"Notre situation doit changer"

Cyriac et Vargas: "Notre situation doit changer"

Cyriac préférerait l'étranger.

À eux deux, Vargas et Cyriac représentent un coût de transfert de 4,5 millions d’euros. Pourtant, ils ne reçoivent que peu leur chance. Leur place dans le groupe pour la deuxième partie de saison est loin d’être assurée

Arrivé blessé au genou en 2012, Cyriac est de retour en forme depuis l’été 2013 sans pour autant jouer. "Ce ne fut pas une période facile", raconte-t-il au moment de prendre l’avion direction Abidjan. "Je suis totalement prêt physiquement et je bosse comme un fou pour être en forme, mais je dois saisir la possibilité de me montrer. J’espère pouvoir faire mes preuves avec Anderlecht au stage hivernal. Quoi qu’il en soit, quelque chose devra changer en janvier."

Pourtant, un prêt est évoqué pour la seconde partie de la saison. "J’attendrai jusqu’à la fin du mois pour en savoir plus sur ma situation. Il y a eu de l’intérêt de La Gantoise et de Mons, mais si je n’ai pas ma chance à Anderlecht, je préfère aller voir ailleurs à l’étranger. Un transfert définitif n’est pas exclu."

Vargas est également arrivé avec des soucis de blessure et par deux fois, son genou a lâché lorsqu’il militait pour Anderlecht. "Je me sens prêt, mais j’ai besoin de rythme de matches pour atteindre mon vrai niveau", a-t-il expliqué avant de s’envoler pour Caracas. "J’essaie d’être réaliste mais j’ai faim de football."

Il arrivera en fin de contrat en juin 2014, mais une clause de son bail peut engendrer une prolongation automatique d’un an. "J’aimerais rester à Anderlecht pour leur amener quelque chose. Mais pour le moment, je suis parfois dans l’équipe et écarté à d’autres moments. Cela ne m’enchante guère. Je travaille dur pour inverser la tendance."