Standard de Liège

Le Standard encore loin du record de Bruges

Après cinq rencontres, le Standard n'a toujours pas encaissé le moindre but en championnat. Si les Rouches sont en tête, ils le doivent aussi à leur défense. Kawashima n'a plus encaissé depuis 450 minutes mais il reste encore très loin de Dany Verlinden, l'ancien gardien du FC Bruges.
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Guy Luzon aura déjà réussi à parfaitement organiser son équipe, en très peu de temps. En cinq matches, les Rouches n'ont toujours pas encaissé le moindre but. Avec dans les cages Eiji Kawashima, qui tient la forme de sa vie.

"450 minutes sans encaisser? Pour le monde extérieur, cette série signifie peut-être quelque chose mais l'année passée, j'avais aussi préservé mes filets régulièrement", confie le portier japonais dans Het Laatste Nieuws. "Evidemment, c'est chouette de garder le zéro derrière mais j'ai l'impression que vous vous préoccupez plus de ces chiffres que moi-même. Ce qui compte au final, c'est le nombre de "clean sheets" sur l'ensemble de la saison."

Notons que le record de Dany Verlinden avec le FC Bruges en 99 (1390 minutes) est encore loin d'être battu. "Je suis toujours le même Kawashima", prévient le gardien japonais.

Le transfert de Fellaini à ManU rapporte 2,5 millions d'euros au Standard

Le Standard perçoit 20 pc de la plus value !

Le transfert de Marouane Fellaini à Manchester United pour 32,5 millions d'euros va non seulement remplir les caisses des Toffees, mais également celles... du Standard, qui perçoit 20 pc de la plus value !

Décidément, tout sourit actuellement aux Rouches. La fronde "anti-Duchâtelet" s'est écroulée, les performances ne sauraient être meilleures, tant en championnat qu'en Europa League, Mehdi Carcela est de retour et, pour couronner le tout, le club liégeois vient de réaliser un gros coup sur le marché des transferts sans céder le moindrejoueur.

Tout cela grâce à un accord pris entre Everton et le Standard, en 2008, date du passage du grand Marouane dans les rangs des Blues de Liverpool.

Ceux-ci avaient déboursé 20 millions d'euros pour acquérir le géant à la coiffure afro. Durant la nuit de lundi à mardi, Manchester United a versé 32,5 millions d'euros à Everton. La plus value étant de 12,5 millions, le Standard a droit à 20 pc de cette somme, ce qui équivaut à 2,5 millions d'euros.

Si Marouane Fellaini s'est d'emblée avoué "très heureux de réaliser un rêve d'enfant en rejoignant ManU", si David Moyes, le coach de United (Ex-Everton) se dit "satisfait d'avoir recruté un joueur talentueux qui apportera un "plus" à l'effectif", le Standard, dans la discrétion, se frotte les mains en songeant à la prévoyance dont à fait montre son ancien vice-président exécutif, Lucien D'Onofrio, qui avait misé sur la progression de Fellaini.

La "vente" de Fellaini à Manchester United est toutefois la dernière opération de ce type que le Standard réalisera sur les éléments ayant appartenu à la génération dorée qui a rapporté deux titres.

Ciman : « J’ai fait un effort pour rester au Standard »

Le défenseur, Laurent Ciman, a finalement signé un nouveau contrat de quatre saisons avec le Standard de Liège. Le joueur est revenu sur ce nouveau projet.

« On s’était vu quelques fois et les positions étaient effectivement très éloignées. Mais ces derniers temps, le président s’était rapproché de ce que je voulais. À un moment, j’ai estimé qu’il avait fourni un effort suffisant et que c’était à mon tour de mettre de l’eau dans mon vin. J’ai toujours dit que je me sentais très bien au Standard, qui est, à mes yeux, le meilleur club de Belgique. Je m’entends avec tout le monde en interne, j’ai la confiance du coach, etc » a déclaré Laurent Ciman à la DH.

« Il y a eu de l’intérêt mais pas d’offre concrète sur la table de la direction. J’aurais pu aller en Russie, il y avait quatre clubs intéressés, mais je ne voulais pas aller là-bas. Ma fille a besoin de soins, je ne peux pas partir où je veux. De toute façon, je préfère gagner moins et être avec ma famille plutôt que riche et loin des miens. Le président y a été sensible »

Luzon: "Il n’y a pas d’équipe B au Standard"

Guy Luzon ne fait pas de différence entre ses joueurs : "Chaque onze de base est une équipe-type"

Leader du championnat avec 18 points sur 18 et 0 but encaissé, le Standard se déplace à Ostende après la mini-trêve internationale. Une coupure qui n’est pas forcément tombée au bon moment pour les Rouches.

"La trêve a-t-elle été plus néfaste que positive pour nous ? Je ne pense jamais négativement", répond Guy Luzon. "Trêve ou pas, on est parés à faire face à chaque situation. On est toujours prêts pour le match à venir. Qu’ils soient partis en sélection ou qu’ils soient restés au club, il n’y a pas de fatigue chez mes joueurs."

Notamment parce que le coach fait tourner son effectif depuis le début de la saison. La rotation continuera-t-elle avec le début de la phase de groupes de l’Europa League, jeudi prochain à Sclessin ? "Je tiens à préciser qu’il n’y a pas une équipe B pour l’Europa League et une équipe-type pour le championnat. Chaque onze de départ est une équipe-type à mes yeux."

Certains joueurs ne semblent pas favorables à la rotation.

"Ce sont des professionnels, ils l’acceptent. Il n’y a pas de compétition entre eux, ce n’est pas du un contre un, ils ne jouent pas au tennis. C’est une équipe et tout le monde sait que, pour gagner, on a besoin de tout le monde. Si un joueur ne joue pas, il est content pour son coéquipier qui joue à sa place. On ne peut pas mettre toujours le même onze : ce ne serait pas juste car ils méritent tous de jouer. Et puis ils seraient fatigués physiquement et mentalement en fin de saison. L’objectif, c’est d’être bien placé en fin de saison dans toutes les compétitions et d’avoir la fraîcheur nécessaire pour fournir le dernier effort."

Avec quel objectif au vu des effectifs maintenant que le mercato estival est refermé ?

"Je ne me préoccupe pas des noyaux des autres équipes. Je me concentre sur nous. On a une très bonne équipe. Mais on se concentre sur le prochain match. Si on commence à penser à long terme, on fera des erreurs… On doit rester modeste et on doit travailler dur pour continuer à gagner."

Duchâtelet: "Si tout va bien, je quitte le Standard en fin de saison"

Ce mercredi matin, juste avant de prendre l'avion pour la Suède, Roland Duchâtelet a confirmé à nos confrères de Sudpresse son intention de vendre le Standard. Le début de saison tonitruant des Rouches (27/27) n'y change rien.

Depuis l'aéroport de Bierset, Roland Duchâtelet a donné quelques précisions sur son avenir. A en croire ses propos, la vente du Standard se précise sérieusement.

"Des repreneurs crédibles"
"Je suis toujours vendeur. Il y a des repreneurs, et ils sont crédibles. Et je suppose que d'autres candidats se manifesteront également dans les prochaines semaines. Si le processus de celui-ci suit bien son cours, je ne serai plus le président du Standard en fin de saison", a souligné Roland Duchâtelet, juste avant de décoller pour la Suède (Elfsborg-Standard jeudi en Europa League), sur le site Sudinfo.

Affaire Carcela-Ruytinx: le Standard exige quasi deux millions



Le Standard de Liège et son joueur de football Mehdi Carcela ont décidé conjointement d'engager une procédure civile à l'encontre de Bjorn Ruytinx et de son club de l'OHL, a annoncé jeudi la direction du club liégeois dans un communiqué publié sur son site internet. Le club liégeois n'a pas donné de montant précis mais, selon "Sporza", les comptes ont été vites fait à OHL: quasi deux millions d'euros (1,4 million d'euros pour le Standard, 250.000 euros pour Mehdi Carcela).

Bjorn Ruytinx a été suspendu un match pour son agression sur Mehdi Carcela. © belga.
"Parce qu'il ne s'agissait pas d'un accident mais d'une agression préméditée", explique le Standard au sujet du tackle dont avait été victime son petit médian le 8 décembre lors du match OHL-Standard (0-0).

"Le football, qui comporte aujourd'hui une dimension économique qui ne peut être ignorée, doit également rester un sport et un jeu dans lequel les menaces et les agressions volontaires n'ont pas leur place et ne peuvent être tolérées. Si les instances disciplinaires ne sont pas en mesure de faire respecter ce principe et de protéger ainsi les joueurs, il convient de se tourner vers d'autres instances", justifie le communiqué des Rouches dont la direction se tourne dès lors vers la justice civile "afin de voir reconnaître ce principe et afin d'obtenir réparation du dommage subi".

Ruytinx n'avait été sanctionné que d'une carte jaune pour son tackle particulièrement agressif mais avait ensuite écopé en appel d'un match effectif de suspension et d'une amende de 200 euros pour son comportement "déplacé et incorrect" par l'Union Belge. Carcela, qui s'était fait lui-même justice en claquant une gifle à son agresseur, s'était vu lui infligé une suspension de quatre journées effectives et une amende de 800 euros.

Résultat des courses: si le Standard ne donne aucun chiffre dans son communiqué, OHL a fait ses comptes. Concrètement, il s'agit de 1,4 million d'euros pour le Standard et 250.000 euros en faveur de Mehdi Carcela.

Un nouveau club pour Roland Duchâtelet

17 millions d'euros, telle est la somme déboursée par l'homme d'affaires.

Après Saint-Trond, le Standard, Ujpest en Hongrie et le Carl-Zeiss Jena en Allemagne, Roland Duchâtelet s'attaque désormais au marché anglais.

Selon le Dailymail, le président du Standard a aligné 17 millions d'euros (14 millions de £) pour racheter le club de Charlton, 19ème de la Championship, l'antichambre de l'élite anglaise.

Un rachat qui intervient juste un mois après l'arrêt des négociations décrété par l'investisseur américain Josh Harris.

Il était donc primordial de trouver rapidement une solution pour le club londonien en proie à de grosses difficultés financières.

Victor Ramos rapporte gros au Standard !

Standard Le Brésilien, qui appartenait toujours au Standard, rapporterait 5 millions d'euros.

Vous souvenez-vous de Victor Ramos ? Ce défenseur central brésilien arrivé au Standard lors de la saison 2009-2010 avait rapidement fait l’unanimité autour de lui notamment suite à d’excellentes prestations en Ligue des Champions, mais aussi et surtout en Europa League face à des opposants comme Cisse ou encore Janko.

N’arrivant cependant pas à s’acclimater à notre pays, Victor Ramos avait brillé par son absence il y a trois ans lors du rassemblement pour le départ en stage hivernal au Portugal.

Le Standard, afin de satisfaire son joueur mais aussi dans un souci de récupérer son investissement de départ (1,6M€), avait décidé de prêter Ramos au Vasco de Gama. Mais, une nouvelle fois, Ramos ne s’y plaisait pas et était à nouveau cédé temporairement à son club formateur, le EC Vitoria Bahia.

Après de très bonnes prestations sous le maillot du Vitoria, Victor Ramos a tapé dans l’œil des recruteurs du club mexicain du CF Monterrey (11e du championnat).

Le Standard, qui souhaitait se séparer du joueur sans perdre d’argent, a négocié le départ de son joueur et de bien belle manière puisque le montant du transfert avoisinerait les 5M€.

Du côté du Vitoria Bahia, c’est l’incompréhension. Le président du club, Carlos Falcao, estime que son club a droit à 40 % du montant du transfert, soit 2M€.

"Le contrat stipule que nous avons droit à 40 %. Or, nous n’avons pas été informés de quoi que ce soit. Nos avocats vont désormais faire en sorte que l’argent qui nous est dû nous revienne", précise Carlos Falcao.

Pas d’offre d’Everton pour Batshuayi

Standard Deux prêts ont été conclus ce lundi chez les Rouches: celui de Thuram à Charlton et celui de Biton à Alcorcon.

Comme prévu, le retour de La Manga s’est accompagné de mouvements dans les bureaux de Sclessin... et des clubs récemment rachetés par Roland Duchâtelet.

Yohann Thuram, qui n’était logiquement pas satisfait de son statut de gardien n°2, s’est rendu à Londres hier pour analyser les détails de son prêt à Charlton Athletic, le club de D2 anglaise qui a été repris par le président du Standard. Malgré une approche in extremis d’un club de Ligue 1, le Français a signé en début de soirée. L’accord prévoit un prêt de six mois sans option d’achat. Le but est d’avoir du temps de jeu avant de revenir au Standard la saison prochaine pour y être titulaire.

L’autre dossier qui a bougé ce lundi, c’est celui de Dudu Biton. L’attaquant israélien, écarté du noyau pro avant le début du stage, a été prêté jusqu’en fin de saison en D2 espagnole, à Alcorcon, le dernier club racheté par Roland Duchâtelet.

"Je suis heureux d’avoir signé pour 6 mois à Alcorcon et de recevoir une chance de jouer en Espagne. Le plus important désormais est d’avoir du temps de jeu et de faire mes preuves", commente l’attaquant israélien.

De retour de son prêt à Saint-Trond, le jeune Guillermo Mendez devait être le prochain à rallier Alcorcon.

Dans les joueurs qui doivent partir, il ne reste plus que Reza Ghoochannejhad. Comme Dudu Biton, l’attaquant iranien ne fait plus partie du groupe pro depuis le passage en 2014. Il veut jouer en vue de la Coupe du Monde avec l’Iran, donc il va partir. Mais il n’a pas encore trouvé de solution et, en attendant, il ne s’entraînera pas avec le groupe pro, qui reprend ce mardi matin.

Reste le cas Batshuayi , qui anime le mercato du Standard, même si la direction préférerait que cela ne soit pas le cas. La rumeur prétendant qu’Everton a fait une offre de 8 millions est fausse : le Standard n’a reçu aucune offre. Du côté des Toffees, on assure que, même si l’attaquant a un profil intéressant, une offre pour Batshuayi n’est pas à l’étude actuellement… Faut-il y croire ? Le mois de janvier apportera la réponse à cette question. Mais du côté des Rouches, on campe sur les positions exposées dans le communiqué du 27 décembre.

"Si un club propose 8 millions, le Standard n’est pas tenu d’accepter l’offre ! Ce n’est pas parce que le Standard s’engage à discuter dès qu’il y a une offre d’au moins 8 millions que le Standard doit accepter cette offre."

Les raisons de la saga Batshuayi

Malgré toute l'agitation qui existe autour de lui et d'un éventuel transfert, Michy Batshuayi reste zen.

Michy Batshuayi, l’une des sagas de ce mercato hivernal. Pour le Standard, elle n’a pas lieu d’être. Le club ne veut pas vendre son meilleur buteur, il n’y a pas d’offre et, même si un club devait en faire une, il assure que c’est lui qui aurait le dernier mot. Pourquoi, alors, Batshuayi fait-il parler depuis trois semaines ? Parce qu’un départ à Anderlecht via un club anglais a été évoqué par la presse néerlandophone et que l’agent du joueur estime, lui, que le Standard devra laisser partir Batshuayi si un club paie huit millions et trouve un accord avec l’attaquant.

Flash-back. Le 8 juillet dernier, le Standard, qui avait déjà prolongé l’attaquant en mars jusque juin 2017, annonce que Batshuayi prolonge jusque juin 2018. Une perf réalisée après plusieurs entretiens avec le joueur, son agent (à l’époque José de Medina) et ses parents (Pino et Viviane Batshuayi) alors que les négociations ont été compliquées par l’intérêt concret d’autres clubs, dont Swansea et Anderlecht. Dans le contrat, il y a une clause qui fixe les modalités d’un départ car, comme pour tous les Standardmen prolongés l’été passé, l’idée est de se mettre à l’abri de la loi de 78. Mais toutes les parties assurent que le joueur jouera toute la saison 2013-14 au Standard.

Changement d’agent

Quelques semaines plus tard, la situation change et un transfert est subitement souhaité. Pas par le joueur, qui ne souhaite pas revenir sur sa parole, mais par son entourage… qui a changé. Exit José de Medina, jugé trop proche de Roland Duchâtelet, c’est désormais Christophe Henrotay qui joue le rôle d’agent. À l’initiative de qui ? Pas de l’attaquant, qui ne voulait pas changer d’agent. Qui alors ? Les parents, qui veulent un gros transfert pour leur fils dès janvier et qui savent qu’Henrotay est bien introduit en Premier League ? Ou Henrotay, qui a pris contact avec les parents pour leur dire qu’il pouvait transférer Batshuayi en Angleterre cet hiver alors que de Medina, lui, était en contact avec des clubs anglais et allemands pour l’été prochain ? Quoi qu’il en soit, les parents et l’agent sont rapidement sur la même longueur d’onde : il faut faire le deal cet hiver.

Interprétation du contrat

Henrotay épluche alors le contrat de Batshuayi et constate que son salaire n’est pas extraordinaire. Selon nos infos, on parle de 600.000 euros annuels bruts. Seulement la moitié du salaire d’1,2 million annoncé l’été dernier ? Oui, parce que l’autre moitié a été versée en prime. Et Henrotay le sait. L’agent découvre aussi la clause et l’interprète d’une autre façon que le Standard. Pour lui, si un club verse huit millions d’euros, le Standard perd la main et c’est au joueur de décider s’il part ou non. Christophe Henrotay en fait la pub dans la presse, allant jusqu’à montrer le contrat du joueur. L’objectif est de faire bouger les choses et les clubs, car il y a des engagements à tenir vis-à-vis des parents Batshuayi qui n’hésitent pas à changer d’agent quand ils ne sont pas satisfaits.

Un prêt qui interpelle

Le deal imaginé : un transfert dans un des clubs anglais où il est bien introduit - Everton par exemple - mais avec un prêt immédiat à Anderlecht, où l’agent a aussi d’excellentes relations. Mais, quitte à le prêter s’il estime que le joueur n’est pas prêt, pourquoi ne pas le faire au Standard, où le joueur est titulaire, en tête et meilleur buteur, ou dans un club anglais moins huppé pour favoriser son adaptation ? Parce qu’Anderlecht rêve de Batshuayi, qu’il avait déjà approché l’été passé sans l’accord du Standard, et que le Sporting est prêt à payer une somme significative pour obtenir la location du joueur au deuxième tour. Cela permettrait de déforcer un concurrent direct - et d’y mettre le feu… - tout en se donnant plus de chances de décrocher le titre et le ticket pour les lucratives poules de la Ligue des Champions.

Sauf qu’un retour à Anderlecht n’est pas une option pour Michy Batshuayi : en décembre, soit après le changement d’agent voulu par ses parents, il l’a répété devant ses parents lors d’une interview avec Sport/Foot Magazine.

Ciman: " Pourquoi Michy Batshuayi irait à Anderlecht ? "

Le buteur a-t-il déjà le niveau pour se faire une place dans un grand club européen ?

Clairement indispensable au sein du loyau liégeois, Michy Batshuayi est régulièrement cité à Anderlecht. Son coéquipier Laurent Ciman espère que le jeune buteur restera avant de partir pour un club plus huppé.

"Ce serait bien pour nous qu’il reste car il s’agit tout de même du meilleur buteur du championnat et nous en avons besoin", explique le défenseur à la DH. "Après, c’est à lui de prendre la bonne décision. Il est assez grand pour décider et choisir ce qu’il y a de mieux pour lui."

"S’il doit quitter le club pour l’Angleterre ou l’Allemagne, je ne vois pas pourquoi il irait à Anderlecht. Un prêt au Standard serait plus logique pour sa progression."

"Ce qu’on perdrait s’il venait à partir ? Beaucoup ! Imoh et Michy sont très complémentaires et malgré son jeune âge, Batshuayi est important pour le Standard. Aujourd’hui, il est passé de jeune espoir à titulaire indiscutable qui a la confiance du coach et du groupe. S’il continue de la sorte, il partira pour un grand club mais, et ce n’est que mon avis, il ne doit pas se brûler les ailes en partant trop vite."

Kawashima: "Garder le zéro jusqu’aux PO1"

L’objectif de Kawashima et Ciman pour les quatre matches à venir : ne pas encaisser!

Invaincu en 2014, le Standard n’a toujours pas concédé le moindre but depuis la reprise de janvier. À Charleroi, samedi, les Liégeois ont enregistré une 17e clean-sheet, la 16e de la saison pour Eiji Kawashima (Thuram en a une à son actif)…

"C’est assez incroyable comme statistique mais je suis évidemment très heureux", confie le portier japonais. "À Charleroi, cette série aurait pu prendre fin car c’était un match très compliqué. Le terrain n’était pas bon et le vent dérangeait les acteurs. Charleroi a eu des occasions mais nous avons finalement pris les trois points même si cela aurait pu être 0-0 ou 1-1..."

Très perfectionniste, le gardien japonais n’occultait pas les déchets présents dans le jeu des Liégeois au Mambourg.

"On ne peut pas aligner trente matches d’un excellent niveau. Il faut savoir gagner en jouant mal et c’est ce que nous avons fait. Cependant, nous ne devons pas oublier qu’il y a encore du boulot car tout n’est pas parfait dans notre jeu."

Une nouvelle fois, le banc liégeois a fait la différence. "Cela prouve que tous les joueurs savent ce qu’ils ont à faire dès qu’ils montent au jeu. C’est une de nos forces."

Pour les quatre derniers matches de la phase classique, Eiji Kawashima et sa défense ont un objectif commun.

"Essayer de garder le zéro jusqu’aux PO1. Ce serait bien. Nous allons tout faire pour y arriver. Le fait que nous n’ayons pas encore encaissé en 2014 nous donne beaucoup de confiance. Nous sommes tout de même conscients que nous avons encore des rencontres délicates à gérer comme la réception de Gand et le déplacement à Bruges."

De son côté, Laurent Ciman reconnaissait également que le Standard ne s’était pas montré sous son meilleur jour.

"Cela aurait pu se terminer sur un match nul car Charleroi a eu des occasions mais nous sommes évidemment satisfaits avec les trois points car ce n’était pas parfait. On s’en sort bien, il fallait absolument gagner et on l’a fait."

Tout comme Eiji Kawashima, Laurent Ciman aimerait ne pas concéder de but jusqu’aux playoffs 1.

"On va essayer de garder le zéro lors des quatre prochaines rencontres et, pourquoi pas faire de même dans les playoffs."

de Sart: "Le calendrier des playoffs ? Surprenant..."

Quatre déplacements lors des six premiers matches.

Le Standard était représenté par Jean-François de Sart et Bob Claes à la présentation du calendrier. Le directeur sportif est resté diplomate dans sa réaction. "L’entraîneur souhaitait commencer et terminer à domicile; son vœu a été exaucé", a commenté Jean-François de Sart.

Ça, c’est le côté positif des choses. Le côté négatif, c’est le fait de commencer par Anderlecht, 3e. "Je ne trouve pas que cela soit négatif. Tous les matches doivent être joués et c’est la presse qui dit que le premier match est si important… Mais ce premier match n’est pas décisif et il ne rapporte pas plus de points que le cinquième."

Il y a aussi le fait d’enchaîner avec deux déplacements. "Les playoffs ne seront pas joués après trois journées", tempère Jean-François de Sart. "Mais le fait de jouer quatre fois en déplacement sur nos six premiers matches, c’est surprenant. Mais bon, on a montré qu’on était aussi performants en déplacement. Et cela peut aussi nous permettre de finir en force avec trois matches à domicile lors des quatre dernières journées."

Le Standard a un calendrier moins favorable que Bruges. "Là aussi, c’est surprenant. On peut se demander pourquoi", se contente de dire le directeur sportif, sans vouloir rentrer dans la polémique. "Le plus important, ce sont les délais de récupération."

Avant d’aller à Bruges , le Standard aura trois jours de préparation et Bruges quatre. Avant d’aller à Anderlecht, les deux rivaux auront le même délai de récupération (cinq jours) et avant de recevoir Bruges, le Standard aura deux jours de récupération en plus que Bruges mais on parle de huit jours pour les Rouches et six jours pour les Blauw en Zwart.

Bref, au décompte final, le Standard n’a pas été gâté par le calendrier. À lui de faire les résultats nécessaires pour inverser la tendance. "L’ordre des matches n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est que nous soyons prêts, unis avec nos supporters", a commenté, par ailleurs, Guy Luzon.

Le Standard songe à récuser Van De Velde

Cette saison, l’arbitre a déjà pénalisé trois fois l’équipe de Guy Luzon.

Interrogé sur le sujet jeudi, Guy Luzon avait évoqué Joeri Van De Velde avant Zulte Waregem - Standard. "Cet arbitre nous a déjà refusé deux buts valables cette saison. Au Cercle en Coupe et contre Gand. Chaque fois, cela a influencé le résultat, mais je suis certain qu’il fera un bon match à Zulte Waregem", avait commenté le coach israélien.

À tort. Car, en n’excluant pas Sylla après trois minutes de jeu pour une semelle sur Ciman, Joeri Van De Velde a de nouveau pris une mauvaise décision qui a influencé le match en défaveur du Standard. Guy Luzon a eu la décence de ne pas l’évoquer après la défaite au stade Arc-en-Ciel, car la vraie raison de ce revers était à chercher dans la (non)-prestation de son équipe, mais il l’a certainement mauvaise…

Et le Standard ? Le club va-t-il récuser Joeri Van De Velde ? La question a été posée en interne, et la tendance est à la récusation, mais la décision n’a pas été prise. La commission centrale des arbitres (CCA) n’a d’ailleurs pas (encore ?) été contactée à ce sujet.

"Si un club veut récuser un arbitre, il doit nous envoyer un courrier en le précisant puis nous nous prononçons lors de la réunion de la commission. Mais nous n’avons rien reçu du Standard", confirme Robert Jeurissen, le président de la CCA. "Mais bon, nous connaissons la situation et nous ne sommes pas bêtes… Nous n’allons pas désigner Joeri Van De Velde pour le prochain match du Standard (NdlR : c’est Johan Verbist qui officiera à Genk dimanche). Ce serait provoquer le club et cela ne rendrait pas service à l’arbitre. Ils ne seront plus réunis avant un certain temps, mais je ne peux pas dire aujourd’hui que Joeri Van De Velde n’arbitrera plus le Standard cette saison…"