Champions League 2014-2015 (New Sondage)

Galatasaray-Anderlecht: un point ou plus, c’est possible !

Quatre conseils aux Anderlechtois pour faire mal à Galatasaray

Si Anderlecht méritait mieux samedi au Lierse, ce n’était pas le cas de Galatasaray, tenu en échec (0-0) à domicile face au modeste Eskisehirspor où évolue le gardien belge Ruud Boffin. En Turquie depuis deux ans après un passage à West Ham, il donne quatre conseils au Sporting pour créer la surprise à Istanbul mardi.

1. Mettre Defour sur Sneijder
Sorti à vingt minutes du terme samedi, Wesley Sneijder n’a pas convaincu. Il a pratiquement tout raté et sa mine au moment de rejoindre le car ne mentait pas : la star néerlandaise de Galatasaray se cherche pour l’instant après une très bonne Coupe du Monde mais dans un rôle plus discret. Au Gala, il est le numéro 10 par qui tous les ballons ou presque doivent passer. "Il faut donc toujours le tenir à l’œil", explique Boffin. "Même quand il n’est pas dans un bon jour, une passe ou une frappe peuvent faire basculer le match." Steven Defour pourrait s’occuper personnellement de Sneijder, comme il l’avait remarquablement fait en août 2012 lors du match amical face aux Pays-Bas.

2. Lancer Acheampong à droite

Le flanc gauche n’est pas le point fort de Galatasaray. "Le danger vient du centre ou de la droite, précise Boffin. Cela facilite déjà un peu le travail de la défense." Cela déséquilibre aussi l’équipe et donne des possibilités en cas de contre-attaque rapide. Eskisehirspor a failli en profiter plusieurs fois samedi. Le très vif et très rapide ailier droit ivoirien Sissoko a fait souffrir la défense stambouliote. On imagine bien Frank Acheampong, en confiance actuellement, réaliser le même coup mardi.

3. Attentif sur phases arrêtées

"Les seules fois où j’ai dû réaliser des arrêts, c’était sur des phases arrêtées", analyse Boffin. Galatasaray ne manque effectivement pas de taille et de puissance. Le jeu aérien est l’une des grandes forces locales. Les Anderlechtois, qui ont souvent péché par manque de concentration dans ce domaine, devront être très attentifs.

4. Oublier le public le plus bruyant au monde

Samedi, Galatasaray était privé de son public suite au comportement de quelques supporters lors de la Supercoupe perdue face au Fenerbahçe le 25 août dernier. "Ce n’était pas très chouette à jouer mais cela a aidé notre équipe", reconnaît Boffin. "Les supporters de Galatasaray font beaucoup de bruit. C’est très intimidant et il faut parvenir à ne pas y prêter attention pour bien rester dans son match." En 2011, le public du Gala a d’ailleurs battu le record du monde de bruit dans son stade avec 131,76 décibels, soit trente de plus que le bruit d’un marteau-piqueur.

Anderlecht s'envole pour Istanbul

Après une nuit passé dans un hôtel de Diegem, la délégation anderlechtoise s'envole ce matin pour la Turquie. Sur twitter, Ibrahima Conté qui va découvrir la Champions League, annonce le départ vers la perle du Bosphore.

Au Galatasaray pour ne pas perdre

Anderlecht s’est envolé ce matin pour la Turquie, ils vont y disputer leur premier match de Champion’s League face au Galatasaray. L’objectif est de prendre la troisième place de leur groupe.

"Nous allons à Galatasaray pour ne pas perdre. Je sais qu'Anderlecht doit toujours être ambitieux mais nous ne pouvons pas viser trop haut non plus. Nous devons tirer les leçons du passé. Notre objectif est simple: nous voulons être européens après l'hiver. Arsenal et Dortmund sont trop forts, il faudra donc être devant Galatasaray. Un point dans l'enfer de Galatasaray serait déjà un succès. Nos jeunes joueurs ont une année de plus dans les jambes et avec Steven Defour, nous sommes davantage agressifs dans l'entrejeu" déclare Van Holsbeeck.

"Je pense que nous sommes plus forts que la saison dernière mais le groupe dans lequel nous sommes est également plus relevé que la saison dernière. La saison dernière, on pensait avoir tirer le gros lot avec l'Olympiacos et Benfica mais nous savons comment cela s'est fini. Nous devons donc faire le mieux possible et nous montrer sur le terrain" déclare le président Vanden Stock.

Avec Colin ou Conté à Galatasaray ?

Le Guinéen a brillé; le Français n’a pas rassuré Hasi, qui optera pour son 4-2-3-1 contre le Gala.

L’équipe avec laquelle Hasi va jouer à Galatasaray est connue à 80 %. Le match référence était la première mi-temps à Bruges, dans un 4-2-3-1. Ce sera la tactique en Turquie. Le doute subsiste pour le flanc droit. Au but, Davy Roef remplacera Silvio Proto, suspendu.

En défense, seul le poste d’arrière droit est sujet à interrogation. Colin, pas mauvais à la relance, n’a pas été testé défensivement au Lierse, même s’il était statique sur le 1-0. Hasi ne semblait pas entièrement convaincu (le Français s’était d’ailleurs pris une jaune) et l’a remplacé. On opte pour Najar, même s’il n’est pas défenseur par nature.

Au milieu, le triangle Defour - Tielemans - Praet était extraordinaire à Bruges. Le remplacement à la mi-temps de Tielemans au Lierse ne changera pas les plans de Hasi. "Il est dans une période difficile et je devais faire quelque chose, dit Hasi. Mais il jouera à Galatasaray."

Sur le flanc droit, Conté a fait une si bonne montée qu’il est attendu dans l’équipe de base. Si Colin débute, Najar montera d’un cran. À gauche, Acheampong peut faire mal sur contre-attaque. Suarez n’est pas encore prêt pour débuter un tel match.

En attaque , Mitrovic conservera la confiance de Hasi. Il n’a pas marqué et s’est fâché après avoir été remplacé mais a travaillé. Toutefois, lors des semaines à venir, il devra tenir compte de Cyriac, très bien monté au jeu. Comme l’a montré le remplacement de Tielemans à la mi-temps : plus personne n’est intouchable à Anderlecht.

“Anderlecht est l'équipe la moins expérimentée”

Cesare Prandelli, l'entraîneur de Galatasaray s'est exprimé à la veille du premier match à Istanbul dans ce groupe D. Il considère le Sporting comme l'équipe la moins expérimentée mais certainement pas la plus faible !

"Nous allons jouer contre une équipe organisée très jeune et qui ne manque pas d'intérêt. Ils vont chercher à nous impressionner. Il va donc falloir être prudent. Nous allons essayer de prendre les trois points avec l'aide de nos supporters."

Pandev : "on va devoir se donner à 200 %"

Goran Pandev , l'attaquant du Galatasaray, pointe Arsenal et Dortmund comme favoris dans un groupe qu'il estime difficile, mais chaque match est à part, et les Turcs possèdent beaucoup de qualités.

“La Champions League est la plus belle compétition de clubs au monde : c'est formidable d'y participer. Contre Anderlecht, on va devoir se donner à 200 % et ça sera possible grâce à nos fans. J'ai déjà réalisé un rêve en gagnant cette compétition avec l'Inter, et aujourd'hui je veux y parvenir avec Galatasaray”

Les impressions de Steven Defour

À la veille d’un déplacement qui s’annonce très difficile dans l'enfer d'Istanbul, Steven Defour a donné son avis sur la Champions League et sur ce qui attend les Mauves demain sur le coup de 2045 heures.

« Il faudra rester concentrer sur le match » a déclaré Steven Defour au micro de RSCA TV. « Nous savons que les 30 premières minutes seront un enfer, mais si nous résistons, la confiance va grandir et cet enfer sera déjà moins impressionnant » a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il conseille à ses coéquipiers moins expérimentés de rester calmes, même si les circonstances ne sont pas en faveur des Mauves.

"On n'est pas venus ici juste pour défendre"

Lors de la conférence de presse d'avant-match, Besnik Hasi annonce une tactique comme celle appliquée en championnat. L'intention dans cette première joute de Champions League n'est pas de défendre !

"Nous avons une équipe jeune, ambitieuse et talentueuse. Mais notre adversaire ne manque pas de qualités, ni derrière ni devant, donc je ne promets rien. L'ambition et la détermination seront la clé, la Champions League n'en demande pas moins et tous les joueurs devraient en être conscients"

"On va essayer de jouer notre jeu autant que possible. On jouera comme on le fait en championnat, en faisant circuler. Est-ce qu'on empochera les trois points ? Ça dépend de la tactique. Si on peut appliquer notre jeu, pourquoi pas "?

Des pépins physiques pour Defour ?

Alors que le Sporting s'est entraîné dans le stade Türk Telekom Arena à Istanbul, Steven Defour s'est entretenu avec le Docteur Peter Wieme. Les deux sont rentrés au vestiaire, peut-on craindre un forfait du médian ?

Fausse alerte pour Defour

Touché au mollet au Lierse, le milieu de terrain ne s’est pas entraîné ce lundi. Mais le Diable rouge devrait être présent ce mardi soir contre Galatasaray.

Il n’en avait pas touché un mot à la conférence de presse (voir prochaine page), mais Steven Defour n’est pas sorti indemne du match au Lierse. La preuve : il a quitté l’entraînement après l’échauffement. À la fin du match contre le Lierse, il s’était blessé au mollet. C’est en toute fin de match qu’il a été touché en chassant dans le petit rectangle adverse. Il est retourné dans sa propre moitié de terrain en boitant.

La partie ouverte de l’entraînement (le premier quart d’heure) allait s’achever quand Defour est rentré au vestiaire, accompagné par le Docteur Peter Wieme. Une minute plus tard, Wieme est revenu sur le terrain, sans Defour. Pourtant, les joueurs n’avaient pas encore fait d’efforts. Ils avaient trottiné, fait du stretching et ensuite quelques accélérations. Defour n’a donc pas fait de travail avec ballon.

Steven est un dur. Et il connaît son corps. Il est venu à Anderlecht pour jouer la Ligue des Champions. C’est sans doute par mesure de prudence qu’il a écourté la soirée car, manifestement, il devrait être aligné d’emblée.

Andy Najar back droit

Najar commence à avoir l’habitude de jouer les pompiers de service. En fin de saison dernière déjà, il avait dépanné son coach au milieu de terrain, surprenant les observateurs par son abattage. Alors que certains spécialistes s’interrogeaient sur sa meilleure place, Besnik Hasi avait tranché le positionnant sur le flanc où vitesse et technique faisaient des ravages.

Samedi, au Lierse, vu la tournure des événements, le même T1 l’avait repositionné e n seconde mi-temps au backdroit pour donner des allures offensives à sa formation. Et, vu les blessures de Vanden Borre et de N’Sakala ainsi que l’entrée mièvre de Colin, le Hondurien devrait à nouveau dépanner au back dans une équipe, à nouveau, tournée vers l’avant. Conté prendrait la place de Najar sur l’aile droite offensive.

Le président du Galatasaray: "Je pourrais un jour investir à Anderlecht"

Ünal Aysal, le président milliardaire de Galatasaray, est à moitié belge. Avant le choc de ce mardi soir, il a accordé un long entretien, à Istanbul, à la DH.

C’est au très chic hôtel Ritz Carlton avec vue plongeante sur le détroit du Bosphore qu’Ünal Aysal (73 ans) nous avait donné rendez-vous samedi, quelques heures avant la rencontre entre son Galatasaray et le modeste Eskisehirspor. Un établissement dont le voisin n’est autre que le stade en construction… du Besiktas, son plus grand rival à Istanbul avec Fenerbahçe.

"Ce n’est pas grave", sourit le dynamique septuagénaire. "Je suis content que les clubs turcs investissent dans la brique. Cela fait avancer notre football."

Le français est parfaitement maîtrisé. Il faut dire qu’Ünal Aysal partage sa vie entre Istanbul et Bruxelles depuis plus de quarante ans. Né en Turquie, il a décidé d’installer ses sociétés (dans l’industrie du pétrole et de l’électricité) au centre de l’Europe en 1973. Aujourd’hui, sa fortune est estimée à un milliard d’euros. Un statut qui lui a permis de devenir président de Galatasaray en mai 2011 après avoir remporté le nombre de voix le plus important de l’histoire séculaire du club stambouliote. Il avait fait deux promesses de campagne aux supporters : titiller le top européen et… faire revenir Eric Gerets.

Vous n’avez pas tenu votre seconde promesse.

"Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Malheureusement, il était très occupé au Maroc quand j’ai repris le club. Puis il a signé au Moyen-Orient. Bref, il n’a jamais été disponible au bon moment. Mais je ne désespère pas de faire revenir un jour l’un des héros de notre club."

Et votre première promesse ?

"On n’est pas encore au top européen, c’est certain, mais on progresse. Nous sommes sortis de notre poule en Ligue des Champions ces deux dernières années (NdlR : sorti par le Real Madrid en quarts en 2012 et par Chelsea en huitièmes l’an passé). Avant les années 2000, les Turcs ne voyaient que la rivalité nationale. Les compétitions européennes ne les intéressaient pas vraiment. La Coupe de l’Uefa gagnée en 2000 par Galatasaray a changé la donne. Notre priorité, c’est la Ligue des Champions dorénavant."

Votre poule est difficile cette année avec Arsenal et Dortmund. Vous n’aurez pas droit à l’erreur face à Anderlecht, l’équipe la plus faible sur papier.

"Je ne suis pas vraiment d’accord avec ça. Pour moi, la poule est très équilibrée. Arsenal a beaucoup investi ces derniers mois, mais n’a pas encore retrouvé son niveau d’antan. Dortmund doit se séparer de ses plus beaux joyaux chaque année. À Galatasaray, on a aussi perdu une star avec le départ de Drogba. De son côté, Anderlecht continue à progresser chaque année. J’ai vu ce que la Belgique a fait au Brésil. C’était brillant."

Sauf qu’Anderlecht n’a que deux Diables, dont un blessé.

"J’ai vu jouer Anderlecht ces derniers mois et j’ai vu d’excellents joueurs. Les trois autres de la poule auront vraiment intérêt à s’en méfier."

N’avez-vous jamais été tenté d’acheter des joueurs à Anderlecht ?

"J’ai essayé. C’était en 2011 quand j’ai repris le club. Je voulais absolument acheter Matias Suarez. J’avais pris les discussions en main avec le président d’Anderlecht. Il était d’accord de le vendre dans un premier temps puis il a finalement refusé."

Savez-vous que Suarez joue toujours à Anderlecht ?

"Je l’ignorais, mais ce n’est pas une honte d’être toujours à Anderlecht. Suarez est dans un club prestigieux. Et nous, on devra s’en méfier mardi. C’est un artiste sur le terrain. Le match sera difficile, j’en suis convaincu."

Les budgets de Galatasaray et d’Anderlecht n’ont pourtant rien de comparable. Depuis votre arrivée en 2011, vous avez dépensé 109 millions pour acheter des joueurs alors que le Sporting n’en dépensait que 34 dans le même temps.

"Oui, je sais. Anderlecht vend plus qu’il n’achète et réalise de beaux bénéfices. C’est ce à quoi j’aspire aussi, mais il y a une raison qui explique mes grosses dépenses. Quand j’ai repris le club en mai 2011, Galatasaray venait de terminer à la huitième place. C’était intolérable. Pour reconstruire l’équipe très vite, il n’y avait qu’une solution : acheter de grands joueurs. On a pensé au court terme en mettant pas mal de moyens sur le marché des transferts. Cela a bien réussi (NdlR : deux titres et une Coupe) mais depuis l’an dernier, je pense à plus long terme. J’investis surtout dans notre académie de jeunes. Vous verrez les résultats dans deux ou trois ans. Anderlecht est un excellent exemple à suivre."

Vous y avez été aussi obligé par l’Uefa qui vous a sanctionné dans le cadre du fair-play financier. Votre prime en Ligue des Champions sera, entre autres, délestée de 200.000€ comme punition cette année.

"C’est vrai. On doit respecter ce fair-play financier. La transition n’est pas simple mais dans deux ou trois ans, on respectera totalement les critères Uefa."

Vous êtes milliardaire. N’est-ce pas frustrant de ne plus pouvoir acheter qui vous avez envie sur vos deniers personnels ?

"Non, je peux comprendre la volonté de l’Uefa. Mais je pense que c’est surtout une réaction de l’instance européenne pour contrer les investissements du Moyen-Orient dans notre football. (sourire) L’Uefa veut garder son héritage, à juste titre, selon moi."

Pourriez-vous un jour investir dans le football belge, votre autre pays ?

"C’est possible, oui. Mon mandat de président de Galatasaray court jusqu’en 2016. Si je ne suis pas réélu, je repasserai la majorité de mon temps en Belgique, comme avant. Et vu que j’adore le football et que j’aurai une certaine expérience grâce à ma période ici, je pourrais être tenté. Et pourquoi pas à Anderlecht, le club le plus proche de mon domicile de Rhode-Saint-Genèse."

Avez-vous déjà des contacts dans le football belge ?

"Je dois bien avouer que je suis assez mal introduit dans le football belge. Je connais quelques personnes, notamment au niveau de la formation des jeunes mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Pas encore en tout cas." (sourire)

"Le Roi Philippe m’a décoré à Bruxelles"

La plus grande fierté d’Ünal Uysal n’est pas footballistique et elle est liée à notre pays. Un pays qui est aussi le sien aussi puisqu’il a obtenu la double nationalité. En 2012, il a reçu l’ordre de Léopold II, l’une des récompenses les plus prestigieuses en Belgique.

"J’ai reçu cette médaille du Roi Philippe qui était toujours Prince à l’époque. C’est clairement l’un des événements les plus importants de ma vie. Quelques années auparavant, le gouvernement turc m’avait aussi honoré en me déclarant meilleur ambassadeur de mon pays dans le monde. Être reconnu de la sorte dans les deux patries de mon cœur, c’est une immense fierté."

Anderlecht a bien joué en Ligue des champions: qu'est-ce qui a changé ?

Les Mauves ont fait le jeu en Turquie, durant près d'une heure. Un visage bien différent de l'année passée...

Le Sporting d'Anderlecht a longtemps cru tenir le bon bout à Istanbul contre Galatasaray (1-1) mardi soir dans le cadre de la première journée de la phase de poule de la Ligue des Champions. Mais à la 91e, Galatasray a égalisé. Les Mauves reviennent cependant avec un point de Turquie.
"En première mi-temps, ça doit être 0-2 ou 0-3…", a constaté Besnik Hasi, l'entraîneur un peu déçu, au micro d'Emiliano Bonfigli.

"Tout donné"
"C'est dommage pour les joueurs parce qu'ils ont tout donné, ils ont montré beaucoup de qualités. D'un autre côté, on a pris un point au Galatasaray, ça n'est jamais mauvais".
Les Mauves ont affiché un résultat bien différent de la saison passée. "On croit en nos qualités. On doit jouer, on n'est pas là pour défendre. On a très bien utilisé les espaces entre les lignes, il y avait de la vitesse d'exécution et un bon pressing. On a juste manqué d'efficacité".

DEFOUR PLEIN DE REGRETS APRÈS LE NUL D'ANDERLECHT À GALATASARAY (1-1): "EN LIGUE DES CHAMPIONS, IL FAUT MARQUER SES OCCASIONS"

Steven Defour se montrait légitimement déçu après le match nul d’Anderlecht en Turquie pour le premier match de Ligue des Champions des Mauves cette saison. Il se voulait néanmoins positif.

« On a les occasions pour gagner » a déclaré Steven Defour au micro de RTL après le partage d’Anderlecht à Galatasaray. « En Ligue des Champions, il faut marquer ses occasions. Si on marque, on gagne ici ».

L’ancien joueur du Standard ne parlait pas seulement de l’occasion de Mitrovic, qui, seul face au but, a louper le 2-0 : « Même en 1ere mi-temps, on a des occasions via Conte ou Descacht. On aurait dû en mettre une des trois. On a bien joué. On a attaqué quand il fallait. Après le 0-1, on a essayé de fermer les espaces. Ils ont pris des risques et marquent finalement. C’est dommage ».

L’ex-joueur du FC Porto se montrait toutefois encourageant pour la suite : « Cette équipe a beaucoup de qualités. On est encore jeune, mais on fait de moins en moins d’erreurs ».

De son côté, Dennis Praet était également déçu mais s’estimait au final heureux : « C’est dommage. On a beaucoup de regrets, mais avant le match, on aurait signé pour un point ».

«Je suis content de notre positionnement dans le jeu et de la construction du jeu», a enfin réagi l’entraîneur anderlechtois. «Je suis bien sûr déçu des occasions manquées. Nous devions prendre à tous les coups les trois points ici. Avant le match, j’aurais signé à deux mains pour un partage, mais quand on voit le déroulement de la partie.... Comme en championnat, on a joué vers l’avant. Après le but d’ouverture, Mitro aurait pu faire le 0-2. Galatasaray est venu dans notre camp dans le dernier quart d’heure, mais il n’a pas eu de grosses occasions. C’est d’autant plus dommage de voir ce ballon filer dans le but dans les arrêts de jeu. On aurait pu réussir une affaire en or ici, mais prendre un point à l’extérieur c’est déjà quelque chose.»

Praet: "Sur une autre planète pendant quelques secondes"

Le retour sur Terre a été dur à avaler pour les Anderlechtois qui tenaient encore les 3 points à deux minutes de la fin. Au final, les Mauves ont dû se contenter d'un match nul (1-1) sur le terrain de Galatasaray.

Dennis Praet aurait pu être le grand héros anderlechtois de la soirée. Celui qui offrirait - enfin - une nouvelle victoire à l’extérieur en Ligue des Champions à ses couleurs, après quasi neuf ans d’attente et celle contre le Betis Séville, le 6 décembre 2005, grâce à un but de Vincent Kompany. "Je voyais le ballon terminer sa course sur le poteau", confessa Dennis Praet. "Ce n’est que quand le filet s’est mis à trembler que j’ai compris que j’avais inscrit mon premier but en C1. J’étais sur une autre planète pendant quelques secondes puis j’ai couru vers Sacha Kljestan. Avant le match, il m’avait dit : Tu vas marquer. Je lui ai alors répondu : Arrête de dire ça à chaque match parce que ça porte malheur’ Ici, il a eu raison."

Et le jeune Louvaniste de développer : "On a très bien joué en première mi-temps, s’offrant même le luxe d’hériter de trois occasions très franches. Par la suite, on s’attendait à ce que les Turcs prennent des risques; on espérait pouvoir exploiter nos contres. Mon but en est d’ailleurs la preuve, avec cette belle transversale de Defour qui m’isole sur le flanc."

Positionné en tant que meneur de jeu au début de la rencontre, Praet a glissé sur l’aile gauche quand Suarez est monté. "C’est dommage que j’ai dû quitter le poste de numéro 10 car je profitais très bien de l’espace qu’on me donnait. Mais je comprenais que le coach devait changer son équipe après la blessure de Nuytinck."

Dennis Praet ne peut s’empêcher d’éprouver des regrets. "Ceci aurait dû être une soirée inoubliable pour moi. Mais la déception domine. On a eu deux très bonnes occasions de creuser l’écart. Dommage que Mitrovic, n’ait pas réussi à tuer le match avec la belle occasion qu’il a eu au bout du pied. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un moment clé de la rencontre, mais c’est vrai qu’à 0-2 on aurait été sur le velours. Mais je rassure Mitrovic : je ne lui en veux pas. Ce mardi, c’est le collectif qui a brillé. C’est essentiel pour notre futur…"

L’avenir proche de Praet pourrait ne pas être souriant. "Je suis sorti car j’ai eu une petite contracture au mollet avant le match. Pendant la rencontre, cela s’est aggravé." (NdlR : il pourrait être incertain pour la réception du Cercle ce week-end).

Dortmund l'emporte face à Arsenal

Dans l'autre match du groupe D, Dortmund a battu Arsenal 2-0 grâce à des réalisations de Ciro Immobile et d'Aubameyang. Les Allemands prennent donc seuls la tête du groupe.

Praet, l’homme du match

Dennis Praet était le meilleur homme sur le terrain contre Galatasaray, il confirme tout les espoirs placé par la direction en lui. Sa prestation fut ponctuée par un goal magnifique qui aurait du donner les trois points.

"J’ai reçu un très bon ballon de la part de Steven Defour. J’arrive ensuite à me jouer de deux hommes, avant de tenter ma chance. Quelle joie lorsque j’ai vu qu’elle était au fond" déclare le joueur.

"Nous sommes arrivés à conserver nos filets inviolés jusqu’à la 91e minute de jeu. C’est râlant. Vu notre première période, nous aurions mérité de revenir avec les trois points de la victoire. Nous devions au moins inscrire un but sur nos trois grosses occasions. L’égalisation tardive du Galatasaray est très dommageable" ajoute Praet.

"Si on nous avait dit qu’on reviendrait avec le point du partage de Turquie, on aurait tous signé des deux mains. Maintenant, nous devrons bien gérer la suite de la compétition. Nous tenterons de confirmer ce bon départ à la maison face à de coriaces adversaires" conclut-il.

Defour : " pas à rougir "

Steven Defour était très déçu par le résultat final du match contre le Galatasaray, il trouve qu’Anderlecht a manqué de réalisme mais l’équipe a prouvé qu’elle avait de l’audace et pouvait faire des résultats en Champion’s League.

"Conte et Deschacht ont notamment eu la possibilité de planter le numéro 2. Malheureusement, ils n’ont pas réussi à se montrer précis en zone de conclusion. Lorsqu’on loupe ce genre d’occasions, ça devient compliqué de remporter un match. Même si nous n’avons pas à rougir" déclare le joueur.

"Nous avons évolué de manière offensive. Après l’ouverture du score, la fatigue s’est quelque peu fait sentir. Nous avons laissé de plus en plus d’espaces en défense. Les attaquants locaux en ont profité pour nous mettre en difficulté. Il faut dire que plus les minutes défilaient au chrono, plus les Turcs prenaient des risques pour revenir au score. C’est en toute fin de partie qu’ils ont trouvé la faille. C’est vraiment dommage" ajoute Defour.

Il explique les erreurs de l’équipe par sa jeunesse, une moyenne d’age de 22 ans, mais l’équipe a prouvé qu’elle pouvait mettre a mal l’organisation d’une équipe de Champion’s League. L’objectif maintenant est de confirmer cette bonne prestation lors des prochaines rencontres.

Hasi : " J’ai une équipe pour jouer au football "

Hasi était heureux de la manière dont l’équipe a joué et déçu du résultat final du match contre le Galatasaray.

Il avait annoncé ne pas venir en Turquie pour défendre et il a tenu parole, l’équipe juste manqué de réalisme devant le but Turc.

"Mitrovic a eu de belles opportunités sans les mettre au fond. Mais d’un autre côté, cette fois, il a beaucoup travaillé. Si je l’ai remplacé, c’est parce que je me voyais mal sortir Matias Suarez, alors qu’il n’avait déjà pas commencé la rencontre. Ce n’était pas du tout une sanction. Mati était pourtant fini physiquement. C’est pourquoi je l’ai laissé seul devant et que j’ai ajouté un médian supplémentaire. Je n’avais plus beaucoup de solution puisque j’avais rapidement dû remplacer Bram Nuytinck. Il s’est blessé à l’orteil. On attend de voir s’il y a une fracture ou non. Bien sûr que j’aurais aimé pouvoir faire monter Cyriac pour apporter de la vivacité en pointe, mais ce n’était plus possible" déclare l’entraîneur.

"Davy Roef été applaudi par tout le vestiaire. Je ne lui aurais de toute façon pas reproché une erreur, et il le savait. Cela ne servait à rien de lui mettre une pression supplémentaire sur les épaules. Débuter en Ligue des Champions quand tu as vingt ans, c’est déjà compliqué. Mais alors, quand tu es gardien de but, c’est encore autre chose. Il est parfois trop « froid », mais aujourd’hui c’était une qualité. Il n’a pas été intimidé malgré l’ambiance. Pour lui, qu’il y ait entre 30 et 50.000 personnes, ça ne change strictement rien. Il reste toujours cool, quel que soit le contexte" ajoute-t-il.

Hasi sait qu’il a une équipe très jeune, ce qui ne l’empêche pas de tirer le meilleur de son effectif tout en faisant confiance aux jeunes. Il estime que l’équipe peut grandir dans cette Champion’s League, il lui reste du travail car tout n’est pas parfait mais c’est sur la bonne voie.

Praet et Nuytinck blessés

Bram Nuytinck a été remplacé après 20 minutes de jeu à cause d'une blessure à l'orteil gauche suite à un coup. Aujourd'hui il subira des examens complémentaires pour déterminer la gravité de la blessure.

"Je me suis blessé quand j’ai pris ma carte jaune après une minute de jeu. En taclant, j’ai heurté le pied de mon adversaire. J’ai eu très mal; je ne pouvais ni sauter ni sprinter. Je crains une fracture de l’orteil. J’irai à l’hôpital en rentrant en Belgique ce mercredi. C’est une énorme déception. J’avais tellement envie de disputer cette Ligue des Champions. J’espère que je pourrai encore jouer d’ici la fin de la phase de poules. En mon absence, Deschacht a fait un super boulot. Nous n’avons pas beaucoup de solutions en défense mais nous sommes très solidaires. Quand je vois comment Acheampong s’est débrouillé comme back gauche, je dis chapeau" déclare Nuytinck.

Dennis Praet a de nouveau souffert d’une contracture au mollet qui nécessité son remplacement.

Deschacht : "Ça nous donne beaucoup de confiance"

Olivier Deschacht, capitaine exemplaire de cette jeune équipe anderlechtoise

Si les têtes anderlechtoises étaient basses en sortant du terrain de Galatasaray hier soir après le partage concédé dans les arrêts de jeu en ouverture de la phase de poules de la Champions League (1-1), les joueurs voulaient tout de même retenir la belle prestation et la superbe mentalité affichée sur la grande scène européenne.

"On a parfaitement joué, explique Olivier Deschacht, capitaine exemplaire, au micro de la RTBF. Besnik Hasi nous avait dit que si tout le monde était à 100%, on pouvait faire quelque chose. On a presque fait quelque chose… Presque… C’est vraiment dommage. On a fait un pressing fantastique, on aurait pu marquer 4 ou 5 buts mais la dernière passe n’était toujours au point. Mais c’est ça la Champions League, tu dois être concentré pendant 95 minutes. Ce groupe est plus fort qu’auparavant. On l’a montré sur le terrain. Maintenant, on doit confirmer. Les réceptions de Dortmund et d’Arsenal, c’est une autre histoire. En tout cas, ça nous donne beaucoup de confiance."

"On aurait dû gagner. Quand on voit les occasions et le jeu qu’on a produit, c’est clair qu’on doit toujours gagner ce genre de match. On était très bien en place, on a joué notre jeu et on l’a très bien fait. On a fait quasiment le match parfait sauf les dernières dix minutes lors desquelles on était un peu fatigué et on a trop reculé. A part ça, c’était très bien" se félicite pour sa part Steven Defour, fier de ses jeunes coéquipiers.

"Sur le moment, à la fin du match, il y a un peu de déception. Avec le temps, on va être content avec le point pris ici parce que jouer à Galatasaray, ce n’est vraiment pas facile. Il y a une grosse ambiance et c’est une bonne équipe. Je crois tout de même qu’on doit gagner ce match. En première mi-temps, on a trois très bonnes occasions et on n’en marque aucune, c’est dommage" analyse Dennis Praet, auteur du but bruxellois.

"Au moment de mon but, j’étais très heureux. C’est mon premier but en Champions League, c’était aussi le 0-1. Si on avait pu préserver cet avantage, ça aurait été magnifique" souligne le jeune milieu offensif des Mauves.

Du côté des dirigeants anderlechtois, c’est un grand sentiment de fierté qui s’impose.

"La qualité du football produit était exceptionnelle. On a beaucoup de qualités. Et il faut retenir ça, s’enthousiasme le Président Roger Vanden Stock. On doit être fier de la prestation des joueurs. Maintenant, l’Europe entière sait qu’on a ramené un point de Galatasaray. C’est déjà pas mal. Au prochain match, on perdra peut-être 5-0 mais en attendant les joueurs ont prouvé qu’ils savent faire de bons matches et ils ont montré beaucoup de qualités."

Van Holsbeeck: "On aura du mal à garder ces joueurs"

Le bilan de Herman Van Holsbeeck n’a jamais été si positif.

Au lendemain du 1-1 à Galatasaray, la déception anderlechtoise suite au but encaissé dans les arrêts de jeu avait presque disparu. La fierté avait pris le dessus. "Lors de mes débuts en tant que manager, on avait une très bonne équipe, avec Zetterberg et Aruna", se souvient Herman Van Holsbeeck. "Mais c’est la première fois en sept participations à la Ligue des Champions que nous parvenons à faire courir l’adversaire derrière le ballon."

Anderlecht a pourtant déjà réalisé des matches nuls en déplacement. "Oui, mais à Milan et au PSG, nous avions réalisé un bon match… en fermant la boutique, en se battant pour chaque mètre carré et en galopant derrière le ballon. Quand on avait ce ballon, on le perdait après trois passes. Ici, on a su garder le ballon et on a des joueurs de flanc qui peuvent initier une action. Qui plus est, il y a vraiment un système de jeu."

Le revers de la médaille : les joueurs se sont montrés à l’Europe entière.

"De combien de pourcents leur valeur a monté ? De trop. (rires) D’un côté, on est fier. De l’autre côté, on sait que beaucoup de joueurs seront convoités en fin de saison. Si on reçoit des offres folles de grands clubs, ce sera difficile de garder nos meilleurs éléments. Généralement, on sent quels sont les joueurs qui sont prêts pour partir. Mais n’y pensons pas encore. Profitons de ce moment. En principe, nous ne laissons pas partir de joueurs pendant le mercato hivernal."

Van Holsbeeck a rarement accordé un bulletin aussi positif à ses joueurs.

Roef : " Chapeau quand on joue un premier match pareil. Davy est le genre de gardiens qui semble ne jamais être nerveux. On a fait le bon choix en laissant partir Kaminski."

Najar : "S’il y a un joueur qui m’a épaté, c’est bien Andy. C’était la classe mondiale. Il a fait énormément d’allers-retours. On aurait dit qu’il avait quatre poumons."

Deschacht : "Il est comme le bon vin : meilleur en prenant de l’âge. Que ce soit comme arrière gauche ou comme arrière central, il est bon partout."

Defour : "Il est très important lors de ce genre de matches. Il sait quand il faut faire une faute et quand il faut calmer le jeu. C’est ça, la différence avec les années précédentes."

Praet : "Il a énormément progressé ! Il devient adulte. Depuis la désignation de Besnik comme T1 , les jeunes doivent plus travailler. Il se rend compte du fait que le talent ne suffit plus."

Acheampong : "Il a fait beaucoup de progrès. Besnik a eu raison de le mettre à l’arrière gauche. Il a la vitesse et peut initier une action, mais il livre aussi du travail défensif."

Conte : "Il a d’emblée montré qu’il a sa place à Anderlecht. Je m’attendais à ce qu’il puisse se faire valoir en D1, mais j’ignorais qu’il pouvait déjà le faire en Ligue des Champions."

Suarez : "Il a besoin de rythme de match. Le fait qu’il ait atteint ce niveau sans matches dans les jambes, prouve qu’il a beaucoup de qualités. On verra comment il digère ces efforts."

Mitrovic : " On oublie qu’il n’a que 20 ans (NdlR : son anniversaire était le jour du match) Hasi est content de lui parce qu’il a bien défendu. Bien sûr, il a raté une grosse occasion. Il aurait dû placer le ballon entre les poteaux, mais il va encore nous apporter beaucoup pendant cette campagne de C1 ."

Mbemba: "On vise le 6/6 face à Dortmund et Arsenal"

Chancel Mbemba va jouer son cinquième match en quatorze jours mais ne ressent pas la fatigue. Il explique ses petits trucs.

Olivier Deschacht déplacé dans l’axe et deux ailiers pour faire office de back, Chancel Mbemba sera plus que jamais le patron d’une défense anderlechtoise bricolée ce samedi soir face au Cercle. Les blessures d’Anthony Vanden Borre, de Fabrice N’Sakala et de Bram Nuytinck font mal à Besnik Hasi qui prie tous les jours pour que Mbemba tienne le coup. Un Mbemba qui disputera samedi sa cinquième rencontre en... quatorze jours.

Chancel, vous avez joué le 6 septembre contre le Cameroun et le 10 contre la Sierra Leone à Lubumbashi. Puis le 13 au Lierse. Et encore le 16 à Galatasaray. Serez-vous prêt à jouer contre le Cercle ?
"Oui. Si l’entraîneur a besoin de moi, je serai là."

Ne ressentez-vous pas la fatigue après tous ces matches et tous ces voyages ?

"C’est vrai que j’ai beaucoup voyagé. Avant de jouer au Lierse, j’avais fait vingt-six heures d’avion entre l’Europe et l’Afrque avec plusieurs transferts. Je n’étais rentré à Anderlecht que la veille de la rencontre."

Besnik Hasi avait d’ailleurs déclaré qu’il aurait normalement dû vous mettre au repos mais qu’il n’en avait pas la possibilité vu le manque de solution derrière.

"Oui et c’est ça le plus important. Si Anderlecht a besoin de moi, je joue."

Mais ne craignez-vous pas une blessure avec cette accumulation d’efforts ?

"Je fais tout pour l’éviter. Je fais extrêmement attention à mon corps pour éviter de trop le faire souffrir."

Que faites-vous exactement ?

"Je dors énormément. Je demande beaucoup à mon corps; c’est donc normal de lui donner du sommeil en retour. Je fais toujours attention à aller dormir tôt."

À quelle heure ?

"Au plus tard, je suis à vingt-deux heures au lit. Mais souvent avant quand on a entraînement le matin. Et si la séance est programmée dans l’après-midi, il m’arrive de ne m’éveiller qu’à treize heures. Je coupe mon gsm, je veille à ce que la lumière ne puisse pas rentrer dans la chambre et je me fais parfois des nuits de quinze heures. C’est réparateur."

Avez-vous d’autres petits secrets ?

"Un autre truc, oui : je bois énormément d’eau. Des litres et des litres. Cela prévient les blessures. Un corps bien hydraté est moins mis en danger. Je pense aussi à ma carrière. Il faut faire attention à tout si l’on veut rester au top pendant longtemps."

Pour votre carrière, ne serait-il pas bon tout de même parfois de souffler et de faire l’impasse sur une rencontre ?

"Le plus important dans tout cela, c’est Anderlecht. Si Anderlecht a besoin de moi, je joue."

Samedi, vous allez jouer avec Olivier Deschacht dans l’axe. Cela change-t-il quelque chose pour vous ?

"Non, pas du tout. Oli et moi sommes parfois associés à l’entraînement et on se connaît donc très bien."

L’hécatombe en défense vous fait-elle peur ?

"Non. Tout le groupe a une énorme confiance en Besnik Hasi. Il nous connaît parfaitement et il peut toujours trouver une solution. Regardez ce qu’il a fait avec Frank (Acheampong) à Galatasaray. Il savait qu’il pourrait dépanner comme back. Le plus important, c’est d’avoir la bonne mentalité."

C’est quoi exactement cette mentalité que vous devez avoir ?

"Il faut avoir confiance en soi et en ses partenaires. Aborder chaque match avec la volonté de le gagner. On croit tous en nous. On ose jouer, même en Ligue des Champions. Cela s’est bien vu contre Galatasaray."

Avez-vous digéré cette égalisation dans les arrêts de jeu ?

"On ne méritait pas ça mais on a pu retirer beaucoup de positif de cette rencontre. On encaisse sur une erreur de concentration. On abordera les deux prochains matches avec confiance et l’idée de les gagner."

Gagner contre Dortmund et Arsenal ?

"Oui, c’est l’objectif. On vise six sur six sur ces deux rencontres qu’on jouera à domicile."

Résultat des adversaires de Champion’s League

Dortmund, le prochain adversaire d’Anderlecht en Champion’s League, à été battu à domicile par FSV Mainz 05 par 2-0. Immobile a en outre raté un penalty pour dortmund.
Mainz est le club de l'ancien mauve, Sami Allagui, il a joué toute la rencontre.

Galatasaray a été battu par Balikesirspor sur le score de 2-0, ils n’ont gagné qu’un seul match sur trois depuis le début du championnat Turcs. Balikesirspor est l’équipe dans laquelle évolue l’ancien joueur d’Anderlecht Ronald Vargas (il est monté a la 66éme minutes de jeu).

Arsenal s’est imposé contre Aston Villa sur un score de 3-0, les buts ont été inscrits par Mesut Ozil, Danny Welbeck et un but contre son camp d’Aly Cissokho. Arsenal s’est très bien repris après sa défaite face Dortmund en Champion’s League.

Mkhitaryan sera absent face au RSCA

Henrikh Mkhitaryan s'est ajouté à la liste des blessés du Borussia Dortmund qui comprenait déjà Marco Reus, Nuri Sahin, Jakub Blaszczykowski et Ilkay Gündogan.

Touché au pied droit samedi à Mayence (2-0) en Bundesliga, le joueur arménien sera indisponible un mois, a précisé le docteur du club Markus Braun !

Infos ticketing : RSCA - Borussia Dortmund

La vente des places pour la rencontre RSCA - Borussia Dortmund débutera ce lundi 22 septembre. Les tickets seront uniquement disponibles aux guichets. Les prix varient entre 30 et 100 euros.


Attention : vous pouvez acheter maximum 1 ticket par carte d’identité, pour autant que vous ayez acheté un ticket pour un match à domicile du RSCA au cours des 3 dernières saisons (2011-2012, 2012-2013 ou 2013-2014).