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Les phrases chocs de l'année foot

Top 10 des plus belles punchlines du foot belge version 2012

Joueurs, entraineurs ou dirigeants, même combat. En 2012, les acteurs du football belge n'ont pas hésité à vider leur sac au bord des prés de Pro League. Jamais trop loin des micros, histoire de nous permettre de vous proposer ce petit florilège.

"Même un fermier n'aurait pas osé envoyer ses vaches sur ce terrain" (Christoph Daum)

La saison dernière, déjà, la pelouse du Stade Jan Breydel posait des soucis. Stenman se blesse, et le coach allemand du Club ne se tient plus. Les gueulantes de Herr Daum n'ont pas suffi, et l'histoire se répète...

"Sur notre banc, on avait des gars qui n'ont même pas l'âge d'avoir le permis" (Jelle Van Damme)

Problèmes d'effectif au Standard lors de la défunte saison. Des carences dénoncées par Jelle Van Damme, dans le plus pur style du capitaine rouche.

"En quatre ans au RSCA, j'ai gagné quatre titres. Donc deux, vu qu'en Belgique on divise tout par deux" (Ariël Jacobs)

Le départ d'Ariël pour le Danemark nous prive de quelques interventions surréalistes mais toujours savoureuses. Elle doit bien se marrer, la sirène de Copenhague.

"Merci au journaliste qui m'a donné un seul point pour le Soulier d'Or" (Colin Coosemans)

Mais qui est donc le fan secret de l'ancien portier des Gazelles ? Une chose est sûre, ce n'est certainement pas un proche de Stijnen...

"Tu es le pire arbitre que nous n'ayons jamais eu" (Maged Samy)

Le président du Lierse fait dans le classique, sur le fond. Sur la forme par contre, on est dans l'original : ce petit mot, Luc Wouters le retrouve écrit sur le miroir de son vestiaire. Chaussée du Lisp, on sait recevoir.

"Si on continue comme ça, on va être champion avant même le début des playoffs" (Dieumerci Mbokani)

OK, Anderlecht domine le championnat de la tête et des épaules. Mais même comme ça, avoir 60 points d'avance d'ici le début des playoffs, ça va être un peu chaud, non ?

"Les Anderlechtois ont un peu le gros cou. Nous, on est là pour les faire chier" (Réginal Goreux)

Dans la presse, Régi gagne des points auprès du public rouche.

"Anderlecht peut suivre une trajectoire comme celle de Manchester City" (Milan Jovanovic)

Les Anderlechtois auraient donc le gros cou ? L'ami Jova, en tout cas, n'hésite jamais à voir haut, très haut. Des bons mots qu'il a emmenés de Liège à Bruxelles, après un bref crochet sur les bords de la Mersey.

"C'est des conneries ! Arrête tes couilles ! Ce n'est pas bien de poser des questions comme ça. Et si tu commences avec des questions comme ça, fais attention, toi..." (Jelle Van Damme)

À ma gauche, Jelle "Bazooka" Van Damme, 1m94 sous la toise. À ma droite, Benjamin Deceuninck, qui rend quelques centimètres à son vis-à-vis. Faites vos jeux.

"Chez les Diables, j'ai accompli 90% du travail" (Georges Leekens)

Conférence de presse de présentation à Bruges. Un moment qui restera comme le jour où Long Couteau a perdu 100% de sa crédibilité aux yeux du football belge.

Mercato : la grande lessive peut enfin commencer

À Anderlecht, Bruges et au Standard, l’opération sera surtout aux liquidations

C’était hier. Officiellement, les portes du mercato se seront bel et bien levées en ce 1er janvier, mais voilà bien longtemps que cette date ne ressemble plus qu’à un vieux symbole largement piétiné. Voilà une semaine que le retour de Lepoint à la Gantoise ou le prêt de Jordan Remacle à Waasland-Beveren étaient en effet annoncés. Voilà une quinzaine de jours que le départ de Zunkanovic de Courtrai était entériné sans que personne n’ose encore l’officialiser.

Mais le mercato a beau désormais durer toute l’année, les grandes manœuvres risquent seulement de commencer. Avec, cette fois, bien plus de mouvements dans le sens des départs que des arrivées.

De Bruges au Standard, l’heure est en effet au dégraissage. Du Nord au Sud du pays, les Vleminckx, Jorgacevic, Almeback, Biton, Ogunjimi auront reçu l’autorisation de se trouver une nouvelle destination sans que personne ne vienne les supplier de rester.

Du côté d’Anderlecht, les angles semblent un peu plus arrondis. Seuls Molins et Juhasz sont aujourd’hui poussés à deux mains vers la sortie, mais la direction mauve ne s’opposera pas aux départs d’Odoi, Kanu ou Wasilewski pourvu que les bons comptes fassent ici les bons amis.

Reste que de tous les clubs du pays, c’est à Bruges que cette mission de déblayage promet d’être la plus compliquée. Pour ne pas perdre trop d’argent dans l’aventure, la direction du Club pourrait ainsi multiplier les prêts à l’instar de celui récemment réalisé pour Figueras (Rayo Vallecano). L’ironie de l’histoire voudra d’ailleurs peut-être que le Club se sépare d’un des rares joueurs qu’il entendait précieusement garder (Carlos Bacca).

Dans le sens des arrivées, toutes les opérations seront par contre soigneusement calculées. Plus question de voir Anderlecht, Bruges ou le Standard jeter des millions à quelques matchs du terme du championnat régulier. Seule la Gantoise, où la panique est devenue le mot d’entrée, pourrait acheter à tour de bras durant le mois de janvier. À peine Zunkanovic transféré, certains ressortaient déjà le nom du défenseur brésilien Defendi (26 ans) comme possible renfort supplémentaire.

Mais au-delà de toutes les tendances, le mercato de janvier ajoutera sans doute une surprise. Celle que, forcément, personne ne connaît.

C’est déjà reparti pour un tour

L’heure de la reprise a déjà sonné pour le Club Bruges et OHL. Cette année encore, les clubs belges ont privilégié la Turquie et l’Espagne pour préparer la dernière ligne droite

Alors que la Jupiler Pro League avait provisoirement fermé ses portes, le temps d’une courte trêve des confiseurs, le 27 décembre seulement, l’heure de la reprise a déjà sonné pour certains clubs.

Dès aujourd’hui, les joueurs du Club Bruges et d’OH Louvain prendront l’avion, les uns vers l’Espagne chère à leur entraîneur, les autres à destination de Malte, bientôt imités par la plupart de leurs collègues.

Cette année encore, l’Espagne et la Turquie, gages d’un climat tempéré, auront recueilli les faveurs des réservations. Un bon tiers des cercles de l’élite (six équipes dont Anderlecht, Charleroi, le Standard) mettront le cap vers la côte turque bordant la Méditerranée.

Le doux soleil espagnol a pareillement attiré six équipes (dont Mons), le Portugal (1), les Pays-Bas (1) et Malte (1) constituant les autres lieux de villégiature choisis.

Seul Courtrai (voir ci-contre) a décidé de rester sous nos latitudes, étonnamment clémentes il est vrai.

Vu l’étroitesse de la trêve hivernale, le stage de janvier n’a pas la même intensité que son pendant de l’été. Plutôt que de travailler le fond, les préparateurs physiques mettent davantage l’accent sur la récupération pour aborder au mieux cette dernière partie de saison et jeter d’ores et déjà les bases des playoffs.

C’est l’occasion également de ressouder les liens au sein de l’équipe, et d’accueillir les petits nouveaux du mercato et quelques promesses du noyau Espoirs. Voire, pour certains clubs comme Charleroi et Genk, d’offrir à leurs supporters l’opportunité de côtoyer d’un peu plus près leurs joueurs favoris au quotidien.

En effet, guère le temps de se ressourcer que la journée de reprise est déjà programmée le week-end des 18, 19 et 20 janvier. Les huit rescapés de la Coupe de Belgique en découdront, eux, dès le 16.

“La trêve n’est que d’une semaine. On ne perd donc pas trop le rythme des matches. C’est pourquoi une seule rencontre amicale en fin de stage me semblait suffisante, d’autant que nous aurons encore le quart de finale retour de Coupe à notre retour” , justifie ainsi le coach anderlechtois, John van den Brom. Mais si le Sporting mauve pourra se permettre de continuer sur sa lancée, d’autres équipes devront profiter de ce stage pour se donner un nouvel élan.

Les Rangers en Pro League ?

Le club de Glasgow menace de quitter la compétition écossaise et de jouer aux Pays-Bas ou en Belgique

Le club des Glasgow Rangers a réagi avec colère à la proposition de réforme de la compétition écossaise et a brandi la menace d'une 'délocalisation' à l'étranger que ce soit aux Pays-Bas ou même en Belgique.

Le directeur, Charles Green, a déclaré en effet mercredi qu'une affiliation à la 'BeNe League' était une possibilité, même si, à ce jour, celle-ci n'existe que pour les femmes. "Avec la main sur le coeur: ce n'est pas une option aujourd'hui. Mais cela ne signifie pas que ça ne peut pas en devenir une."

Le club sacré 54 fois champion d'Ecosse a été rétrogradé en Third Division (4e div. écossaise) en raison de problèmes financiers.

Bien que les Rangers soient presque certains d'être champions et donc de rejoindre le troisième niveau, le club n'est pas d'accord avec le plan de restructuration de la fédération - plus que trois divisions mais avec plus de clubs.

Une demande de promotion accélérée de Green le mois dernier avait été refusée.

Gumienny convaincu par le système avec six arbitres

Serge Gumienny a affirmé dans Het Nieuwsblad que l'apport de deux arbitres supplémentaires est une bonne chose pour l'arbitrage.

"J'ai déjà arbitré une vingtaine de matchs avec deux arbitres supplémentaires mais je n'ai jamais été derrière un but. Lors des playoffs 1, je pourrais remplir ce rôle", a affirmé Serge Gumienny dans Het Nieuwsblad.

"Six paires d'yeux verront simplement mieux. Mes collègues vont s'en rendre compte très vite. Ce qui sera le plus important, c'est de déterminer le rôle de chacun."

Lors des matchs des playoffs 1, il y aura deux arbitres supplémentaires placés à côté des goals comme en Europa League et en Ligue des champions.

Qui sont les joueurs les plus efficaces de D1?

A haut niveau, l'efficacité est un atout qui n'a pas de prix. Mais qui est justement le joueur le plus redoutable de notre championnat? Rapport buts marqués/minutes jouées, c'est Sacha Iakovenko (Anderlecht) qui mène le bal. En moyenne, il claque un but toutes les 82 minutes de jeu. Pas mal pour l'ancien joueur de Westerlo qui est loin d'être un titulaire indiscutable au parc Astrid. Voici le tableau des dix joueurs les plus rentables du moment en D1 (voir le tableau sous l'article).
Glynor Plet (RC Genk) est l'un des joueurs les plus efficaces de D.1. © photo news.

Hormis Sacha Iakovenko (1er) et Bernd Thijs (9e), les autres joueurs faisant partie du top 10 sont logiquement des attaquants.

"Supersub? C'est moche"
"Je déteste le terme de supersub (ndlr: joker de luxe). C'est moche", a déjà prévenu dans Sacha Iakovenko dans les colonnes du groupe Sudpresse, l'actuel joueur le plus efficace de la division 1.

Pourtant, avec en moyenne un but marqué toutes les 82 minutes de jeu, personne ne fait mieux que le joueur ukrainien du RSCA.

Plet 2e, Dieu 3e
Glynor Plet, du Racing Genk, occupe la seconde place. Et lui aussi n'est pas toujours titularisé avec l'équipe limbourgeoise alors que ses statistiques parlent largement en sa faveur (8 buts inscrits en 673 minutes).

C'est Dieumerci Mbokani (15 buts en 1.327 minutes de jeu) qui complète le podium des joueurs les plus rentables de la D1. Le top 10 se trouve dans le tableau posté sous l'article.

Noms Minutes jouées Buts Moyenne
1. Sacha Iakovenko (RSCA) 574 7 82
2. Glynor Plet (Genk) 673 8 84
3. Dieumerci Mbokani (RSCA) 1.327 15 88
4. Carlos Bacca (Club Bruges) 1.563 17 91
5. Habib Habibou (Zulte Waregem) 637 6 106
6. Imoh Ezekiel (Standard) 1.359 12 113
7. Lior Refaelov (Club Bruges) 935 8 116
8. Jérémy Perbet (Mons) 1.395 12 116
9. Bernd Thijs (La Gantoise) 118 1 118
10. Sawaneh Ibou (OHL) 1.891 16 118

Vers une réforme du système des play-offs?

Le formule actuelle de notre championnat pourrait ne plus faire long feu. La Pro League a désigné un cabinet d'audit pour juger de la pertinence du système de notre compétition de football. Avec l'abandon des play-offs comme conclusion?

Le conseil d'administration de la Pro League a désigné le cabinet d'audit Ernst & Young pour étudier le système de play-offs de notre championnat. Les clubs de Division 1 ont appris la nouvelle lors de l'assemblée générale qui s'est tenue ce mardi.

Concrètement, le cabinet va mener une étude auprès de entitées concernées (clubs, chaînes télé, ...) pour juger de la pertinence de la formule actuelle.

La conclusion n'est pas attendue avant plusieurs semaines. Quoi qu'il arrive, le championnat gardera la même formule lors de l'exercice 2013-2014 mais pourrait être complètement chamboulé pour la campagne suivante. La possibilité d'une Beneleague devrait également être étudiée.

Les Espoirs de D1 joueront en D3 ou Promotion dès 2013

Les équipes Espoirs des clubs de première division belge joueront dès la saison 2013-2014 dans une compétition nationale amateur, en D3 ou en Promotion. Les contours de ce remaniement restent à définir.

"Nous avons un accord de principe pour que les Espoirs de nos clubs jouent en divisions nationales amateur la saison prochaine", a confirmé mercredi le directeur général de la Pro League Ludwig Sneyers, sans vouloir confirmer qu'il s'agit de la Promotion, comme le RAEC Mons l'annonce sur son site internet. "Il est trop tôt pour l'affirmer avec certitude", a réagi Sneyers.

Une décision qui aura pour conséquence une réforme de la compétition, avec très probablement la création d'une série supplémentaire. Si l'élaboration pratique doit encore être étudiée, l'objectif est clair: travailler à la formation.

"Mais on ne peut pas à proprement parler d'une équipe U21", avance Sneyers. "Ces équipes Espoirs seront composées de jeunes joueurs soutenus par des éléments du noyau A ou, par exemple, par des joueurs dotés d'une belle expérience ou encore des gars de 24-25 ans jugés un peu trop courts pour la D1 ou la D2."

Leekens: "Le top 6 ne bougera plus"

Pour l'ancien coach de Bruges, les six équipes qui sont actuellement dans le top 6 joueront les playoffs 1.

"Je pense que le top 6 actuel va atteindre les playoffs 1. Même si Malines, Courtrai et Mons vont tout faire pour prendre un ticket pour le top 6, je pense que les équipes qui sont devants ne vont plus perdre de points en chemin. Il ne faut pas oublier qu'il ne reste seulement que douze points à prendre", a affirmé Georges Leekens.

Il ajoute: "Une place dans le top 6 est financièrement intéressant pour toutes les équipes. Mais, la pression va monter pour chaque équipe car le niveau va être plus important. D'autres facteurs peuvent jouer aussi comme le fait que Genk joue encore sur la scène européenne."

L'ancien sélectionneur belge pense que que les PO1 et les PO2 vont apporter quelque chose: "Tant les playoffs 1 que les playoffs 2 vont être intéressants à suivre. Il y a encore un enjeu puisque le vainqueur des PO2 peut encore jouer en Coupe d'Europe."

Des joueurs de D1 touchent 9.000 € par an

9.208 € brut par saison : voilà le salaire minimum imposé par la Pro League

Bien loin des montants astronomiques touchés par les stars de notre championnat, de nombreux footballeurs doivent se contenter de vivoter malgré leur statut de joueur de D1.

La Pro League a établi un règlement afin d’assurer un salaire minimum aux joueurs. Ainsi, pour la saison 2013-2014, un club sera obligé d’offrir un montant minimum de 9.208 € brut par an pour un joueur à temps partiel (plus souvent appelé contrat semi-pro). Ce sont souvent les jeunes ou les joueurs de D2 et D3 qui sont soumis à ce traitement. Pour un contrat pro, un club est obligé d’offrir au moins 18.416 € brut par an au joueur. Ce qui fait que certains éléments de D1 ne gagnent pas beaucoup plus de 1.500€ brut par mois. Bien sûr, il faut évidemment ajouter à ce montant fixe les primes de match qui font généralement monter le chèque de fin du mois.

Dans la majorité des clubs moyens de D1, les primes se monnaient entre 500 et 700 € le point. Une somme divisée en deux pour les réservistes.

Les joueurs hors CEE (plus souvent appelés extra-communautaires) sont mieux lotis. La Pro League exige en effet qu’ils soient rémunérés à hauteur de 73.660 € brut par an. Une manœuvre qui a pour objectif avoué d’éviter l’invasion de ces footballeurs dans notre compétition.

Ces chiffres sont stables depuis quelques saisons et sont simplement adaptés d’année en année suivant l’indexation. Les clubs sont contrôlés deux fois par an par la commission des licences. Pour obtenir le précieux sésame, ils doivent prouver que tous les garçons de leur noyau ont bien touché ces montants minimums.

Dernière disposition légale : un club qui prévoit une option sur le contrat d’un joueur est obligé de revaloriser son salaire de 20 % s’il lève cette option.

Gradins illégaux au Brussels

Sans spot, le terrain C des footeux souffre, en prime, de travaux non-fondés. Interpellation

Comment ont été investis les 3.250.000 € versés au FC Brussels en vertu d’un arrêté régional du 20 juillet 2006, en accord parfait avec la Cocof ? Lancée aux Picqué (PS), Madrane (PS) et Vanhengel (Open-VLD) par courrier officiel, ce 11 mars, la question d’Ahmed El Khannouss (CDH, Sports) prend les allures d’une bombe.
Partie d’un tout de 4,61 millions (dont 1,36 million est allé à l’école des jeunes), le montant initial pêche faute de justificatifs. Le document sur lequel nous avons mis la main atteste, noir sur blanc, de ce que le semi-synthétique terrain C de l’avenue Charles Malis ne dispose pas d’un éclairage conforme. “Les pylônes sont à terre”, nous indique-t-on. Plus interpellant : propriétés de la SA Sportinfrabouw, ces pylônes électriques seraient en passe d’être récupérés par celle-ci. “Sauf qu’ils font partie intégrante du terrain…”, s’énerve l’élu, en confirmant nos infos.

Mais il y a plus grave… Primo, la tribune bétonnée dudit terrain C ne correspond guère au prescrit d’une convention datant de 2007. Secundo, sa construction même n’aurait disposé d’aucun permis.
Le désastre urbanistique des footeux de Molenbeek souffre enfin de la non-réalisation de travaux qu’imposaient des conventions entre 2008 et 2010 -douches, vestiaires, accès à l’aire de jeu, etc. Et le mandataire de déplorer la “légèreté de la supervision des travaux et la façon cavalière dont tout cela a fonctionné…”

Deux noms affleurent du dossier qu’alourdissent encore 50.000 € réquisitionnés au Brussels par huissier, suite à une procédure initiée par un footballeur (“La folie ! De l’argent public pour payer un joueur !”) : Johan Vermeersch, bouillant président du cercle, hélas injoignable et Jamal Ikazban (PS), ex-échevin des Sports. Lui fait état d’un vieux litige entre la commune et le club ou de largesses d’avec le permis définissant la longueur de la tribune. Et à la Région ? Les pontes semblent tomber des nues.

Le champion qualifié d'office pour la C1 en 2014

Comme cette saison, le vainqueur du championnat de Belgique 2013-2014 accédera directement aux poules de la Ligue des Champions, révèle Het Laatste Nieuws.

L'UEFA se base sur le classement par nations pour attribuer le nombre de tickets par pays pour la Champions League et l'Europa League. Ce ranking est déterminé par les résultats des clubs sur la scène continentale au cours des cinq années précédentes.

Pour 2014, les points accumulés entre 2009 et 2013 sont pris en compte. Pour l'instant la Belgique occupe le 10e rang. Une place qui comme la 11e et la 12e donne droit à cinq tickets européens dont un qui offre un accès direct pour les poules de la Ligue des Champions.

La campagne européenne n'est pas encore terminée mais selon Het Laatste Nieuws la Belgique ne peut mathématiquement plus reculer au-delà de la 12e place. Notre pays aura donc pour la deuxième année consécutive un représentant assuré en C1.

Le calendrier officiel des PO sera dévoilé lundi à 14 heures

Le calendrier officiel des play-off sera dévoilé lundi à 14 heures, a tenu à rappeler la Ligue pro de football dimanche, "toute autre information paraîssant sur les sites auparavant ne serait que pure spéculation", a-t-elle posté sur son compte twitter.

La dernière journée de la phase classique s'est déroulée samedi soir. Anderlecht (34 pts), Zulte Waregem (32), Genk (28), le FC Bruges (27), Lokeren (26) et le Standard (25) disputeront les play-off I.
Mons, Courtrai, La Gantoise et le Lierse (Groupe A), Malines, Oud-Heverlee-Louvain, Charleroi et Waasland-Beveren (groupe B) disputeront les play-off II.

Le Beerschot (3pts) et le Cercle Bruges (0) disputeront les play-off III.

Le début des play-off est programmé pour le 30 mars.

Un championnat D1-D2 à 24 équipes ?

Ernest and Young a rendu son verdict sur le championnat et les Playoffs. Le cabinet de consultance a aussi et surtout donné plusieurs pistes pour réformer le championnat.

La piste la plus sérieusement envisagée est de rassembler la D1 et D2 en 24 clubs avec une première phase classique de 22 rencontres dans chaque division.

Au terme de la phase classique, les huit premiers de D1 joueraient le titre avec des rencontre en aller-retour alors que les quatre derniers de D1 et les quatre premiers de D2 joueraient entre eux pour déterminer les montants et les descendants. Les huit autres équipes de D2 disputeraient des rencontres pour éviter de descendre en D3.
Voilà donc la piste envisagée par Ernest and Young mais il reste une intérrogation majeure: comment va-t-on réduire les deux championnats qui comptaient cette saison 34 équipes ? Les clubs de D1 vont bientôt aborder ces questions sachant qu'il faudra 13 clubs de D1 pour pour que la réforme aboutisse.


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Ligue Pro: nouvelle formule aujourd'hui ?

Les représentants des 16 clubs de la Ligue Pro se réunissent aujourd’hui pour se pencher sur la nouvelle formule du championnat

Un système d’une D1 et d’une D2 professionnelles, chacune composée de 12 clubs, fait son chemin.

Mais pour faire avaliser une nouvelle réforme (qui serait active dès 2014-2015), un minimum de 13 clubs sur 16 doivent se mettre d’accord...

Playoffs: C'est reparti pour deux ans!

Le scénario le plus envisageable à long terme serait un championnat à deux fois douze clubs

Les différents scénarios de réforme du championnat de Belgique de football, concoctés par la société Ernst and Young, ont été présentés aux 16 clubs de la Pro League vendredi lors de l'Assemblée générale. Le dossier étant trop peu avancé, aucune réforme ne sera d'application avant la saison 2015-2016.

La nouvelle formule du championnat devait normalement être d'application à partir de la saison 2014-2015. Ernst and Young a proposé sept scénarios différents, c'est maintenant aux clubs de s'entendre sur une formule.

"Le dossier n'est pas encore à un stade assez avancé que pour trancher", a déclaré Ludwig Sneyers, directeur général de la Pro League. "La base économique et la faisabilité de tous ces scénarios doivent être analysées. Une décision définitive tombera donc plus tard", a-t-il poursuivi. Soit pas avant la saison 2015-2016.

Quelques adaptations minimes pourraient tout de même être appliquées pour la saison 2014-2015, qui serait une saison de transition à ce niveau. Et quid du contrat télé actuel, valable jusque 2013-2014? "Il y a différentes clauses qui nous permettront de trouver des solutions assez facilement", a expliqué Sneyers.

Vers une formule à 24 clubs?

Ernst and Young a présenté sept formules de championnat différentes aux 16 clubs de la Pro League, vendredi lors de son Assemblée générale. Une formule à deux fois 12 clubs recueille les faveurs d'Ernst and Young, mais les clubs doivent se mettre d'accord.

Le scénario jugé le meilleur par Ernst and Young est celui d'un championnat à 24 clubs, répartis dans deux groupes, A et B. Les deux groupes joueraient 22 matchs les uns contre les autres.

Les huit premiers du groupe A joueraient pour le titre national et les tickets européens. Les numéros 9 à 12 du groupe A et les numéros 1 à 4 du groupe B se disputeraient les play-offs pour quatre places dans le groupe A la saison suivante. Les numéros 5 à 12 du groupe B devraient jouer pour le maintien.
Cette formule permmettrait de revitaliser la deuxième division. Mais chaque club a son idée et pour valider une réforme, il faudra que 13 clubs (sur 16) se mettent d'accord sur une des formules proposées. "C'est maintenant à nous, en tant qu'experts du football, de voir quelle formule est réalisable économiquement et socialement", a déclaré l'adiminstrateur général de Charleroi Mehdi Bayat.

Stade national: la Pro League attend l'avis de la fédé

La Pro League a abordé lors de son assemblée générale de vendredi la question du stade national que prévoit de construire l'Union belge de football en vue de l'Euro 2020. Lors de sa prochaine réunion, elle invitera Steven Martens, CEO de l'URBSFA, pour connaitre les plans précis de la fédération.

Bart Verhaeghe, le président du Club de Bruges, a déclaré cette semaine dans la presse qu'au lieu de construire un stade national, la fédération ferait mieux d'allouer la somme nécessaire à sa construction aux 16 clubs de la Pro League afin que chaque club rénove son stade, ce qui contribuerait à rendre la compétition belge plus attractive et offrirait plusieurs points d'attache aux Diables Rouges.

"La Pro League n'a pas encore de position sur le sujet", a déclaré Ludwig Sneyers, son directeur général. "Nous allons inviter Steven Martens lors de notre prochaine assemblée qui se tiendra en juillet pour connaitre les plans précis de la fédération sur le sujet. Puis nous prendrons position. Mais en tant que Ligue, nous voulons toujours adopter une attitude positive", a assuré Sneyers.

Michel Dupont, nouveau président de la Pro League

La Pro League a un nouveau président. Michel Dupont, 41 ans et Senior Vice President de MTV Networks, a été présenté vendredi soir à l'issue de l'Assemblée générale des 16 clubs de D1.

Michel Dupont succède à Rony Verhelst, resté quelques mois à peine à la présidence de la Pro League puisqu'il a du rentrer en Allemagne régler la vente de sa société.

Michel Dupont est un homme de médias. Sa carrière a débuté chez Full Page où il était Account Executive. Il est ensuite passé chez VMMa comme Account Manager et ensuite Development Manager. En 2000, il a occupé le poste de conseiller médias chez Carat. En 2002, il a commencé chez MTV Networks en tant que Head of Operations Belgium et a ensuite été promu en 2010 au poste de Senior Vice President. Il possède également avec O Yes BVBA sa propre maison de production à Anvers.

Dupont va quitter sa fonction chez MTV pour se consacrer à plein temps à la Pro League, où il a été désigné président pour une durée indéterminée. "J'ai toujours été un amateur de football", a-t-il déclaré. "Je souhaite pousser plus loin la professionnalisation de la Pro League".

Il devra rapidement gérer deux gros dossiers, les droits télés et la réforme du championnat. "Heureusement qu'il y a des gros dossiers! C'est pour ça que je suis venu ici. Chez MTV, il y en avait tous les trois mois. C'est ce qui m'excite", assure-t-il.

La règle du hors-jeu rendue plus compliquée

La Commission centrale des arbitres a dévoilé lundi aux clubs de première division et à la presse les modifications du règlement en matière d'arbitrage pour la saison 2013-2014. Une modification de la règle du hors-jeu a soulevé le débat.

La CCA et son président Robert Jeurissen se sont servi de quelques vidéos de phases bien précises pour illustrer les modifications du règlement décidées par l'UEFA.

En matière de hors-jeu, une modification du règlement a soulevé le débat. Désormais, un joueur en position de hors-jeu à qui une passe en profondeur est adressée n'est plus signalé hors-jeu s'il est situé à plus d'un mètre et 50 centimètres du défenseur. Car l'UEFA estime que l'attaquant ne dispute pas le ballon au défenseur, et peu importe si celui-ci rate son intervention car il sent l'attaquant prêt à plonger dans son dos malgré sa position de hors-jeu. "Que la balle lui soit adressée ou non ne compte pas", selon l'UEFA.

Pour le reste, un joueur est jugé en position de hors-jeu quand, derrière la défense au moment auquel le ballon lui est adressé, il dispute le ballon à son adversaire, il profite d'un ballon malencontreusement dévié par un défenseur ou d'un arrêt du gardien qui lui permettrait de récupérer le ballon. En revanche, si une passe à un joueur en position hors-jeu est jouée délibérément par le défenseur mais qu'elle profite tout de même à l'attaquant, ce dernier ne sera pas signalé en position fautive.

Pro League: les arbitres de première division veulent une augmentation

Le mot "grève" n'est pas encore prononcé mais les arbitres ont clairement exposé leurs exigences.
Les arbitres évoluant en première division de football exigent une forte augmentation et veulent obtenir un accord avec la Pro League d'ici la fin de la semaine, avant le début de la compétition. Ils doivent recevoir une contre-proposition mercredi après-midi, écrivent Het Laatste Nieuws et De Morgen.

Le mot "grève" n'est pas encore prononcé mais les arbitres ont clairement exposé leurs exigences. Une réunion de trois heures mardi n'a pas permis de trouver une solution. Un arbitre professionnel belge qui évolue aussi au niveau international gagne aujourd'hui 9.000 euros par an, plus 1.500 euros par match. Le détail des demandes des arbitres n'est pas connu mais on évoque une augmentation salariale globale d'environ 20%.

Robert Jeurissen, le président de la commission centrale des arbitres, s'attend à la conclusion d'un accord mercredi.

La Pro League va se découvrir de nouveaux diamants

Ils sont jeunes, ils ont du talent et ils ont tout en main pour devenir les révélations de la nouvelle saison. Passage en revue de ces perles promises à suivre l’exemple des Praet, Bruno et Ezekiel la saison dernière.

Tielemans: un Witsel à Anderlecht

Nom : Youri Tielemans.

Âge : 16 ans.

Position : milieu défensif.

Son profil : c’est Jean Kindermans, le big boss des jeunes à Anderlecht, qui avait lancé la comparaison dans les colonnes de la DH au mois de juin : "Youri Tielemans, c’est une sorte d’Axel Witsel." Depuis, on a pu voir le garçon à l’œuvre et il est difficile de donner tort à Kindermans. À seize ans, Tielemans présente déjà d’étonnantes qualités pour un si jeune joueur : calme, vision du jeu, protection de balle, capacité de dribble et même frappe de balle. Très courtisé par de grosses écuries européennes, Tielemans a finalement décidé de signer pro à Anderlecht il y a quelques mois. Formé depuis son enfance au Sporting, ce vrai ket possède un magnifique avenir.

Cissé, successeur de Vainqueur

Nom : Ibrahima Cisse.

Âge : 19 ans.

Position : médian défensif.

Son profil : Ono aurait eu sa place dans cette rubrique, mais le talentueux Japonais s’est gravement blessé au genou et ne reprendra pas les entraînements avant janvier dans le meilleur des cas… Cisse paraît donc mieux placé pour être la révélation rouche. Le joueur de 19 ans est polyvalent. Il a déjà été utilisé au back droit et au back gauche, mais sa place de prédilection, c’est médian défensif. Vu la blessure de Vainqueur, n°1 pour le poste, Cisse va avoir l’occasion d’y jouer en ce début de saison. L’occasion de démontrer qu’il est une alternative fiable pour cette saison et le remplaçant idéal de Vainqueur lorsque le médian français décrochera un transfert.

Thiaré, le super joker carolo

Nom : Jamal Thiaré.

Âge : 20 ans.

Position : attaquant.

Son profil : prêté par le CNEPS de Thiès en fin de saison dernière, Jamal Thiaré s’est fendu de débuts tonitruants. Les dirigeants zébrés ont donc dans la foulée fait le forcing pour l’engager à titre définitif, pour lui offrir un contrat de longue durée. Très à l’aise depuis le début de la préparation, il doit encore malheureusement composer avec un physique plutôt fragile. Lorsqu’il aura gagné en puissance, il devrait faire des ravages dans les rectangles de l’élite. Fin technicien, il possède une frappe puissante et précise. Il n’a pas son pareil non plus pour s’infiltrer en profondeur. Dans un premier temps, Felice Mazzu devrait l’utiliser avec parcimonie, en renfort du duo Rossini-Pollet. Mais guère de doute qu’au fil des semaines, il va pouvoir briguer davantage qu’un rôle de subalterne. Les supporters l’ont en tout cas déjà pris en affection.

Vandeputte, le petit Özil des Buffalos

Nom : Jari Vandeputte.

Âge : 17 ans.

Position : médian offensif.

Son profil : il n’a que 17 ans, mais il a été la bonne surprise de la préparation des Buffalos. Médian offensif de petite taille, il allie vista et vitesse. Ses modèles sont Iniesta, Özil et Isco. Et ce n’est pas hasard : Vandeputte entre exactement dans le même moule. Durant les derniers matches amicaux, il a démontré un niveau technique supérieur à la moyenne mais aussi une certaine sobriété : il ne fait pas le geste de trop et lit très bien le jeu. Il a notamment pu participer au match d’inauguration de la Ghelamco Arena. "Un rêve de gosse", sourit-il. Il devra faire face à une solide concurrence (Neto, Van Der Bruggen ou Lepoint), mais Vandeputte a assez de talent pour déjà faire parler de lui cette saison.

Vanaken, pour remplacer Leko

Nom : Hans Vanaken.

Âge : 21 ans.

Position : médian offensif.

Son profil : Ivan Leko ne sera pas éternel. L’élégant médian croate de 35 ans a rempilé, mais cette saison, il pourrait laisser progressivement sa place à Hans Vanaken, en qui beaucoup voient son successeur. Ce jeune talent n’est autre que le fils de Vital Vanaken, avec qui a joué un certain… Peter Maes. Lokeren est allé dénicher ce jeune joueur à Lommel et croit beaucoup en lui. Durant la préparation, le médian, formé au PSV, a été très utile comme infiltreur et efficace à la finition. "Hans a fait d’énormes progrès en peu de temps", se félicite Peter Maes. Reste maintenant le plus difficile : confirmer dans des matches de D1, un niveau qu’il découvre à 21 ans. D’après les observateurs, ce ne sera pas un souci.

Ryan, un Aussie pour devenir n°1

Nom : Mathew Ryan.

Âge : 21 ans.

Position : gardien.

Son profil : avec la venue de Gretarsson, Bruges va davantage jouer la carte des jeunes. Le Suisso-Portugais Monteiro et le Diablotin Brandon Mechele pourraient s’illustrer derrière, tout comme le Chinois Wang dans le milieu. Mais celui dont on attend le plus est sans doute Matthew Ryan. Élu meilleur gardien du dernier championnat d’Australie, il jouait jusqu’alors à Central Coast Mariners. Kujovic, qui aura bientôt 35 ans, n’a pourtant pas démérité la saison dernière : il a même régulièrement sauvé des points pour le Club, mais les dirigeants voient tout de même en Ryan le prochain n°1. Quand ? Là est toute la question. Mais ce sera sans doute déjà cette saison. Il se dit que ce robuste gardien a une excellente mentalité et une très bonne relance au pied.

Schrijvers, sur les traces de De Bruyne

Nom : Siebe Schrijvers.

Âge : 17 ans.

Positions : médian offensif, attaquant.

Son profil : depuis l’éclosion de jeunes talents comme Courtois ou De Bruyne, la qualité du centre de formation de Genk n’est plus à démontrer. La saison dernière, les Limbombe, Croux ou Ayub Masika ont pointé le bout de leur jeune nez sans vraiment s’imposer. Cette année, le grand public devrait faire plus ample connaissance avec Siebe Schrijvers. Avant qu’il ne signe un contrat pro à Genk, Anderlecht, le PSV et Manchester United avaient manifesté un intérêt. Déjà incorporé au noyau A la saison passée, il avait été prudemment ménagé. Désormais, à tout juste 17 ans, l’international U19 a déjà eu l’occasion de montrer de bonnes choses lors de cette préparation, le plus souvent en soutien des attaquants. Et certains de le comparer déjà à Kevin De Bruyne. "C’est un joueur très doué. Physiquement, il est encore frêle vu son âge, mais il est pourtant premier aux tests physiques", décrit Jelle Vossen. "Il se comporte davantage en attaquant que Kevin. Il marque très facilement. Il pourrait constituer la révélation à Genk, cette saison."

Cerigioni veut faire son nid petit à petit

Nom : Alessandro Cerigioni.

Âge : 20 ans.

Position : attaquant.

Son profil : son arrivée cet hiver à Louvain n’avait pas fait de bruit et avait surtout des allures de pari sur l’avenir. En allant débaucher, dès janvier, Alessandro Cerigioni à Lommel son club formateur, OHL a mis la main sur un jeune joueur patient qui a préféré faire ses gammes en D2 (94 matches) avant de rejoindre un club de l’élite ambitieux à son image. Et après avoir bien pris la température de la Pro League où, en neuf apparitions, il a signé deux buts et trois assists, Cerigioni a confirmé ses prédispositions lors des matches de présaison où il a fait trembler les filets à cinq reprises. "Il m’a impressionné durant la préparation", avoue Ibou, au sujet d’un attaquant qui démarre la saison en tant que joker. En attendant mieux...Jo. L.

« Une saison peut coûter un mois de salaire »

La nouvelle saison de Pro League redémarre ce vendredi. Un événement pour des milliers d’abonnés prêts à dépenser une fortune pour leur passion.

Les amateurs de football ont attendu ce jour durant de longues semaines. Ce vendredi, les joueurs de la Pro League, la première division, rechausseront leurs crampons. Des milliers de fans pourront retourner les acclamer et assouvir à nouveau leur passion. Mais celle-ci a un coût, difficile à chiffrer.

Bastien Drut est économiste, auteur du livre Économie du football professionnel dans lequel il analyse les répercussions du ballon rond sur l’économie. Le milieu, il connaît. Mais quand on lui demande s’il a déjà analysé le coût d’une saison de football pour un supporter, il est quelque peu perplexe : «Les études universitaires sont davantage centrées sur les clubs, pas sur les supporters.»

Et pour cause, « les dépenses peuvent être extrêmement variables, selon le profil du supporter». Car différents critères entrent en ligne de compte dans le calcul du coût d’une saison. Et l’économiste français de prévenir : «L’estimation va être approximative.»

Jusqu’à un mois de salaire

Le premier critère concerne l’assiduité du passionné. Il y a d’un côté les fans qui ne se déplacent qu’occasionnellement au stade et déboursent entre 15 et 30 €, trois à quatre fois par an seulement. Ensuite, il y a les abonnés qui se rendent à un maximum de matches de leur équipe préférée. Et puis il y a les acharnés, ceux qui suivent leur club jusque dans ses déplacements, parfois même à l’étranger (lire par ailleurs).

Mais les dépenses ne se limitent pas au coût du billet d’entrée. Lorsqu’il se déplace au stade, le supporter n’hésite pas à mettre la main au portefeuille, à l’instar du cinéphile qui se rend au cinéma. Un petit en-cas, une ou plusieurs boissons. L’addition peut vite monter.

D’autant plus s’il se risque à faire le détour par le «fan-shop», l’officine où le club vend toutes sortes de produits dérivés (maillots, écharpes, sacs, etc.) pour doper ses recettes.

Si l’on ajoute à cela le coût des déplacements pour rallier le stade et les dépenses parallèles (abonnement à un bouquet numérique ou à un magazine spécialisé), l’ardoise peut parfois dépasser les mille euros, selon Eddy Jansis, président de la Fédération des supporters : «Si tu calcules toutes les dépenses, le coût d’une saison peut représenter un mois de salaire. »

Nouvelle défaite pour Ariel Jacobs en championnat

Rien ne va plus pour Ariel Jacobs et le champion du Danemark, le FC Copenhague. L’équipe qui était opposée au Randers ce week-end, vient de connaître une troisième défaite de rang en trois journées de championnat. Un revers qui place l’équipe en dernière position du classement général.

Mauvais début de saison pour Ariel Jacobs et le FC Copenhague puisque le club du coach belge vient de concéder une troisième défaite consécutive en trois journées de championnat. Ce nouveau revers face au Randers place le club seul en dernière position du classement général. Une situation inquiétante pour le champion en titre du Danemark.

Iachtchouk: "Je voulais arrêter"

Football Alors qu’il devait prendre sa retraite, Oleg Iachtchouk a signé au BX Brussels.

"Mon premier choix était d’arrêter le football", confie Oleg Iachtchouk. "Puis le BX Brussels m’a appelé et j’y ai signé pour une saison. À la base, Junior Ngalula, qui m’a contacté, ne savait même pas que j’avais pris ma retraite."

L’attaquant de bientôt 36 ans est reparti pour un tour. Sa décision de reprendre fut impulsive car le projet de son pote Vincent Kompany lui tenait à cœur. "Je sais que quand Vincent se lance dans quelque chose, c’est du solide. Je n’y ai pas trop réfléchi et je me suis dit que ce serait beau de participer à la construction d’une toute nouvelle structure. Je n’ai pas eu de contact avec lui après ma signature."

L’Ukrainien tentera d’apporter son expérience au club promotionnaire après avoir évolué à Westerlo la saison dernière. "Ce sera un changement financier même si la rupture de contrat avec les Campinois me laisse un peu d’économies. Mais je suis plus là par passion que pour l’argent."

Il sera d’ailleurs prêt ce dimanche pour le match face à Ganshoren. "Si je suis fit, je serai là ! Je ne me suis pas préparé du tout, pensant stopper, mais mon break n’a été que d’un mois et demi, pas d’un an..."

Les clubs belges préfèrent les joueurs étrangers

Le mercato estival s'est clôturé il y a peu, il est donc temps d'en dégager certaines tendances. Zoom sur notre division 1 et ses transferts "belgo-belges".

A une heure ou le belge devient tendance dans le football européen (et bientôt mondial !), il semblerait que ce ne soit pas le cas chez nous en division 1. Sur les 173 transferts réalisés par l’ensemble des 16 clubs de l’élite lors du dernier mercato, 100 concernent des joueurs étrangers contre 73 pour des joueurs bien de chez nous.

Un chiffre qui pourrait inquiéter quand on sait qu’une enquête réalisée en janvier 2013 par le très réputé Observatoire du Football pointait que 53,2 % des joueurs de Pro League n’étaient pas de nationalité belge. Ce qui constituait un record absolu chez nous et qui en même temps plaçait la Belgique au 4e rang des championnats européens qui comptent le plus d’étrangers. Un phénomène qui à terme empêcherait nos jeunes talents de se manifester.

Bien sur, la proportion de joueurs étrangers transférés dans nos clubs et la proportion de ces mêmes joueurs qui foulent chaque semaine les terrains n’est pas la même, mais la tendance à recruter hors de nos frontières ne va en rien apporter des solutions à ce « problème ». Car que voulez-vous, un coach qui possède un noyau de 25 joueurs composé de 17 étrangers et de 8 belges va probablement aligner un onze de base dont les couleurs ne seront en grande partie pas noir-jaune-rouge…

Et pour info, dans l’absolu, c’est Waasland-Beveren qui est le plus mauvais élève de la D1 avec 13 transferts non-belges. Charleroi occupe la deuxième place sur le podium avec un total de 9. Enfin, Anderlecht, Zulte et le Lierse occupent la troisième place ex-æquo avec 8 joueurs étrangers transférés. A l’autre bout du classement, on retrouverait Zulte, Ostende et de nouveau Waasland -Beveren (équipe la plus active du mercato avec 21 transferts) qui ont recruté respectivement 9, 8 et 8 joueurs belges.

Mais si l’on tient compte non pas des chiffres absolus mais des proportions, c’est Anderlecht qui qui récolterait le bonnet d’âne. Car sur les 10 transferts réalisés par les mauves cette saison, 8 viennent de l’étranger. Et les deux seuls belges recrutés sont trop jeunes pour pouvoir occuper une place en équipe première avant deux ou trois ans.

A Lokeren la politique du club semble être tout autre avec 5 belges recrutés sur les 6 transferts réalisés. Une politique qui semble pour l’instant leur réussir vu que le club occupe la 4e place au classement.

Et si Lokeren constitue une belle éclaircie dans la grisaille et que l'on se trouve actuellement dans une période où l’équipe nationale rugit de plus belle, il ne faudrait pas négliger cette situation. Car on en oublierait presque qu’une grande partie de nos merveilleux Diables Rouges qui évoluent dans les plus grands championnats ont été formés chez nous !

Voici la nouvelle formule du championnat pour 2015-2016

Vu les performances moyennes des clubs belges sur la scène européenne et le manque
d'enthousiasme général pour la formule des playoffs, la Jupiler Pro League devrait être remaniée en 2015-2016. Certains aménagements pourraient déjà être apportés en 2014-2015, écrit Sud Presse.

La proposition qui semble avoir les faveurs des grands clubs de la Pro League est la suivante: un championnat à 24 clubs, séparé en deux séries de 12 équipes. Les deux groupes joueront 22 matches les uns contre les autres. À la fin de cette première phase, les huit premiers de la série A joueront pour le titre et les qualifications pour les coupes d'Europe. Les quatre derniers de la série A et les quatre premiers de la série B joueront pour assurer leur place en série A la saison suivante. Les huit derniers de la série B joueront quant à eux pour leur maintien parmi l'élite, tandis que les deux derniers descendront en D3.

La proposition n'est pas neuve car elle avait été déposée sur la table de la Pro League par le bureau de consultance Ernst and Young au mois de juin. Une formule à 24 clubs répartis en deux séries, avec play-offs, qui est la meilleure option selon Ernst and Young et qui a séduit les grands clubs du championnat belge. Pour preuve, Anderlecht a resservi le sujet aux journalistes présents à Paris en marge de la rencontre de Ligue des champions face au PSG en vue de favoriser ses desseins.

La Pro League s'est refusée à commenter l'information. "Il n'y a rien de neuf, l'information est connue depuis la fin de la saison dernière", s'étonne Ludwig Sneyers, directeur général de la Pro League. "C'est une possibilité parmi d'autres. Nous n'avons aucun commentaire à faire sur le sujet."

Cette formule à 24 clubs répartis en deux séries de douze, avec les 16 clubs de D1 et 8 clubs de deuxième division, priverait certains "petits" clubs des affiches face aux "grands".

C'est néanmoins cette formule qui devrait être proposée à l'Assemblée générale de la Pro League et aux clubs de D2. 80% des clubs doivent être d'accord pour que la nouvelle formule soit adoptée.

Le Parquet de l'Union belge convoque Carcela... et Ruytinx

Le Standard partage dans la douleur à OHL (0-0), Carcela blessé et exclu

Le Standardman pour la gifle assénée, le Louvaniste pour son attitude après son "tacle"
Chaque lundi, le Parquet de l'Union belge communique des propositions de transaction pour les exclusions directes du week-end écoulé. Mais pour des faits graves, le Procureur ne fait pas de proposition, il convoque directement les différentes parties. C'est le cas dans l'affaire Ruytinx-Carcela. Le Standardman devra comparaître demain devant la Commission des Litiges. Le Louvaniste, qui s'en est tiré avec une jaune dimanche, sera lui poursuivi sur base des images télés et comparaîtra mardi prochain.

Si c'était prévisible pour Carcela, exclu dimanche pour un coup porté au visage de l'attaquant d'OHL, c'est plus surprenant pour Ruytinx: le "tacle" avait déjà été jugé par l'arbitre, qui ne lui avait donné qu'une jaune et non la rouge qui s'imposait. Or, un joueur ne peut être poursuivi sur base des images télés que si les faits ont échappé à l'arbitre. En fait, ce n'est pas pour sa faute qu'il est poursuivi mais pour son attitude après sa faute sur Carcela. Les images le montrent clairement en train de sourire, comme s'il était satisfait de son agression et des conséquences pour Carcela.

Carcela qui risque une suspension sévère, même si la Commission des Litiges devra tenir compte de son passé (pas de carte rouge en Belgique, grave blessure à Genk…) et des circonstances du match dimanche (deux agressions sur lui, au même endroit, en 5 minutes, les propos de Ruytinx avant son passage à l'acte - si le Standard arrive à le prouver - et l'attitude du Louvaniste après…).

Par ailleurs, suite à son exclusion de le même match pour un tacle par derrière sur… Carcela, Alessandro Cerigioni s'est vu proposer une suspension de 2 journées et une amende de 400 euros. Il peut l'accepter ou la refuser et alors lui aussi comparaître demain devant la Commission des Litiges de l'Union belge.

Vers une D1 à 2X12 équipes?

Le nouveau président de la Pro League s'est confié à nos collègues de L'Avenir et a laissé entendre que le championnat belge pourrait évoluer vers une formule sensiblement différente...

Selon Michel Dupont, nouveau patron de la Pro League, la formule actuelle du championnat alimente agréablement le suspense pour l'accession au titre en fin de saison mais contribue aussi à diminuer l'attrait des play-off 2. Interrogé par nos confrères de L'Avenir, il a confié souhaiter évoluer vers une formule alternative et une première division divisée en deux groupes de douze équipes pendant la première tranche.

La compétition régulière consisterait alors en onze rencontres aller-retour avant de diviser les 24 équipes en trois groupes de huit, confie-t-il. Les play-off 1 concerneraient huit équipes (et non plus six).

Ses explications relayées par l'Avenir:
"Le deuxième groupe jouerait pour remonter ou rester parmi les douze premiers, ce qui constituerait un gros enjeu, même s'il n'y aurait plus de ticket européen. On ne diviserait plus les points de la première poule. Dans la deuxième, on repartirait de zéro. Dans la troisième, huit équipes lutteraient contre la relégation en D2, ce que connaîtraient une ou deux équipes. L'ensemble de ces 24 équipes constituerait la Pro League. Statistiquement, le risque de descendre de division serait ramené de 10-15 % à 4 %... soit une chance sur 24."