sclessin devient de plus en plus un enfer… pour les Rouches.