La planète foot 2012 en dix phrases

La planète foot 2012 en dix phrases

Les phrases chocs de l'année foot

Après la Belgique, place aux dix déclarations qui ont marqué le football mondial en 2012

Si la Pro League compte quelques bons clients pour les médias, elle fait pâle figure à côté des meilleurs punchliners de la planète foot. Mourinho, Zlatan, Balotelli et les autres nous donnent un petit cours de phrases chocs. Le tout, en dix leçons, et à consommer sans modération.

"Je ne célèbre pas mes buts parce que c'est mon travail. Tu as déjà vu un facteur sauter de joie quand il vient livrer un colis ?" (Mario Balotelli)

Mario ne saute pas de joie quand il marque. Par contre, quand il enlève son maillot pour bander ses muscles, cela donne la célébration de l'année.

"Je félicite City pour son titre mais l'histoire parle pour nous. Il leur faudrait un siècle pour égaler notre palmarès" (Sir Alex Ferguson)

Sir Alex, ou l'art typiquement écossais de glisser une vacherie juste après des félicitations, le tout entrecoupé d'un tour de mâchoire avec son légendaire chewing-gum.

"Je ne connais pas les joueurs de Ligue 1, mais eux me connaissent" (Zlatan Ibrahimovic)

Première conférence de presse en tant que joueur du PSG, et première punchline du Z. Depuis, la Ligue 1 n'a plus que sa superstar à la bouche. Tant pis pour ceux que les zlataneries agacent déjà.

"Si Pelé croit qu'il est le Beethoven du football, alors je suis le Ronnie Wood, Keith Richards et Bono du football, car moi, j'ai de la passion" (Diego Maradona)

El Diez a le sens du spectacle et de la formule. Sa gueguerre avec Pelé frôle parfois le ridicule, mais leur ego surdimensionné manque au football aseptisé de ce qu'il faut maintenant appeler "l'ère Messi".

"Au lieu de m'appeler The Special One, ils devraient m'appeler The Only One" (José Mourinho)

Une phrase qui semble ridicule en pleine crise de la Maison blanche. Retour en arrière : José Mourinho remporte le championnat espagnol, devant l'ogre barcelonais. Un trophée qui s'ajoute aux ligues italienne, anglaise et portugaise. Alors, oui, José a raison : il est unique.

"Messi est un joueur fantastique, son seul défaut est qu'il ne joue pas au Bayern" (Gerd Müller)

2012 restera comme l'année du record de Lionel Messi. Beau joueur, Gerd Müller est flatté de voir son record battu par l'Argentin. Der Bomber y ajoute un petit appel du pied, comme ça, l'air de rien. On ne sait jamais.

"David Luiz, on dirait qu'il est contrôlé par un gamin de dix ans qui joue à la PlayStation" (Gary Neville)

Tous les joueurs de FIFA qui regardent les matchs de Chelsea comprendront immédiatement tout le génie qui réside dans cette comparaison signée Gary.

"Je me mets à la place du président du PSG qui a un budget de je ne sais pas combien, quand il voit celui de Montpellier, il doit se poignarder le cul avec une saucisse le mec !" (Louis Nicollin)

Le sens de la formule, ça parle à Louis Nicollin. Le président de Montpellier est devenu le héros de cette France qui n'aime pas les riches en s'adjugeant le titre au nez et à la barbe du PSG sauce qatari.

"Si je pouvais, j'aurais voté pour moi. Être trop humble n'est pas bon" (Cristiano Ronaldo)

Quand Cristiano parle Ballon d'Or, on est rarement déçus. Là où Lionel la joue altruiste en désignant chaque année ses équipiers Xavi ou Iniesta, CR7 ne fait pas dans le détail.

"Ils veulent nous prendre Balzaretti… Mais Milan ne peut même pas s'offrir une brioche le matin, alors ils vont acheter qui ?" (Maurizio Zamparini)

La crise financière italienne touche aussi le Calcio. Une réalité dépeinte par le fantasque président de Palerme, à l'heure où Milan dit s'intéresser à son arrière gauche.