Anderlecht tient enfin son 12e homme

b]Anderlecht tient enfin son 12e homme[/b]

Le club compte sur une folle ambiance comme contre le Standard pour battre Genk.

Si Anderlecht parvient in extremis à décrocher le titre, il pourra non seulement le dédier à Besnik Hasi mais aussi à... son public. En effet, les supporters jouent un rôle de plus en plus important au stade Vanden Stock. Anderlecht compte plus que jamais sur ses supporters pour obtenir un six sur six à domicile contre Genk (dimanche) et Lokeren (le 18 mai).

Ce sont ces supporters qui ont enflammé le stade et poussé leur équipe vers la victoire contre le Standard. Roger Vanden Stock les a même remerciés via un communiqué officiel. "Leur soutien inconditionnel fut déterminant lors de cette rencontre au sommet difficile. En tant que président, je suis particulièrement fier de leur comportement. Ils ont exprimé leur amour pour le Sporting et ils se sont montrés dignes de lui !"

Au Parc Astrid, on a rarement connu une ambiance comme celle qui règne à domicile lors de ces playoffs. À l’instar du Standard ou de Bruges, Anderlecht tient enfin son 12e homme. Besnik Hasi a compris à quel point il était important. Quand il le peut, il ouvre les portes du stade ou du centre d’entraînement pour une séance ouverte, comme ce fut le cas hier. Au dernier entraînement dans le stade (le 1er mai, un jour férié), des supporters ont chanté du début à la fin.

Le public d’Anderlecht a toujours été considéré comme un public de gâtés, qui n’applaudit que quand son équipe marque, et qui siffle quand l’équipe connaît un creux. Les choses ont changé. À commencer par les chants des Mauves Army (dans le bloc N1) tout au long du match. Il faut dire les choses comme elles sont : ces Ultras n’ont peut-être pas toujours eu une bonne réputation; ce sont eux qui - sur le ton de leur capo - ont relancé l’ambiance et l’équipe quand elle était menée 0-1 contre le Standard.

Puis, il y a également la création du bloc ambiance, en Tribune 4, qui augmente les décibels dans le stade. Il fut une époque où l’O-Side (l’ancien kop) était le seul à faire du bruit. Maintenant, même les tribunes 1 et 3 participent à la fête.