Olivier Deschacht

Pourtant, il a bien dépanné dans l’axe. “Mon rêve, c’est de jouer sur le flanc de Jova”

Olivier Deschacht a rejoué ses premières minutes depuis le 11 mai contre Genk, quand il avait été remplacé après une mi-temps suite à une blessure.

“Je suis content d’être débarrassé de mes douleurs, dit-il. Maintenant, je veux récupérer ma position à l’arrière gauche.”

Vous vous débrouillez pourtant bien dans l’axe.

“Oui, mais je suis meilleur à gauche. J’ai montré qu’offensivement, je peux apporter beaucoup à Anderlecht. C’est à cette position que j’ai remporté mes plus grands triomphes et qu’on est devenus champions plusieurs fois. Jouer à gauche avec Jovanovic : c’est mon rêve.”

Vous avez réalisé le match parfait, sauf sur le 0-1.

“Mon interception était malheureuse, c’est vrai. J’avais un peu peur dans le duel. Par après, j’ai pris mes responsabilités, et j’ai joué de l’avant. Je suis prêt à redevenir titulaire, même si j’étais mort dans les 5 dernières minutes. Mais j’ai fait un tas de montées offensives, alors qu’un défenseur central peut rester derrière.”

Les deux points perdus, est-ce une catastrophe ?

“Oui et non. Oui parce qu’à domicile, on ne peut pas perdre des points contre Mons. Non parce que notre fin de match était remarquable. Je préfère un nul après un bon match qu’un 1-0 après un très mauvais match. Je ne crois pas que les supporters rentrent déçus. Dans le vestiaire, le soulagement était plus grand que la déception.”

Et quelle montée au jeu de Kabasele !

“Oui. Je savais que ce garçon était capable de faire cela. Il nous a aidés de façon fabuleuse. Mais maintenant, il faut qu’il garde les pieds sur terre. En fin de match, il avait tellement confiance qu’il faisait des passements de jambe au lieu de balancer le ballon devant le but. C’était 2-2 et pas 4-0. Je le lui ai clairement dit. Mais il a une terrible action dans les jambes.”

Olivier est monté au jeu à la 85e à la place de Safari, à la ramasse face aux Brugeois

Il était un rien après 17 heures – 20 minutes avant les autres – quand Olivier Deschacht filait vers le car. “Je ne vais rien dire pour me protéger. Je dirais des conneries. En tout cas, je suis fit. Si certains y doutent…”

Deschacht n’était monté qu’à la 85e pour Safari, qui était à la ramasse . À un certain moment, un incident a eu lieu entre les deux. Alors que le Suédois s’était fait ridiculiser par Dirar, Deschacht – à l’échauffement le long de la ligne – lui a dit quelque chose. Furieux, Safari a répliqué en lui lançant une remarque pas très sympa.

Avant le match, Deschacht avait pourtant mis les points sur les i au sujet de sa non-entrée au jeu en fin de match contre Bursaspor. “Alors que nous étions fortement sous pression, dans les arrêts de jeu, j’ai demandé à Hasi d’effectuer un troisième changement pour casser le rythme et gagner un peu de temps. Je ne voulais certainement pas monter pour moi et je manquais de rythme pour débuter ! Dommage que la presse ait inventé ses propres histoires…”