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Le PSG et la Juventus prennent une option sur les quarts

Le PSG et la Juve ont respectivement vaincu Valence (2-1) et Glasgow (3-0)

Le Paris SG et la Juventus Turin ont pris une option sur la qualification en quart de finale de la Ligue des champions, grâce à leurs succès respectivement à Valence (2-1) et à Glasgow (3-0) face au Celtic mardi soir en huitièmes de finale aller.

Présents parmi les 16 meilleures équipes européennes pour la première fois depuis 1995, les Parisiens ont réussi leur retour en phase finale, malgré une fin de match délicate, marquée notamment par l'exclusion d'Ibrahimovic.
Auteurs d'une belle performance collective, ils ont parfaitement contenu les Espagnols grâce à une défense de fer. Ils ont surtout rapidement tué le match, grâce à Lavezzi (10) et Pastore (43), à la suite d'un service exceptionnel de Lucas.

Le Paris SG a ensuite laissé filer plusieurs occasions en seconde période, avant de rater sa fin de match. Les Parisiens ont d'abord encaissé un but à l'entrée du temps additionnel, inscrit par le défenseur... français de Valence, Adil Rami.

Ils ont ensuite déploré l'exclusion du Suédois Zlatan Ibrahimovic pour un mauvais geste, juste avant le coup de sifflet final
De son côté, la Juventus Turin a pleinement profité d'une énorme faute de défense du Celtic, pour "tuer" rapidement le match grâce à Matri (3), avant d'assurer son succès à Glasgow grâce à Marchisio (77) et Vucinic (83).

Deux autres huitièmes de finale, Shaktar Donetsk - Dortmund et le choc Real Madrid - Manchester United sont programmés mercredi soir.

Les quatre dernières rencontres, parmi lesquelles Arsenal - Bayern Munich et AC Milan - FC Barcelone sont programmées les mardi 19 et mercredi 20 février.
Les matches retour ont été fixés aux 5-6 et 12-13 mars, avant le tirage au sort des quarts de finale, prévu le 15 mars.

Ferguson: MU capable de gagner la C1 "cette saison"

"Les gens pensent peut-être que nous sommes moins bons que le Manchester d'il y a quelques années, mais je crois que nous avons nos chances"

L'entraîneur de Manchester United Alex Ferguson a estimé mardi que son équipe, confrontée mercredi en 8e de finale aller de la Ligue des champions au Real Madrid, était capable de remporter la compétition cette saison.

"Je crois que nous sommes capables de gagner la Ligue des champions cette saison. Nous avons un bel état d'esprit et mon impression est que cette équipe a beaucoup de qualités", a assuré Ferguson en conférence de presse d'avant-match à Madrid.

"Les gens pensent peut-être que nous sommes moins bons que le Manchester d'il y a quelques années, mais je crois que nous avons nos chances", a argumenté Sir Alex, qui a déjà gagné deux fois la C1 (1999 et 2008) avec les "Diables rouges".

Au sujet de son adversaire de mercredi, l'entraîneur écossais s'est montré élogieux, sans montrer de craintes pour autant.

"Le Real Madrid est l'une des meilleures équipes de contre en Europe. Leur rapidité d'un point de penalty à l'autre est excellente. Il faudra que nous trouvions le bon point d'équilibre entre notre envie d'aller de l'avant et un certain sens de la responsabilité. Car parfois, notre trop grande envie de marquer nous joue des tours", a expliqué Ferguson.

L'Ecossais a par ailleurs estimé que le moment était "propice" pour rencontrer une équipe comme le Real Madrid: "Notre parcours en Premier League est très bon et, alors qu'à ce moment de la saison nous avons toujours deux ou trois blessés, cette saison, une telle chose ne s'est pas produite."

"Il n'y aura pas 0-0 demain (mercredi). Il y aura des buts", a affirmé Sir Alex.
Pour les inscrire côté Manchester, Ferguson peut compter sur ses buteurs Van Persie et Rooney.

Mardi, Ferguson s'est montré élogieux envers les deux. "Van Persie a apporté cette année un changement à notre équipe, c'est incontestable", a-t-il expliqué à propos de l'attaquant de 29 ans, arrivé cette saison en provenance d'Arsenal.
"Et Rooney te donne de l'enthousiasme, de l'engagement, de l'envie. Il y a peu de joueurs qui peuvent t'apporter tout cela à la fois", a-t-il conclu.

Ronaldo marque, Manchester United tient la distance

La finale avant la lettre entre le Real Madrid et Manchester United s'est soldée sur un partage (1-1), ce qui offre un léger avantage aux Red Devils avant le retour à Old Trafford. Dans une rencontre intense (un peu moins en deuxième période toutefois) et de qualité, les deux ténors européens n'ont pu se départager, même si au vu des occasions sur tout le match, le Real méritait sans doute mieux. Welbeck a permis à son équipe d'inscrire un but précieux à l'extérieur (0-1), alors que Cristiano Ronaldo (encore lui) a remis les pendules à l'heure d'une tête sublime (1-1). Van Persie aurait pu (et dû) faire 1-2 en deuxième période, mais l'attaquant néerlandais a manqué d'efficacité devant le but défendu par Diego Lopez. L'homme du match? David De Gea. Sans quelques interventions de grande classe, l'équipe de Ferguson repartait de Bernabeu avec une défaite. Le match retour reste toutefois ouvert.

1. La finition fait défaut... des deux côtés
Le duel entre les deux ogres européens a tenu ses promesses, même si on en attendait peut-être un peu plus. Le Real a pris la première mi-temps à son compte: enchaînements fluides, reconversion offensive ultra rapides, percussion, et un Cristiano Ronaldo au sommet de son art. Malgré une entrée en matière à 100 à l'heure (avec notamment un tir sur le poteau de Coentrao), c'est Welbeck qui jetait un coup de froid sur Bernabeu d'une tête bien placée (0-1). Mais où était Sergio Ramos sur ce duel? Heureusement, les Merengues réagissaient vite par l'entremise de l'inévitable Ronaldo, bien servi par Di Maria (1-1). La star lusitanienne s'élevait au-dessus d'Evra pour propulser le ballon de la tête hors de portée de De Gea. Comme il l'avait annoncé, il ne célébra pas son but, par respect pour ses anciennes couleurs. En deuxième période, Coentrao, Khedira et Ronaldo furent encore tout près de donner l'avance au Real, qui péchait à la finition. Robin Van Persie lui aussi gaspillait deux belles possibilités, dont un face-à-face avec Diego Lopez.

2. Deux phases sujettes à discussion
Si la rencontre en elle-même fut d'une grande correction, l'arbitrage de Felix Brych risque de susciter quelques commentaires. Deux phases plus particulièrement vont sans doute faire couler beaucoup d'encre, une de part et d'autre. Tout d'abord en première mi-temps: Di Maria fut légèrement bousculé par le robuste Jones dans le rectangle. "Sifflable", selon nous. Sûr de lui, le chef d'orchestre faisait signe de continuer le jeu. En deuxième mi-temps, Varane échappait au carton rouge pour un accrochage sur Evra, qui filait seul au but. Un fait de match que ne manqueront pas de relever les Mancuniens. Pour ne pas arranger les choses, l'arbitre mettait un terme à la rencontre alors qu'un coup de coin avait été signalé en faveur des Red Devils, qui protestaient avec virulence contre cette décision étrange (mais parfaitement réglementaire).

3. De Gea sauve le match retour
Alors que tous les regards étaient tournés vers Cristiano Ronaldo (qui fêtait ses retrouvailles avec Manchester United et Sir Alex) et Robin Van Persie, c'est sans doute David De Gea qui obtiendra la meilleure cote dans la presse anglaise demain. Vivement critiqué outre-Manche, et de plus en plus cité au Barça la saison prochaine, l'ex-portier de l'Atletico Madrid a rendu une copie parfaite, avec plusieurs arrêts de grande classe. En première mi-temps, il effleurait un tir du pied du droit de Coentrao sur le poteau. En revanche, pas grand chose à faire sur la détente phénoménale de CR7. En deuxième période, il sauvait à nouveau les meubles devant Coentrao et Khedira notamment. Il a démontré ce soir pourquoi ManU avait déboursé plus de 20 millions d'euros pour s'attacher ses services...

Dortmund ramène un bon nul du Shakhtar

À Donetsk, le Borussia Dortmund a également réalisé un partage, 2-2, qui lui laisse de bonnes perspectives de qualification en vue du match retour. Ce sont les Ukrainiens qui ont, toutefois, ouvert la marque à la 31e sur un coup franc imparable de Srna. Mais Lewandoski, à la 41e, égalisait sur un but chanceux de Lewandowski.

En seconde mi-temps, le Shakhtar reprenait son avantage grâce à une réalisation de Douglas Santos, à la réception d'une longue transversale de Rakytskiy, à la 68e. Mais c'était sans compter sur une nouvelle égalisation allemande signée Hummels, sur corner, à la 87e !

Le Borussia Dortmund accueillera le Shaktar Donetsk le 5 mars prochain.

Victoire impressionnante du Bayern: 1-3

Les Gunners n'ont rien su faire face à la force tranquille, mais implacable du Bayern. Score final: 1-3

Le Bayern Munich a cruellement mis à nu les faiblesses d'Arsenal en s'imposant 3 à 1 à l'Emirates Stadium, mardi en huitième de finale aller de la Ligue des champions, un résultat qui équivaut presque à une qualification anticipée des Munichois pour les quarts.

Maîtres du match du début à la fin, les Bavarois ont fait la différence en première période grâce à des buts de Toni Kroos (7), puis de Thomas Müller (2-0, 21). Alors que les "Gunners" étaient revenus au score par Podolski après la pause (2-1, 55), les Allemands ont enfoncé le clou par Mandzukic (3-1, 77).

Les joueurs d'Arsène Wenger, déjà humiliés à domicile par l'équipe de D2 de Blackburn samedi en Coupe d'Angleterre (1-0), ont terriblement souffert de la comparaison avec les leaders du Championnat d'Allemagne, qui ont souvent donné l'impression d'évoluer une division au-dessus, surtout en première période.

Les premières velléités londoniennes éteintes en quelques minutes, le Bayern a profité de la fragilité de la défense d'Arsenal pour ouvrir très vite la marque. Sur un centre de Müller, manqué par Koscielny, Kroos a surgi au devant d'un Mertesacker bien pataud pour faire mouche d'une jolie reprise du droit.

Ce coup dur initial a semblé démoraliser les "Gunners". Avec Schweinsteiger et Ribéry à la manoeuvre, le Bayern Munich a monopolisé le ballon comme s'il jouait à domicile.

C'est tout à fait logiquement que Müller a pétrifié l'Emirates, à la suite d'un corner, en profitant à bout portant d'un ballon repoussé dans ses pieds par le gardien Szczesny sur une tête de Van Buyten.
Passés près du 3 à 0 peu avant la pause sur une nouvelle tête du Croate Mandzukic juste à côté, les Munichois ont adopté une attitude plus passive après la pause, laissant venir Arsenal dans son camp.

Mais les "Gunners" ne se sont pas montrés particulièrement dangereux et il a fallu une énorme mésentente entre le gardien Neuer, inactif jusque-là, et ses deux centraux Van Buyten et Dante sur un corner pour que Podolski marque de la tête, tout seul devant la cage.

Ce but, qui ne reflétait pas un renversement de la situation, n'a pas désorganisé les Munichois, qui ont contenu sans trop forcer la molle révolte londonienne.

Entré à 20 minutes de la fin, Giroud s'est créé immédiatement une très belle occasion, la meilleure du match pour les "Gunners", mais sa reprise du droit a été détournée avec classe par le gardien de l'équipe d'Allemagne.

Alors que les Rouge et Blanc dominaient enfin, ils ont reçu le coup de grâce sur un contre conclu de façon non académique par Mandzukic, auteur de son premier but en Ligue des champions, sur un centre de Lahm.

Un an après la déroute de San Siro face à l'AC Milan (4-0), Arsenal a été mis une nouvelle fois devant la dure réalité de son déclin sur la scène européenne.
Le Bayern, deux fois finalistes malheureux ces trois dernières années, a montré au contraire qu'il faisait plus que jamais parti des candidats au titre.

Milan crée la sensation face au Barça (2-0)

Kevin-Prince Boateng ouvre la marque à la 56e sur un but entaché d'une faute de main. C'est Muntari qui double la mise à la 80e après une magnifique ouverture d'El Shaarawy.

L'AC Milan a pris une sérieuse option pour la qualification en quarts de finale de la Ligue des champions, grâce à son succès à domicile face au FC Barcelone (2-0), alors que Galatasaray a concédé le match nul (1-1) à Istanbul, mercredi en huitièmes de finale aller.

L'AC Milan a déjoué les pronostics de ce choc entre deux géants d'Europe bardés de trophées (7 pour le Milan, 4 pour le Barça), alors que le FC Barcelone du Ballon d'or Lionel Messi, leader du Championnat d'Espagne, était le favori, d'autant plus que les Catalans enregistraient le retour de Xavi après deux semaines d'indisponibilité.

Les Milanais ont inscrit leurs deux buts contre les champions d'Europe 2011 en seconde période, d'abord grâce à Boateng, qui a repris du gauche un coup franc de Montolivo détourné de la main par son coéquipier Zapata (57), puis par l'intermédiaire de Muntari, d'une reprise de volée croisée du gauche, suite à un service d'El Shaarawy (81).

A Istanbul, dans l'autre match de la soirée, le Galatasaray n'a pu faire mieux que match nul contre Schalke 04, malgré l'ouverture du score par le Turc Burak (7 buts) meilleur buteur de la C1 à égalité avec Cristiano Ronaldo.

L'attaquant turc a lobé d'une aile de pigeon le défenseur Höwedes, avant d'ajuster le gardien Hildebrand (12). Mais les Allemands ont égalisé en fin de première période grâce à leur milieu de terrain américain Jones, à la reprise d'une passe tendue de Farfan.

Mardi, le Bayern Munich avait fait lui aussi un pas vers les quarts de finale grâce à son succès à Londres contre Arsenal (3-1), alors que le FC Porto a battu Malaga (1-0).

Les matches retour ont été fixés aux 5-6 et 12-13 mars, avant le tirage au sort des quarts de finale, prévu le 15 mars. Le tenant du titre, Chelsea, a été éliminé dès la phase de poules.

Schalke tient bon face à Galatasaray

Schalke 04 a pris une légère option pour la qualification en ramenant d'Istanbul un précieux match nul 1-1 face à Galatasaray mercredi en huitième de finale aller de la Ligue des champions.

La soirée avait bien commencé pour Galatasaray, qui s'est découvert un nouveau tandem de choc avec sa nouvelle et prestigieuse recrue Didier Drogba à l'origine de nombreuses actions dangereuses et le véloce Burak Yilmaz à la conclusion.

La paire gagnante a cosigné le premier but des Rouge et Jaune à la 12e. L'international ivoirien faisait valoir sa vision du jeu en transmettant un bon ballon à Inan. Le milieu turc servait ensuite Burak dans la surface allemande pour une exécution en bonne et due forme de Hildebrand, après avoir éliminé Höwedes d'un lob sur aile de pigeon.

Le canonnier turc a ainsi rejoint Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs de la C1, avec sept réalisations.
Mais face à la pression constante des Allemands -- Huntelaar a manqué de peu l'égalisation de la tête dès la 15e--, la défense stambouliote, réputée friable, finissait par céder, laissant Farfan et Jones partir en contre à deux contre un.

L'action se concluait sur un but de Jones (1-1, 45), qui vengeait ainsi un avertissement pour simulation qui l'empêchera de participer au match retour.

A la reprise, l'autre renfort de luxe de Galatasaray, le Néerlandais Wesley Sneijder, très discret, restait dans les vestiaires, remplacé par le Marocain Nordin Amrabat.

Drogba, qu'on pensait en petite forme après une demi-saison passée dans le championnat chinois sous les couleurs du Shanghai Shenhua, a tenu pour sa part les 90 minutes.

Mais malgré quelques nouvelles fulgurances Drogba-Burak --tir bloqué par Hildebrand (64), tentative trop croisée (76)--, la formation turque laissait en deuxième période Schalke prendre l'ascendant et tenir un score qui lui laisse ouvert tous les espoirs. Huntelaar manquait même de peu de donner l'avantage à son équipe, mais il dévissait sa reprise devant le but (74).

Un nul à l'arrachée pour le PSG face au Barça (2-2)

4 buts, du spectacle, des occasions. Les supporters n'auront pas été déçus ce soir au Parc des Princes. La blessure de Messi, sorti à la mi-temps (0-1), a peut-être constitué un tournant

Le Paris SG a neutralisé le Barça, privé sur blessure de Messi en seconde période (2-2) mardi en quart de finale aller de la Ligue des champions, tandis que le Bayern Munich, qui a gagné à domicile contre la Juventus ( 2-0), a pris une option en attendant le retour mercredi prochain.

Cela suffira-t-il pour le PSG? En 8e de finale aller cette saison, le Milan AC avait battu le Barça 2 à 0 en Italie, avant de sombrer 4 à 0 au retour au Camp Nou.

Cela dépendra sans doute de la blessure qui a privé Messi de la seconde mi-temps.

C'est l'incontournable Argentin qui a marqué le but du Barça en première période, face à un PSG qui n'avait pas démérité, après une passe décisive de l'extérieur du pied d'Alves. L'Argentin a ainsi rejoint avec ce 8e but en C1 cette saison les buteurs en tête, Cristiano Ronaldo (Real Madrid) et Burak Yilmaz (Galatasaray), qui étaient également à 8 unités chacun.

Mais, juste avant la pause, "La Pulga" s'est blessé derrière la cuisse droite et n'est pas réapparu à la reprise, remplacé par Fabregas. Le Barça va sans doute retenir son souffle dans l'attente du bulletin médical.

En seconde mi-temps, Ibrahimovic a égalisé (1-1) contre son ancien club, puis Xavi a remis le Barça devant sur penalty (2-1) avant un but de l'espoir de Matuidi dans les dernières secondes (2-2). Matuidi, le héros parisien, sera suspendu au retour.

Beckham... titulaire!

Au Parc des Princes, la surprise est venue avant le coup d'envoi, avec la feuille de match qui présentait un Beckham titulaire pour ce choc contre le Barça, à 37 ans!

L'Anglais n'avait plus fréquenté cette compétition reine européenne depuis le 10 mars 2010 avec l'AC Milan en 8e de finale retour.

La dernière apparition de "Becks" en C1 remonte à la correction reçue par l'AC Milan, avec lequel il jouait, sur la pelouse de Manchester United, le club qui l'avait révélé (4-0). ManU s'était déjà imposé sur la pelouse du club Lombard à l'aller (3 à 2).

Mais si le "Spice Boy" a fait valoir son jeu long, il n'a pas été très présent au pressing, face à Xavi.

Beckham: "Nous avons mérité le match nul"

"En première mi-temps, plus particulièrement dans les dix premières minutes nous avons eu quelques bonnes petites occasions, puis ils ont marqué. C'était une rude bataille, mais je pense que nous avons mérité le match nul", a déclaré Beckham.

"L'entraîneur m'a témoigné une grande marque de confiance dans des matches et à des moments importants, et ce soir c'était un grand moment pour le club. Je me sens tout à fait au même niveau que lorsque j'étais à l'AC Milan, c'était il y a trois ans seulement. Je prends plaisir à participer à nouveau à ces soirées, rien ne peut surpasser cela. (Pour la qualification) nos chances sont plus grandes qu'elles ne l'étaient à 2 à 1. Cela sera difficile, mais il n'y a pas de raison de ne pas aller là-bas et d'obtenir un résultat. (Sur la blessure de Messi): Nous espérons tous que Messi sera rétabli et en mesure de jouer".

Carlo Ancelotti: "Je ne pense pas que ce soit un bon résultat"

"Je ne pense pas que ce soit un bon résultat", déclare toutefois Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Paris SG.

"En première mi-temps, nous avons fait un bon jeu offensif, bien défendu. C'est vrai qu'on a pris deux buts: le premier était un cadeau à Messi, le deuxième un cadeau de l'arbitre. Sanchez a cherché le gardien. Nous avons l'expérience de Sanchez qui avait plongé au mois d'août en match amical, ce n'est pas nouveau pour nous. Je suis fier de la performance des joueurs, de leur attitude, du courage qu'ils ont montré. Le résultat, je n'en suis pas très content".

Le Bayern prend option face à la Juve (2-0)

Buffon est surpris par une frappe d'Alaba après... 30 secondes de jeu déjà. Müller doublera la mise à la 62e. Un bon résultat avant le match retour

Le Bayern Munich, mis sur orbite par un but d'Alaba après 25 secondes de jeu, a dominé la Juventus (2-0), infligeant à la "Vieille Dame" sa première défaite du tournoi, en quarts de finale aller de la Ligue des champions mardi soir à l'Allianz Arena.

Trois jours après la démolition de Hambourg (9-2), le Bayern a prévalu sur la scène européenne grâce à un bon contrôle du phénomène Pirlo et surtout un effort de toute l'équipe dans la récupération et particulièrement d'un Schweinsteiger jouant comme un mort de fin.

A l'arrivée, l'équipe de Jupp Heynckes n'a pas concédé de but sur son terrain pour la première fois cette saison en C1, faisant oublier l'incident de parcours du tour précédent (0-2) contre Arsenal.

Cette 150e victoire du géant allemand sur la scène européenne lui permet d'envisager avec confiance la déplacement dans 8 jours à Turin pour y disputer une place dans le carré final et maintenir le rêve d'une 3e finale en quatre ans après deux échecs en 2010 et 2012.

La Juve, qui renouait avec ce stade de la compétition après une longue absence, a cédé pour la première fois. Le leader du Calcio ne s'est jamais vraiment remis du coup de massue d'entrée de jeu.

Une mauvaise relance de Pirlo dont profitait Schweinsteiger pour glisser à Alaba qui, avec le culot de ses 20 ans, saisissait sa chance de 30 m faisait mouche après 25 secondes de jeu seulement. Sa frappe rebondissait pour mettre fin à 490 minutes d'invincibilité de Buffon en C1!

La Juve mordait dans le ballon. Pirlo tentait de se racheter avec un coup-franc des 35 m face au but qui passait de peu au-dessus de la transversale (12), Vidal ne cadrait pas une belle frappe (13)...

Mais le Bayern, même après avoir perdu Kroos (remplacé par Robben, 16e), prenait les choses en mains. La pression était forte sur la défense turinoise, avec un Ribéry intenable, mais les Bavarois péchaient dans la finition, surtout Robben qui manquait une offrande superbe de Müller (32).

Les Turinois ont fait le dos rond pour rester en vie en seconde période. Mais les milieux bavarois ont parfaitement contenu Pirlo, empêchant le maestro italien de s'exprimer.

La domination des locaux trouvait sa récompense peu après l'heure de jeu: sur une frappe lointaine de Gustavo, Buffon repoussait dans les pieds de Mandzukic qui offrait le deuxième but sur un plateau à Müller (63), son 5e dans le tournoi.

Le coach Conte a enchainé ensuite les remplacements, à commencer par l'entrée de l'attaquant Vucinic. Vidzal a mis à l'épreuve Neuer (67) et Chiellini est monté aux avant-postes pour secouer ses partenaires... Mais sans véritablement inquiéter des Munichois, qui auraient même pu aggraver la marque par Müller dans le temps additionnel.

Antonio Conte: "Nous sommes battus par plus fort que nous"

"Nous avons joué contre un adversaire très fort, un des favoris, ce n'est pas une surprise pour nous", a déclaré l'entraîneur de la Juventus Antonio Conte.

"C'est une équipe très forte au plan individuel, mais aussi structurée, et très forte physiquement. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs, au retour il faudra donner 100%. Nous sommes battus par plus fort que nous, mais vu que nous revenons à ce niveau, nous avons besoin de comprendre à quelle distance nous sommes encore de ces équipes là. Nous apprenons, nous avons du travail, nous allons retourner au travail pour nous améliorer."

Buffon: "On savait qu'on allait jouer contre une grande équipe"

"On savait qu'on allait jouer contre une grande équipe, nous aussi nous avions des certitudes, mais ce soir il n'y a rien à dire, ils ont largement mérité la victoire, ça fait mal mais c'est comme ça", a de son côté avancé le gardien turinois Gianluigi Buffon.

"Sur le premier but, la balle d'Alaba est déviée par Arturo (Vidal) et m'a pris en contre-pied... L'adversaire a été meilleur que nous ce soir, sous leur pression on a eu moins de lucidité. Nous avons joué comme nous savons, mais ça n'a pas suffit".

Jupp Heynckes: "Une prestation remarquable de mon équipe"

"On a étudié la Juventus de près, on a bien préparé ce match et on a réussi à perturber leur jeu très vite et à mettre sous silence Andrea Pirlo", a déclaré Jupp Heynckes, l'entraîneur du Bayern Munich.

"On ne peut qu'être heureux de ce résultat, surtout sans prendre de but, car ce n'est jamais facile de battre une équipe italienne et la dominer. On a toujours eu le contrôle de la partie face au champion d'Italie. Ce fut une prestation remarquable de mon équipe".

Le Real a un pied en demi-finales (3-0)

Ronaldo a facilement ouvert la marque pour le Real avant que Benzema ne double l'avance des siens. Ensuite, c'est Higuain qui enfonce le clou

Le Real Madrid a assumé son statut de favori en battant largement Galatasaray (3-0) mercredi à domicile en quart de finale aller de la Ligue des champions, tandis que le Borussia Dortmund a dominé Malaga dans le jeu mais sans marquer (0-0), un résultat cependant favorable pour les Allemands en attendant le match retour mardi prochain.

Le Real n'a pas douté longtemps. Dès la 9e minute, Cristiano Ronaldo grâce à une superbe ouverture d'Özil piquait le ballon (1-0) devant Muslera. Benzema doublait ensuite la mise de près (2-0) sur un beau centre lobé d'Essien, inhabituel arrière droit. Le 30e but en Ligue des champions pour le Français, préféré à Higuain au coup d'envoi.

Jose Mourinho, qui n'a jamais été éliminé à l'issue des six quarts de C1 disputés avec ses différents clubs, devrait ajouter une septième qualification. L'entraîneur portugais avait confirmé Diego Lopez dans les cages au détriment de Casillas. Heureusement pour lui le portier espagnol s'est montré très solide tant les Madrilènes ont joué avec le feu à plusieurs reprises.

En seconde période, Higuain a conforté le succès du champion d'Espagne en titre de la tête 3-0). Le Real s'est sans doute évité des sueurs froides lors d'un déplacement toujours bouillant à Istanbul. Les Turcs seront également privés de leur buteur Burak Yilmaz, suspendu.

Furieux, le Barça envoie une lettre à l'UEFA

Le FC Barcelone a envoyé un courrier à l'UEFA pour se plaindre de l'arbitrage de l'Allemand Wolfgang Stark à l'occasion du quart de finale aller de la Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain (2-2) mardi, a-t-il annoncé jeudi.

"Le Barça veut simplement exprimer sa surprise sur le fait que l'arbitre n'a pas appliqué les règles du jeu", a expliqué le porte-parole du club, Toni Freixa, cité dans un communiqué.

Le club catalan a notamment évoqué la décision de M. Stark d'interdire à Javier Mascherano et Jordi Alba qui avaient reçu des soins de revenir sur le terrain alors que le PSG s'apprêtait à tirer un corner.

"Lorsque deux joueurs d'une même équipe restent au sol, l'arbitre doit arrêter le match, ce qu'il n'a pas fait, et il ne peut pas les obliger à quitter le terrain de jeu. Un fait suffisamment grave pour en discuter avec l'UEFA", a souligné M. Freixa.

"Nous sommes pleinement conscients des erreurs d'arbitrage, et nous ne nous considérons pas maltraités, mais nous voulons attirer l'attention sur le fait qu'un arbitre ne connaisse pas le règlement. Nous ne jugeons pas l'arbitrage, sinon le fait de connaître la règle. Nous espérons que cela n'arrive plus", poursuit le communiqué.

A l'issue de la rencontre, Jordi Roura, entraîneur-adjoint du Barça, avait critiqué vertement M. Stark, regrettant notamment qu'il ait accordé le premier but du PSG alors que Zlatan Ibrahimovic était hors-jeu.

L'entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, avait de son côté estimé que le pénalty accordé au Barça en seconde période et transformé par Xavi Hernandez, n'avait pas lieu d'être.

Le Bayern atomise le Barça et prend une option sur la finale (4-0)

Un doublé de Thomas Müller et des buts de Gomez et Robben qualifient quasiment le Bayern pour une finale à Wembley

Le Bayern Munich a pris une solide option sur la qualification pour la finale de la Ligue des Champions en battant le FC Barcelone 4-0, avec notamment un doublé de Müller, mardi, en demi-finale aller.

Le Bayern Munich, qui a laissé Daniel Van Buyten sur le banc durant 90 minutes, partait immédiatement à l'assaut du but barcelonais. Dès l'entame, Robben se présentait devant Valdes, qui repoussait bien. Le but tombait à la 25e minute: sur une action de corner, Robben centrait de la droite, Dante déviait de la tête pour Müller, qui, de la tête lui aussi, trompait Valdes. Trois minutes plus tard, Dante se jetait pour empêcher Messi de reprendre au second poteau un centre de Dani Alves.

Le Bayern doublait le score en début de seconde période, à nouveau sur phase arrêtée. Robben bottait le corner, Muller remisait dans l'axe de la tête et Gomez reprenait victorieusement de volée (49e). Malgré une belle possibilité de Bartra (69e), le Barça ne revenait pas dans la rencontre. Au contraire, Robben, profitant d'une obstruction de Müller sur Alves, s'en allait inscrire le 3e but (73e). Bartra gaspillait une autre possibilité de relancer quelque peu la rencontre (76e). À la 82e, Müller, à la conclusion d'une belle action collective, enfonçait un peu plus le Barça en inscrivant son 2e but de la soirée, son 7e dans cette Ligue des Champions.

Le match retour est prévu le 1er mai au Camp Nou. Mercredi, le duel germano-espagnol se poursuivra avec l'autre-demi finale, Borussia Dortmund-Real Madrid.

Heynckes: "Ravi de la victoire !"

Jupp Heynckes, l'entraîneur du Bayern Munich, était aux anges: "Bien sûr qu'on est tous ravis de la victoire, spécialement du niveau. Mais il faut garder les pieds sur terre. Je sais qu'il reste 90 minutes difficiles à disputer en Espagne. Nous allons savourer cette soirée, pas au-delà. Je pense qu'on joue un football extraordinaire cette année. La faim de succès est là depuis deux ans. Il est important de rester concentrés sur nos principes tactiques contre Barcelone".

Un Ribéry surpris par ce triste Barça

Franck Ribéry, le milieu de terrain du Bayern Munich, était heureux mais aussi un peu surpris du niveau de jeu de Barcelone. "Honnêtement on ne pensait pas battre le Barça 4-0, on savait qu'on pouvait faire un bon résultat à domicile. On a fait un gros match, on a fourni beaucoup d'efforts et travaillé ensemble. Ce résultat s'explique par le physique, l'envie, le travail et l'efficacité. Le Barça est peut-être un peu moins performant que les années précédentes mais ce soir on a été plus fort qu'eux. (Victoire finale) On a envie de la gagner et j'espère qu'on l'aura cette année", confie le joueur français du Bayern.

Lewandowski étouffe le Real (4-1)

Le Polonais s'est offert un quadruplé pour terrasser un Real qui n'a jamais pu se sortir du pressing époustouflant des Allemands

Le Borussia Dortmund a pris option sur la finale de la Ligue des champions de football. Le club de la Ruhr a battu le Real Madrid 4-1 mercredi en demi-finale aller grâce à un quadruplé de Robert Lewandowski.

Le Polonais a montré très tôt la voie à suivre au Borussia. Dès la 8e, il se défaisait du marquage de Pepe pour ouvrir la marque. Le Real, peu dangereux, égalisait à la 43e minute grâce à une erreur de Hummels. Le défenseur allemand offrait littéralement le ballon à Higuain qui le cédait à Ronaldo pour un des buts les plus faciles de la carrière du Portugais.

Dortmund n'était pas abattu et Lewandowski tirait son équipe vers le haut en seconde période. Il ajoutait trois buts en 17 minutes pour donner un viatique de trois buts à Dortmund. Le Polonais s'isolait d'abord entre Varane et Pepe pour faire 2-1 (50e), avant de réaliser une roulette qui lui permettait d'effacer Pepe et décrocher une frappe victorieuse (56e, 3-1) et enfin convertir un penalty provoqué par Reus (67e, 4-1).

Ronaldo reste meilleur buteur actuel de la Ligue des champions avec 12 réalisations mais Lewandowski en est maintenant à 10 buts.

On se dirige vers une finale 100% allemande puisque mardi, le Bayern de Munich a pris une très sérieuse option sur la finale en s'imposant 4-0 face au FC Barcelone en match aller de la première demi-finale. Les retour auront lieu le 30 avril (Real Madrid-Dortmund) et le 1er mai (Barcelone - Bayern Munich).