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La vérité sur l’agression de Crasson



Sophie nous livre les images de l’agression qu’elle a subie de la part de l’ex-footballeur

Comme bien souvent lors d’une altercation entre ex, chacun y va de sa version. Et c’est évidemment ce qu’il s’est passé aussi pour les faits survenus ce jeudi entre l’ancien footballeur Bertrand Crasson et son ex-compagne, Sophie.

L’actuel chroniqueur de La Tribune, sur La Deux, nous a, le premier, livré son explication, affirmant que son ex l’avait frappé la première et qu’il s’agissait d’une discussion qui a mal tourné, discussion au cours de laquelle l’ex-footballeur nous dit avoir réclamé sa carte de crédit à son ex. “ Je lui ai demandé de freiner ses dépenses avec la carte Visa de la société. En dix mois, elle est partie plusieurs fois en vacances et n’arrête pas de dépenser de l’argent de cette société qui est la mienne. Le ton est monté, elle n’a pas supporté cette remarque. Elle m’a griffé et m’a pris au cou.” Ça, c’est la version de Bertrand Crasson.

Sophie, que nous avons rencontrée tard hier soir, nous en livre une tout autre, preuves à l’appui.

Estimant que les images parlent d’elles-mêmes, Sophie, victime de coups de la part de Bertrand Crasson, nous a confié la bande-vidéo de la caméra de surveillance du magasin.

Et, en effet, nous ne pouvons que constater que l’ancien footballeur n’hésite pas à porter plusieurs coups de pied à son ex, ainsi qu’une gifle et un coup de poing.

La scène est violente . On y voit Sophie qui tente de se défendre face à cet homme bien plus grand et surtout bien plus fort qu’elle.

“ Il est arrivé dans le magasin en m’exigeant de l’argent. Il m’a hurlé dessus, me disant qu’il avait besoin de liquide pour quitter le canapé sur lequel il dort chez son ex et partir vivre à l’étranger. Il s’est énervé quand je lui ai dit que je ne pouvais pas constamment lui donner de l’argent. Et c’est alors qu’il a commencé à me frapper. Je lui ai demandé d’appeler les secours et j’ai couru chez ma voisine lui demander d’appeler la police ”, nous précise la jeune femme.

Emmenée par la police à l’hôpital, Sophie a été examinée par un médecin qui a bel et bien constaté plusieurs contusions par coups de poing ainsi que des coups de pied, des traces d’étranglement et un arrachement des cheveux.

“ J’ai très peur de lui, il est capable de tout ”, nous affirme Sophie avant de nous montrer plusieurs SMS que Bertrand Crasson lui a envoyés. Et là aussi, les textos en disent longs. Jugez plutôt : “Je vais te détruire, cette fois je ne te raterai pas.” Dans un autre SMS, l’ancien footballeur qualifie celle avec qui il a pourtant un enfant de quatre ans de “saleté”. “J e te crache à la gueule… Ma priorité est de te détruire et après je fêterai cela .”

Mais malgré ces menaces et les nombreuses plaintes que Sophie a déjà portées auprès de la police, cette dernière a tout de même décidé de relaxer Bertrand Cresson hier après midi, quelques instants après les faits.

Une nouvelle Pro League en 2012

Les seize clubs de la Pro League ont tous voté (système de vote anonyme) en faveur de ce plan

Les 16 clubs de la Pro League ont voté jeudi après-midi à l'unanimité la réforme de leur institution. La Pro League va désormais se doter d'un comité de management indépendant présidé par un PDG, lui aussi indépendant. La "nouvelle" Pro League verra le jour au plus tard pour le début de la saison 2012-2013.

Le Comité d'administration de la Pro League, composé des seize clubs de première division, existera toujours et s'occupera des dossiers pour lesquels le budget est supérieur à 50.000 euros (droits télés et commerciaux).

Le nouveau plan, basé essentiellement sur ce que le Club de Bruges avait mis sur la table, prévoit la création d'un comité de management doté de pouvoirs et compétences propres (sportives, financières et administratives). La Pro League souhaite ainsi se donner plus de pouvoir, générer plus de revenus pour les clubs et aussi améliorer l'image du championnat de Belgique de football.

Le président (actuellement Ivan de Witte) sera remplacé par un président-directeur-général indépendant qui chapeautera à la fois le Conseil d'administration (qui se réunira désormais 4 fois par an et plus tous les mois) et le Comité de management indépendant.

Ce nouveau plan, qui doit encore être défini dans le détail, prévoit aussi une continuité pour les clubs, en cas des relégation en deuxième division notamment.

Les seize clubs de la Pro League ont tous voté (système de vote anonyme) en faveur de ce plan.

Telenet diffusera la totalité du championnat belge les deux prochaines saisons

Belgacom, qui a acheté en juin dernier le lot 3 pour trois ans, pourra en pratique continuer à diffuser les cinq rencontres du samedi soir

Telenet a achété le lot 3 du championnat belge de football pour les deux prochaines saisons, le seul lot qui lui manquait.

Concrètement, le téléspectateur pourra désormais regarder toutes les rencontres du championnat de Belgique de football sur Telenet. C'est ce qu'a indiqué le président de la Pro League Ivan De Witte à l'issue du Conseil d'administration de celle-ci lundi.

Belgacom, qui a acheté en juin dernier le lot 3 pour trois ans, pourra en pratique continuer à diffuser les cinq rencontres du samedi soir comme il le fait depuis le début de cette saison. Mais le spectateur qui souhaite regarder toutes les rencontres derrière son petit écran n'aura plus besoin de deux décodeurs comme c'est le cas cette saison.

Telenet souhaitait déjà acheter tous les lots pour les trois années de contrat (2011-2012, 2012-2013 et 2013-2014), ce qui lui avait été interdit par le Conseil de concurrence.

Telenet, qui disposera donc de tous les lots pour les deux prochaines saisons, fait grimper les rentrées télés des clubs de 55,2 millions d'euros à 60 millions d'euros par saison, jusqu'en 2013-2014. "Ce qui est excellent au regard d'autres compétitons, comme aux Pays-Bas par exemple", a déclaré Ivan De Witte.

A noter qu'il n'y a pas encore d'accord entre Telenet et VOO pour une diffusion côté francophone. Mais VOO serait très intéressé et l'accord devrait intervenir d'ici peu.

Pour rappel, en juin dernier, Telenet (qui s'était associé avec VOO pour une diffusion en Wallonie) avait acheté cinq des six lots des droits télés du football belge (les lots 1, 2, 4, 5 et 6) qui lui accordaient entre autres le droit de diffuser les trois matchs au sommet du week-end, alors que Belgacom avait acheté le lot 3, celui qui lui donne uniquement le droit de diffuser les cinq rencontres du samedi soir.

La Tribune va changer de têtes

De nouveaux chroniqueurs (Philippe Vande Walle, Marc Wilmots, Benjamin Nicaise…) vont intégrer La Tribune

La rentrée de septembre n’aura pas été la meilleure de l’histoire de La Tribune , le rendez-vous du lundi soir sur La Deux pour les amoureux du ballon rond. Le départ de Stéphane Pauwels se sera fait ressentir : une émission sans doute trop ronronnante, pas assez vivante. Et des audiences qui s’en sont ressenties : – 20 %.

Michel Lecomte a donc mis les congés à profit pour faire le point et donner du tonus à l’émission, qui reprendra lundi prochain. “On va resserrer les boulons” , nous confie-t-il. “On garde une bonne base de téléspectateurs, d’environ 120.000 aficionados en tenant compte de la rediffusion, mais on a sans doute un peu trop perdu le côté café du commerce, même s’il n’est pas question de chercher un clone de Stéphane Pauwels. On espère aussi qu’on aura une deuxième moitié de championnat plus agitée, ce qui a aussi joué dans la baisse d’audience.”

Alors, concrètement, qu’est-ce qui change ?

1 Arrivée de nouveaux chroniqueurs.

Mercato hivernal oblige, l’équipe s’élargit. Philippe Vande Walle et Benjamin Nicaise rejoignent le staff, ainsi probablement que Nordin Jbari (il réfléchit encore à la proposition), tandis que Marc Wilmots devrait être un peu plus souvent présent en tant que consultant. “Mais il n’y aura pas plus de monde en plateau. Simplement, on va faire davantage tourner nos chroniqueurs d’un numéro à l’autre en fonction de l’actu. Crasson sera toujours là, mais moins régulièrement. Ça va créer une émulation.”

2 Une émission mieux structurée.

“Il faut que les téléspectateurs aient des repères plus précis. On a eu des moments forts, mais trop dilués.”

3 Bye-bye Marka…

Marka n’interviendra plus dans l’émission une semaine sur deux. Il faut dire que ses prestations musicales n’étaient pas franchement drôles. “ Il a un programme chargé” , explique plus diplomatiquement Michel Lecomte. “Mais on pourra toujours le retrouver lors de la dernière de la saison, que l’on fait en extérieur, chez le champion. ” Par contre Jérôme de Warzée et Alex Vizorek continueront d’intervenir tous les 15 jours, en alternance avec le commentateur flamand, Carl Huybrechts.

Michel Lecomte espère que ces ajustements “apporteront un second souffle.” Mais il ne s’agit pas d’une révolution. “Si révolution il y a, ce sera la prochaine saison, lorsque nous changerons de décor. Là, ce sera l’occasion de faire de gros changements.”