"Mitrovic est un petit Mbokani"

Kljestan: "Mitrovic est un petit Mbokani"

"Tant que tu marques plus que tu n'encaisses…"

Les Anderlechtois sont déjà sous le charme du jeune attaquant serbe.

En quarante-cinq minutes, Aleksandar Mitrovic a déjà conquis ses équipiers. "Il n’y a même pas eu besoin de ça", précise Silvio Proto. "Dès son premier entraînement samedi, on a tous remarqué ses énormes qualités."

Sacha Kljestan a ouvert de grands yeux en voyant la prestation du Serbe sur les terrains d’entraînements de Neerpede. "Il mettait quasi tous les ballons au fond et souvent de la tête. Cela m’a donc surpris qu’il loupe deux grosses occasions à Waregem. Mais ce n’est pas grave. Je suis certain qu’il va mettre de nombreux buts cette saison."

Les qualités de Mitrovic sont nombreuses, selon ses équipiers. "Il sait garder le ballon, il est puissant, il est capable de se forger des occasions seul, a deux pieds et peut même distribuer des assists, comme il l’a montré dimanche", détaille Kljestan. "Mitrovic, c’est un petit Mbokani qui va encore bien se développer car il n’a jamais que 18 ans."

Un petit Mbokani qui risque aussi de faire changer le jeu anderlechtois. "On pourrait avoir trop tendance à abuser de longs ballons dans sa direction", avoue Guillaume Gillet. "Cela dit, on a vu que Mitrovic et Suarez se trouvaient déjà facilement. Ils pourraient former une sacrée paire. Cela nous rassure pour la suite de la saison."

Luka Milivojevic, lui, connaissait déjà le phénomène Mitrovic et ce qu’il a vu à Waregem l’a simplement conforté dans son idée. "Il est très fort, mais vous n’avez encore rien vu", sourit le médian serbe. "Il est capable de faire encore beaucoup mieux. Il est superbement bien rentré dimanche et a carrément changé le cours du match, mais il va aussi mettre de nombreux buts à l’avenir. C’est un joueur d’exception et il va beaucoup nous aider."

Ce sont cependant les Anderlechtois qui ont dû soutenir le géant serbe dans le vestiaire après la défaite au stade Arc-en-ciel. "Il était vraiment triste d’avoir loupé deux grosses occasions", explique Milivojevic. "Il se sentait coupable et je l’ai consolé. Ce n’est vraiment pas de sa faute si on a perdu."