"Je ne me suis jamais senti mal"

Praet: "Je ne me suis jamais senti mal"

Dennis Praet revient en puissance que ce soit avec Anderlecht ou les Diablotins

Durant une longue période, Anderlecht faisait confiance à Dennis Praet avant qu’il ne perde sa place lors des tentatives en 4-4-2 et autres changements tactiques. Pourtant, le jeune homme n’a jamais paniqué ou douté de ses capacités malgré plusieurs passages sur la touche. "Je ne me suis jamais senti mal. Je n’ai d’ailleurs à aucun moment trouvé que je faisais de mauvais matches. J’ai bien joué et j’ai rapidement trouvé le rythme mais les résultats ne suivaient pas."

De retour dans le onze, il a bien aidé face à Genk dans un match qu’il a qualifié de "complexe et duquel il faut se réjouir a posteriori." Mais le déclic pour les Mauves se passa face au PSG, à l’aller aussi bien qu’au retour. Dennis Praet s’explique : "Le match retour nous a certes fait beaucoup de bien et nous y avons fait le plein de confiance. Mais le 0-5 à l’aller nous a forcé à nous remobiliser et depuis les résultats parlent pour nous."

Depuis lors , le Sporting semble plus organisé. "Nous ne jouons pas encore le football du grand Anderlecht mais l’équipe tourne plutôt bien." Des renforts sont évoqués pour janvier et pourraient contrecarrer la montée en puissance du ket du Sporting. "Ils sont toujours les bienvenus. Les renforts amènent de la concurrence qui fait du bien au groupe."

"Je suis plus à l’aise dans l’axe"

De retour dans le onze de base de John van den Brom depuis quelques semaines et auteur d’une très grosse performance au PSG et d’un match efficace contre Genk en tant qu’ailier droit, Dennis Praet vient de réaliser une bonne rencontre avec les Diablotins face à son pote Aleksandar Mitrovic. Lors de cette rencontre il a enfin rejoué dans l’axe mais comme médian relayeur et non comme pur numéro 10 créatif. "J’espérais un peu plus de temps de jeu mais ici la concurrence est également rude car il y a de la qualité dans le groupe", a-t-il commenté avant de s’envoler vers la Serbie.

Dennis, vous avez été la surprise du chef en étant aligné en tant que milieu droit face au PSG et puis face à Genk. Comment vous sentez-vous à ce poste ?

"C’est assez sympa comme position. Je confesse tout de même ne pas être un ailier pur comme Massimo Bruno par exemple. Il percute sur son flanc tandis que moi je rentre plus dans l’axe."

Cela peut être un apport différent mais efficace avec un latéral assez offensif…

"Nous avons pu le voir avec Andy Najar qui montait et dédoublait sans cesse contre Genk. De mon côté je libérais le flanc et soutenais plus l’entrejeu. Cela ajoute du poids dans l’axe. Mais c’est impossible sans un gars aussi offensif et capable de grandes courses comme Najar."

Comptez-vous vous y imposer ?

"Je n’en sais rien. Je peux juste dire que cela me fait du bien de voir que je suis assez polyvalent pour y évoluer. Mais je reste convaincu que ma meilleure place se situe à la pointe d’un triangle médian. C’est en tout cas le poste où je me sens le mieux. Peut-être suis-je à mon meilleur niveau lorsque je joue en tant qu’homme libre dans l’axe?"

Préférez-vous être seule à cette pointe ?

"Seul ou à deux, je m’en fiche tant que le système est adapté aux profils qui jouent avec moi." À l’heure actuelle vous semblez un peu exclu du triangle médian… "Notre entrejeu actuel est bien organisé et tient la route."